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Du 18 octobre 2022 au 21 octobre 2022
Le Printemps de l'économie : "Sobriété l'essence de demain ?"

Conférence grand public et professionnels / Gratuit
Format : présentiel ou à distance
Lieu : PARIS - FRANCE

Mardi 18 octobre 2022

Hémicycle du Conseil Economique Social et Environnemental. 9, Place d'Iéna 75016 PARIS

#1 / 8h15-9h15 Session d'ouverture

Le prix de la planète

 

Session DG Trésor, conçue par Agnès Bénassy-Quéré, Cheffe économiste de la DG Trésor, membre du Conseil scientifique du Printemps de l'économie

Ouverture de la 10 ème édition du Printemps de l'économie

·        Thierry Beaudet, Président du Conseil Economique Social et Environnemental

·        Pierre-Pascal Boulanger, Président-fondateur du Printemps de l'économie

·        Mathias Emmerich, Président exécutif, OMNES Education 

Le prix de la planète

Le défi écologique appelle des changements rapides et considérables de nos comportements. Une partie de la solution passera par notre sobriété. Mais celle-ci ne peut pas entièrement dépendre des « petits gestes » volontaires de chacun. Elle doit être organisée à l’échelle collective. Quels efforts sommes-nous prêts à réaliser ? Quels coûts sommes-nous prêts à supporter pour protéger la planète ? Quels leviers les pouvoirs publics peuvent-ils mobiliser pour répartir ces efforts de manière efficace et équitable ?

Intervenant-e-s :

·        Cédric Audenis, commissaire général adjoint, France Stratégie

·        Katheline Schubert, professeure d'économie à l'Université Paris 1

·        Thomas Veyrenc, directeur exécutif en charge de la stratégie, de la prospective et de l'évaluation, RTE

·        Modératrice : Agnès Bénassy-Quéré, Chef économiste, Direction Générale du Trésor

#2 / 9h30-10h30 Retour vers le passé des économies ?

 

Session Natixis, conçue par Patrick Artus, Conseiller économique senior de Natixis, membre du Conseil scientifique du Printemps de l'économie.

La crise de la Covid et la guerre en Ukraine peuvent conduire à un retour des économies vers l'équilibre observé dans les années 1980-1990, très différent de l'équilibre des années 2000-2010.

On verrait alors le retour des raretés (matières premières, transport) et de l'inflation ; une meilleure capacité des salariés à défendre leur pouvoir d'achat et un conflit pour le partage des revenus ; des politiques monétaires luttant à nouveau contre l'inflation et avec les taux d'intérêt plus élevés la fin des bulles sur les prix des actifs et des politiques budgétaires expansionnistes. Ce retour au passé de l'équilibre économique est-il probable ? Quelles seraient ses conséquences économiques, sociales ? Cet équilibre est-il inférieur, en termes de bien-être à l'équilibre sans inflation des années 2000-2010 ?

Intervenant-e-s :

·        Patrick Artus, Conseiller économique senior de Natixis

·        Agnès Bénassy-Quéré, Cheffe économiste, Direction Générale du Trésor

·        Daniel Cohen, Professeur à l'Ecole normale supérieure

·        Philippe Martin, Professeur à Sciences Po, Président délégué du CAE (Conseil d'Analyse Economique)

·        Selma Mahfouz, ancienne directrice de la DARES

·        Modérateur : Thierry Fabre, Rédacteur en chef adjoint, Challenges

#3 / 10h45-11h45

L'entreprise du XXIè siècle : quels leviers de sobriété ?

 

Session OMNES Education, conçue par Catherine Kuzla, Dean Recherche, OMNES Education, membre du Conseil scientifique du Printemps de l'économie

Confrontées à la raréfaction autant qu’au renchérissement des ressources, les organisations n’ont d’autre choix que d’engager un mouvement profond de transformation. Une transformation qui touche à la fois leur fonction de production, mais aussi la façon dont elles s’insèrent dans leur écosystème d’affaires et se mettent en conformité avec une règlementation toujours plus stricte. Mais de quels leviers disposent-elles réellement pour opérer cette mutation ? Comment peuvent-elles être dans l’action plutôt que dans la réaction ? L’entreprise « sobre » est-elle une vue de l’esprit, ou un réel objectif stratégique réalisable ?

