La fédération France Nature Environnement organise un colloque intitulé : « La nature : l’usage change(ra)-t-il la propriété ? »
 
Ce colloque est organisé grâce au soutien du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative, de l’Université Paris7-Denis Diderot, du Groupe Crédit Coopératif, de la Caisse des Dépôts, et de la Fédération Française de la Randonnée Pédestre.

Un constat général est que la natuappartenant à tous. Concilier le droit constitutionnel de la propriété avec l’aspiration légitime à accéder aux espaces naturels nécessite que soient posées des questions relatives aux responsabilités personnelles et collectives de chacun.
Le non respect du droit de propriété, la mise en jeu de la responsabilité du propriétaire et les pressions (parfois au
point de dégradations) exercées sur les espaces naturels par certains usages ou usagers sont les principales raisons qui expliquent la réaction des propriétaires vis-à-vis d’individus
présents sur leur propriété. La pression exercée sur les milieux dans les espaces privés peut être plus forte lorsque les usages de loisir n’y sont pas gérés, à l’inverse notamment des espaces naturels protégés ouverts au public, qui, grâce à des plans de gestion, réussissent concilier protection et utilisation de la nature.

Ce colloque sera un lieu d'échanges et de réflexion sur les thèmes suivants :
La question de la responsabilité, des propriétaires (privés et publics), mais aussi des particuliers fréquentant l’espace naturel,
en cas d’accident, est également au cœur des préoccupations.
Alors que les sports et loisirs de nature apparaissent comme un facteur de dynamisme de l’activité touristique et de l’animation
sociale en zone rurale, il devient urgent de proposer et de valoriser des solutions adaptées à la gestion des sites, aux modalités de pratique et de concertation...
La France attire, par la qualité de son patrimoine naturel, mais
aussi comme résultat d’une volonté politique volontariste eterme de stratégie économique, un grand nombre de « touristes » étrangers. Il s’agit donc d’une problématique internationale, chaque pays ayant sa propre « culture » de l’espace naturel.