La norme ISO 26 000 relative à la responsabilité sociétale des organisations, c'est-à-dire à l'application des principes de développement durable aux organisations, a été publiée le 1er novembre 2010.

Cinq cents experts, deux cent dix observateurs représentants quatre-vingt-dix pays et une quarantaine d'organisations internationales (Organisation internationale du travail (OIT), Pacte Mondial, Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Global Reporting Initiative (GRI)...), ont participé durant cinq ans aux travaux préparatoires.

Présidée par Didier Gauthier, ancien Secrétaire Général de Séché Environnement et aujourd'hui Directeur Général Délégué de CFG Services, la Commission française regroupait quant à elle, près d'une centaine d'organisations et de représentants des pouvoirs publics, d'entreprises, d'associations, d'associations de consommateurs, de syndicats de travailleurs, d'enseignants, ou encore de chercheurs et de consultants.

Or, cette norme applicable aux organisations de tous types du secteur privé et du secteur public, sera-t-elle capable, dans le contexte de crise actuelle, d'encourager la diffusion des meilleures pratiques de responsabilité sociétale dans le monde ?

Didier Gauthier estime que « cet outil de progrès, s'il est partagé et respecté par le plus grand nombre, permettra de replacer l'Homme au centre des débats. »
La norme ISO 26 000 ne serait-elle pas, en définitive, la norme sur la gouvernance des organisations ?


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