Intervenant-e-s :

·        Sylvain Boucherand, Président de la commission environnement du CESE, CEO de B&L évolution (société de conseil aux entreprises pour leur transition écologique), membre d'Humanité et Biodiversité.

·        Valérie Guillard, Professeure, Université Paris Dauphine-PSL

·        Catherine Kuszla, Professeure, ESCE-Omnes Education

·        Bernard Leca, Professeur, ESSEC 

·        Yann Lemoine, fondateur et CEO, Les Biens en commun 

·        Philippe Naccache, Professeur, INSEEC-Omnes Education 

·        Modérateur : Philippe Mabille, Directeur Général, La Tribu

#4 / 12h-13h

Sobriété et efficacité énergétique : quelles différences ??

 

Session LEDa Paris Dauphine - PSL, conçue par Anna Créti, Professeur d’économie, Université Paris Dauphine-PSL, Directrice scientifique de la Chaire Économie du Gaz Naturel et de la Chaire Économie du Climat

Ces deux dimensions de comment "consommer moins ou mieux" sont souvent associées dans les débats courants. Toutefois, sobriété et efficacité énergétique ne sont pas des concepts équivalents. Quelles sont les différences ? Y a-t-il une priorité, dès lors que des cibles en termes d'efficacité énergétique sont inscrits dans la loi ? Qui est concerné ? Et surtout, quelles sont les politiques publiques qui permettent d'atteindre la sobriété, d'une part, et l'efficacité énergétique ?

Intervenant-e-s :

·        Edouard Civel, Chercheur, Ecole Polytechnique

·        Anna Créti, Professeur d’économie, Université Paris Dauphine-PSL, Directrice scientifique de la Chaire Économie du Gaz Naturel et de la Chaire Économie du Climat

·        Yves Marignac, Responsable des analyses prospectives, Negawatt

·        Stéphanie Monjon, Maître de Conférences en Sciences Economiques, Université Paris Dauphine-PSL

·        Modératrice : Dominique Rousset, Journaliste

#5 / 14h-15h

Verdir la régulation bancaire et financière ?

 

Session Les Economiques avec le soutien du Crédit Agricole, conçue par Jezabel Couppey-Soubeyran, Maîtresse de conférences, Université Paris I Panthéon-Sorbonne, Institut Veblen, membre du Conseil scientifique du Printemps de l'économie.

Les pays signataires des Accord de Paris sur le Climat se sont engagés à rendre leurs flux financiers « compatibles » avec les objectifs climatiques du même accord. Les banques françaises ont toutes rejoint les alliances Net Zéro, mais sont encore loin d’être alignées avec l’objectif de neutralité climatique. Les superviseurs ont commencé à verdir leurs exigences d’informations et les modèles à partir desquels ils testent la capacité de résistance des banques à des chocs. Mais pour accélérer la réorientation des flux de financement, les régulateurs ne devraient-ils pas se résoudre à une approche plus volontariste ? Le secteur bancaire et financier est essentiel au financement de la transition écologique mais, dans son orientation actuelle, il contribue au réchauffement climatique, à la dégradation de la biodiversité, à la pollution … C’est aussi sous cet angle et pas seulement sous celui des risques financiers induits par le changement climatique que la régulation financière doit verdir. À quels changements les acteurs du secteur bancaire et financier s’engagent-ils ? De quelles évolutions réglementaires sont-ils demandeurs ? Comment mettre réglementation et la supervision au service de la transition écologique ?

Intervenant-e-s :

·        Philippe Brassac, Directeur général, Groupe Crédit Agricole

·        Jézabel Couppey-Soubeyran, Université Paris 1 & Institut Veblen

·        Julie Evain, Chargée de recherche du pôle Finance, Investissement, Climat, I4CE

·        Thierry Philipponnat, Chef économiste, Finance Watch

·        Modérateur : Stéphane Marchand, Directeur, Rédacteur en chef, Pour L'Eco

#6 / 15H15 6 16H15

 

La sobriété est-elle le cheval de Troie de l'anticapitalisme ? Acte 1

 

#7 /16h15 - 17h45

La sobriété est-elle le cheval de Troie de l'anticapitalisme ? Acte 2

 

Session Xerfi/Ofce, conçue par Olivier Passet, Directeur de la recherche, Xerfi et Xavier Timbeau, Directeur général, OFCE Sciences Po, membres du Conseil scientifique du Printemps de l'économie

Une session fleuve pour débattre de la manière dont différents courants de pensée s'emparent, s'approprient, utilisent, voire manipulent ou prennent en otage la notion de sobriété. Un débat de fond, pluraliste, nécessairement utile.

Intervenant-e-s confirmés en attendant la finalisation du panel :

·        Olivier Passet, Directeur de la Recherche, Directeur des synthèses économiques, Xerfi

·        Xavier Timbeau, Directeur général, Ofce, Sciences-Po

·        Modérateur :

#8 / 18h - 19h30

Enseigner l'économie face aux défis planétaires / Remise du Prix Veblen 2022?

 

"L'économie mondiale n'est pas seule à être en crise; l'enseignement de l'économie l'est aussi", cette phrase tirée d'une lettre ouverte de 70 groupes d'étudiants en économie dans 30 pays publiée en 2014 fait étrangement écho à la situation actuelle. La critique s'est même élargie : en 2018 le Manifeste étudiant pour un réveil écologique dénonce la quasi-absence des enjeux environnementaux dans l'enseignement supérieur. De ces critiques successives sont nés le réseau Rethinking Economics et le collectif étudiant Pour un réveil écologique, qui portent des propositions pour un enseignement permettant de réellement mieux comprendre le monde. Ces débats se sont même institutionnalisés : l'enseignement des enjeux climatiques est une des propositions de la Convention citoyenne et en 2022 Jean Jouzel remet au gouvernement un rapport sur la question qui rappelle celui remis en 2014 par Pierre-Cyrille Hautcoeur sur l'enseignement de l'économie.

Comment ont été reçues ces critiques et quelles transformations ont été opérées ?

Intervenant-e-s :

·        Elena Bernal Rey, coordinatrice de la section francophone du projet Exploring Economics

·        Nicolas Graves, membre de Pour un réveil écologique (à confirmer)

·        Sophie Jallais, Maîtresse de conférences, Université Paris-I Panthéon-Sorbonne (à confirmer)

·        Dominique Méda, professeure de sociologie, Université Paris Dauphine-PSL, Présidente de l'Institut Veblen

·        Modérateur : Julien Hallak, chargé de mission, Institut Veblen

Précède à ce débat la cérémonie de remise du Prix Veblen 2022 en mémoire de Philippe Frémeaux, en présence des co-lauréates :

- Morgane Gonon, doctorante au CIRED et autrice de "Une dette écologique pour fonder les politiques de préservation du vivant : définir un cadre comptable national en durabilité forte adapté à la lutte contre l'artificialisation des espaces naturels"

- Mandie Joulin, doctorante à Télécom Paris et autrice de "Rationaliser la société : Le rapport entre normes techniques et normes politiques dans la pensée du Mouvement Technocratique"

 

Mercredi 19 octobre 2022

Hémicycle du Conseil Economique Social et Environnemental 9, Place d'Iéna 75016 PARIS

#9 / 8h15-9h15

Grands enjeux, impératifs environnementaux : la démocratie à l'épreuve

 

Session Les Economiques, conçue par Pierre-Pascal Boulanger, Président-fondateur des Economiques et du Printemps de l'économie, membre du Conseil scientifique du Printemps de l'économie

Le dernier rapport du GIEC est de moins en moins vu comme alarmiste. L'actualité des catastrophes naturelles, les anormalités climatiques qui se multiplient viennent étayer les prévisions des experts. Le sentiment de l'urgence à agir se développe. Les débats entre partisans de la soutenabilité faible et ceux de la soutenabilité forte sur les mesures à prendre font rage : mesures incitatives ou impératives ? Mais au-delà de ces débats portant sur le type de mesures, une autre question peut-être plus importante se pose : celle des systèmes démocratiques, et de leur aptitude à prendre les décisions qui s'imposent sans trop tarder. Les débats politiques liés au pluralisme ne risquent-ils pas de retarder le passage urgent à un stade décisionnel ? Les impératifs environnementaux ne passent-ils pas au second plan face à des problématiques telles que celle du pouvoir d'achat au rythme des élections ? Comment réaliser les investissements nécessaires à la transition qui nécessitent du temps long quand le temps démocratique est de plus en plus court ? Comment faire face à l'opinion ? Un système autoritaire aurait-il pour autant plus d'atouts pour répondre aux impératifs ?

Intervenant-e-s :

·        Thierry Beaudet, Président du Conseil Economique Social et Environnemental

·        Dominique Bourg, Philosophe, Professeur honoraire, Université de Lausanne

·        François Gemenne, Géopolitologue, Auteur principal du rapport du GIEC, Directeur du HUGO Observatory (sous réserve)

·        Daniel Cohen, Professeur, ENS (sous réserve)

·        Cécile Renouard, Campus de la Transition, Présidente, Directrice scientifique du programme CODEV, ESSEC Business School, Professeure, Centre Sèvres

·        Modérateur : Jean-Marc Vittori, Editorialiste, Les Echos

 

#10 / 9h30-10h30

Le dilemme des banques centrales

 

Session Natixis, conçue par Patrick Artus, Conseiller économique senior de Natixis, membre du Conseil scientifique du Printemps de l'économie

Les Banques Centrales sont, après la crise de la Covid et avec la guerre en Ukraine, confrontées à une situation très compliquée : inflation forte, partie des prix des matières premières, mais qui concerne maintenant les prix de production des entreprises et les salaires ; recul de la croissance avec la perte de pouvoir d'achat des ménages due à l'inflation, avec les difficultés d'approvisionnement, avec le recul de la confiance ; besoin élevé de dépenses publiques et déficits publics restant très importants. Avant la Covid, les Banques Centrales, dans un environnement d'inflation faible, avaient privilégié le soutien de l'emploi, le soutien du financement des déficits publics (ce qu'on a appelé la dominance fiscale) ; aujourd'hui, dans un environnement d'inflation durablement plus forte, que doivent faire les Banques Centrales ? Si elles luttent réellement contre l’inflation, il faudrait une très forte hausse des taux d'intérêt, donc récession et crise des dettes ; si elles ne réagissent pas à l’inflation.

Intervenant-e-s :

·        Patrick Artus, Conseiller économique senior, Natixis

·        Olivier Garnier, Directeur général, en charge des Études et des Relations internationales, Banque de France

·        Isabelle Job-Bazille, Directrice des Études Économiques, Groupe Crédit Agricole

·        Florence Pisani, économiste, directrice de la recherche économique, Candriam

·        Ludovic Subran, Chef économiste, Allianz

·        Modérateur : Guillaume de Calignon, Journaliste, Les Echos

#11 / 10h45-11h45

Sobriété numérique : le temps de la grande désintoxication ??

 

Session OMNES Education, conçue par Julien Pillot, Enseignant-Chercheur en Economie à Inseec Grande Ecole, Directeur Valorisation de la recherche à Omnes Education, membre du Conseil scientifique du Printemps de l'économie

Dire que le numérique a révolutionné notre quotidien est un euphémisme, tant il a contribué - et contribue encore - à modifier en profondeur nos usages ainsi que l'ensemble des techniques de conception, de production et de distribution. Mais, cette société et ce capitalisme du numérique inquiètent au fur et à mesure que progresse notre compréhension de ses impacts structurels sur les plans environnemental et social. Pourvoyeur de solutions concrètes, le numérique fait aussi l'objet d'une exploitation et d'un usage inconsidérés qui se traduit notamment par des tensions alarmantes sur les ressources naturelles et énergétiques que seule une plus grande sobriété des usages pourrait atténuer. Mais des entreprises aux utilisateurs, l'homo numericus est-il prêt à se désintoxiquer ?

 Intervenant-e-s :

·        Raphaël Guastavi, Directeur adjoint à la direction de l'économie circulaire, ADEME

·        Asma Mhalla, Experte tech Policy, Sciences Po

·        Julien Pillot, Economiste, Inseec Grande Ecole

·        Guillaume Pitron, journaliste, auteur de "l'enfer numérique"

·        Modérateur : Thibault Lieurade, Chef de rubrique Economie, The Conversation France

#12 / 12h-13h

Commerce international : déglobalisation ou fragmentation ?

 

Session Académie de Paris avec la Banque de France, conçue par Olivier de Bandt, Directeur de la recherche, DGSEI de la Banque de France, membre du Conseil scientifique du Printemps de l'économie

La pandémie et le conflit en Ukraine ont mis en évidence les risques de l’hyper-mondialisation de la production et de la consommation, ajoutant un nouvel élan aux tendances antérieures (guerre commerciale entre les États-Unis-Chine, crise de l’OMC, montée des populismes). Quelle forme prendra la nouvelle structure des échanges ? Évolue-t-on vers une démondialisation ou différentes formes de fragmentation dans un monde encore plus multipolaire ?

Intervenant-e-s :

·        Olivier de Bandt, Directeur de la Recherche, DGSEI, Banque de France

·        Cécile Cabanis, Directrice Générale Adjoint, Tikehau Capital

·        Juan Carluccio, Conseiller Scientifique, Banque de France, Professeur, Université de Surrey

·        Jacques Creyssel, Président de la commission économie du CESE, Dirigeant de la Fédération du Commerce et la Distribution, Président de la Fédération internationale du Retail, responsable du MEDEF

·        Anne-Célia Disdier, Directrice de recherche INRAE, Professeur, PSE

·        Lionel Fontagne, Professeur, PSE, Conseiller, Direction de l’Économie et de la Coopération Internationale, Banque de France

·        Modérateur : Christian Chavagneux, Editorialiste, Alternatives économiques

#13 / 14h-15h

Vers la rareté de l'eau ?

 

Session Institut pour la Recherche, Groupe Caisse des Dépôts, conçue par Isabelle Laudier, Responsable de l'Institut pour la Recherche, membre du Conseil scientifique du Printemps de l'économie

Le dérèglement climatique, avec ses épisodes de sécheresse et de canicules, pose la question de l’inéluctable raréfaction de la ressource en eau. A cela s’ajoutent des pratiques de consommation intensives en eau, tant dans les secteurs agricole et industriel, que domestique. La préservation de la ressource en eau impose de nombreux défis : comment réduire les impacts sur le cycle de l’eau ? Comment transformer nos pratiques de consommation ? comment gérer la montée des conflits d’usage ? Cette session tentera de d’aborder ces questionnements pour dessiner des pistes d’action.

Intervenant-e-s :

·        François Bafoil, Directeur de recherche émérite au CNRS / CERI-Sciences Po

·        Frédérique Tuffnell, Ancienne députée de Charente-Maritime, Vice-présidente de Ramsar France

·        Pierre Victoria, Président, Platerforme RSE, Vice-Président, Comité 21

·        Modérateur : Isabelle Laudier, Responsable de l'Institut pour la Recherche, Groupe Caisse des Dépôts

#14 / 15h15-16h15

Vers une nouvelle frugalité alimentaire ??

 

Session PSE-Ecole d'Economie de Paris, conçue par Anne-Celia Disdier, Economiste, Directrice de recherche INRAE, Professeur à Paris School of Economics, membre du Conseil scientifique du Printemps de l'économie

Les systèmes agro-alimentaires sont soumis à des risques environnementaux, sanitaires et économiques croissants. La mondialisation a rendu les systèmes agro-alimentaires nationaux interdépendants. La volatilité croissante des prix des matières premières agricoles pèse sur les revenus agricoles et les prix à la consommation. Ceci pose la question de la résilience des systèmes agro-alimentaires, alors que les besoins ne cessent de croître et de se renouveler sous l’effet conjugué des transitions démographiques et alimentaires. Dès lors, comment assurer la sécurité alimentaire des populations et garantir la qualité nutritionnelle de l’offre alimentaire ? Comment évoluent les préférences et comportements des consommateurs ? Quelles stratégies les pouvoirs publics peuvent-ils mobiliser pour répondre aux attentes des consommateurs en matière de transition des systèmes alimentaires ? Autant de questions qui seront abordées au cours de cette session.

Intervenant-e-s :

·        Charlotte Emlinger, Economiste, CEPII

·        Fabrice Etilé, Economiste, Directeur de recherche, INRAE, Professeur, Paris School of Economics

·        Marie Plessz, Sociologue, Chargée de recherche, INRAE, membre du Centre Maurice Halbwachs, Professeur attachée à l'Ecole Normale Supérieure

·        Modérateur :

#15 / 16h30-17h30

Comment faire accepter le coût social de la transition écologique ?

 

Session Les Economiques, conçue par Pierre-Pascal Boulanger, Président-fondateur des Economiques et du Printemps de l'économie, membre du Conseil scientifique du Printemps de l'économie

Si la sobriété est sur toutes les lèvres, les politiques ne peuvent se limiter à sa seule mise en place. La sobriété ne doit s'entendre qu'incluse dans un ensemble plus vaste : celui des politiques à mener pour amorcer sérieusement la transition écologique. Ces dernières ne peuvent passer que par un changement des modes de consommation et par des investissements publics de long terme, investissements qui seront d'autant plus lourds que la décision de s'y atteler sera tardive. Or le temps presse : le dernier rapport du GIEC a sonné l'alarme, et l'actualité illustre chaque jour cruellement cette urgence. Les décisions à prendre doivent donc être rapides. Mais pour financer les investissements publics de long terme, les autorités devront récupérer des recettes fiscales. Se pose donc notamment la question de la taxe carbone.

Comment faire accepter le coût social de la transition écologique ? Son acceptation ne pourra se faire sans justice sociale, sans une répartition équitable des efforts, afin d'éviter que ce ne soit pas ceux qui polluent le moins qui paient le plus.

Intervenant-e-s :

·        Michel Aglietta, Conseiller scientifique, CEPII

·        Katheline Schubert, Professeure d'économie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

·        Sophie Thiéry, Présidente de la commission travail-emploi du CESE, Directrice engagement sociétal chez AESIO, membre de la CFDT

·        Modératrice : Isabelle Moreau, Directrice de la rédaction Pôle social, Agence AEF

Jeudi 20 octobre 2022

Amphithéâtre Paul Painlevé du Conservatoire National des Arts-et-Métiers

292, rue Saint-Martin 75003 ParisM° Arts-et-Métiers (L3 et 11)

#16 / 8h15-9h15

La finance durable peut-elle vraiment servir la sobriété ?

 

Session du Cnam, conçue par Alexis Collomb, Directeur du Département Économie Finance Assurance Banque (Efab), Professeur Titulaire de Chaire - Finance de Marché du Cnam, membre du Conseil scientifique du Printemps de l'économie

Face aux grands défis de notre temps tels que le réchauffement climatique, la détérioration de l'environnement, l'explosion démographique de certains pays ou l'accroissement des inégalités, nos économies modernes ont cherché à multiplier innovations et gains d'efficacité pour pouvoir produire plus tout en consommant moins. Mais force est de constater que ces progrès semblent constamment débordés par l'augmentation de la demande. Dans cette session, nous nous efforcerons de déterminer si la finance durable est capable d'appuyer et de soutenir ce besoin croissant de sobriété, ou si au contraire, elle n'est qu'un leurre qui donnerait bonne conscience à un capitalisme vieillissant refusant de céder sa place à de nouveaux modèles économiques de plus en plus nécessaires face aux défis macroéconomiques précités.

Intervenant-e-s :

Ouverture : Administratrice générale, Conservatoire National des Arts-et-Métiers

·        Alexis Collomb, Professeur du Cnam - Finance de marché

·        Yves Jégourel, Professeur du Cnam - Economie des matières premières et transitions durables

·        Pierre Veltz, Ingénieurr, Chercheur en sciences humaines, Professeur émérite à l’École des Ponts ParisTech

·        Modérateur : Alexis Collomb, Directeur de l’EFAB, Cnam

#17 / 9h30-10h30

Enjeux macro-économiques du changement climatique et des limites planétaires

 

Session Banque de France, conçue par Olivier de Bandt, Directeur de la recherche, DGSEI de la Banque de France, membre du Conseil scientifique du Printemps de l'économie

Le GIEC alerte à nouveau en 2022 sur l’urgence de mettre en œuvre des politiques de lutte contre le changement climatique. La Commission européenne a décidé la fin des émissions nettes de gaz à effet de serre d’ici 2050. Compte tenu de l’hétérogénéité des impacts selon les pays au niveau international, il importe de s’interroger sur les effets macroéconomiques des différentes politiques mises en œuvre non seulement à long terme, mais aussi à court-moyen terme et sur le rôle respectif des gouvernements et des banques centrales.

Intervenant-e-s :

·        Jean Boissinot, Directeur adjoint, Direction de la stabilité financière & Secrétaire général, NGFS, Banque de France

·        Stéphane Dees, Head of Climate Economics Unit, Banque de Fra

·        Sylvie Goulard, sous-gouverneure, Banque de France

·        Selma Mahfouz, ancienne directrice, DARES

·        Katheline Schubert, Professeure, PSE, Chaire changement climatique

·        Modérateur : Olivier de Bandt, Directeur de la Recherche, DGSEI, Banque de France

 

#18 / 10h45 - 11h45

Energies renouvelables : comment gagner en souveraineté ?

 

Session Institut pour la Recherche, Groupe Caisse des Dépôts, conçue par Isabelle Laudier, Responsable de l'Institut pour la Recherche, membre du Conseil scientifique du Printemps de l'économie

Le développement des énergies renouvelables répond d’abord à l’impératif de réduction des émissions de CO2, dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique. Mais dans le contexte de crise énergétique liée à la situation en Ukraine, marquée par la hausse des coûts de l’énergie ou les difficultés d’approvisionnement, la transition énergétique apparaît également comme un levier important de souveraineté énergétique. Quelle est la situation énergétique de la France, de l’Europe ? et quelles stratégies pour accélérer le déploiement des énergies renouvelables ? Telles sont les questions auxquelles la session tentera de répondre.

Intervenant-e-s :

·        Jean-Louis Bal, Président, Syndicat des Energies Renouvelables

·        David Cousquer, Directeur Général et Fondateur, Trendéo

·        Andreas Rüdinger, Chercheur associé au programme Energie-Climat, IDDRI

·        Maria Eugélia Sanin, PhD Economics, Professeur associé, Université Paris Saclay

·        Modératrice : Isabelle Laudier, Responsable de l'Institut pour la Recherche, Groupe Caisse des Dépôts

#19 / 12h-13h

Taxer pour la sobriété ??

 

Session Les Economiques avec Alternatives économiques, conçue par Christian Chavagneux, Editorialiste à Alternatives économiques, membre du Conseil scientifique du Printemps de l’économie

Les politiques fiscales ont un rôle clé à jouer pour inciter entreprises et particuliers à plus de sobriété dans leur consommation d'énergie. Quels sont les bons instruments pour aller dans ce sens ? Comment assurer la justice fiscale et sociale de ces prélèvements ? Comment les rendre acceptables. Voici les questions auxquelles va répondre cette table ronde.


Intervenant-e-s :

·        Mireille Chiroleu-Assouline, Professeur, PSE, spécialiste des questions de fiscalité environnementale

·        Kurt Vandender, chef d'unité fiscalité et environnement, OCDE

·        Modérateur : Aude Martin, Alternatives économiques

#20 / 14h - 15h

Une croissance verte ou un renoncement à la croissance ? Perspectives et choix

 

Session INSEE conçue par Nicolas Carnot, Directeur des études et synthèses économiques, INSEE, membre du Conseil scientifique du Printemps de l'économie

Le débat sur les conséquences du changement climatique peut donner naissance à des positions polarisées, l'une selon laquelle il n'y aurait d'issue que dans une forme de décroissance impliquant une baisse significative du niveau de vie relativement aux standards contemporains, et à l'autre extrême une vision de la « transition » climatique, souvent teintée de techno-optimisme, comme une nouvelle opportunité de croissance et d'emplois. Cette session a pour but de donner des points de repérage dans ce débat : la nécessité de contenir les émissions de carbone, ou plus généralement de préserver l'environnement, implique-t-elle un réajustement des perspectives de croissance ou une rupture plus fondamentale, peut-on donner des ordres de grandeur et distinguer selon les horizons de court, moyen et long terme ? Dans quelle mesure ces scénarios dépendent-ils des politiques publiques nationales et globales ? Faut-il, plus fondamentalement, réinterroger la notion même de croissance et la mesure de celle-ci, pour rendre compte des transformations qui se profilent ?

Intervenant-e-s :

·        Marc Fleurbaey, Professeur, PSE, Directeur de recherche CNRS

·        Nathalie Girouard, Manager de l'IPAC, Cheffe de division, OCDE

·        Katheline Schubert, Professeure d'économie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

·        Modérateur : Nicolas Carnot, Directeur des études et synthèses économiques, INSEE

 

#21 / 15h15-16h15

La technologie peut-elle nous aider à davantage de sobriété ?

 

Session Les Economiques, conçue par Pierre-Pascal Boulanger, Président-fondateur des Economiques et du Printemps de l'économie, membre du Conseil scientifique du Printemps de l'économie

Intervenant-e-s :

·        Matthieu Glachant, Professeur d'économie, MINES ParisTech, Université PSL, Directeur, CERNA - Centre d'économie industrielle

·        Dominique Méda, Université Paris Dauphine-PSL 

·        Julien Pillot, Enseignant-Chercheur en Economie à Inseec Grande Ecole, Directeur Valorisation de la recherche à Omnes Education

·        Modérateur : Guillaume de Calignon, Journaliste, Les Echos

 

#22 / 16h30-17h30

Sobriété et politiques industrielles et commerciales stratégiques

 

Session Les Economiques avec le CEPII, conçue par Michel Fouquin, Conseiller, CEPII

Crise financière, pandémie et guerre en Europe ont révélé les fragilités de la mondialisation libérale, de plus le réchauffement climatique s’impose comme l’urgence des décennies à venir. Comment les industries peuvent–elles s’adapter à ces nouvelles donnes pour assurer la sécurité des approvisionnements, limiter les gaspillages de toutes sortes, et réduire la dépendance vis-à-vis de l’extérieur dans les domaines clés.
On a choisi de présenter quelques cas emblématiques de ces thèmes : le textile sur la fast fashion et la délocalisation, la filière pharmaceutique et les problèmes d’accès de tous au meilleur prix de la santé, la sécurité des approvisionnements et la réduction de la dépendance aux énergies fossiles, enfin comment repenser les chaines de valeur.

Intervenant-e-s :

·        Pascal Morand, Président Exécutif de la Fédération de la haute couture et de la mode

·        Aude Sztulman, Maître de conférences et chercheur au Laboratoire d’Economie de Dauphine

·        Cyrille Poirier Coutansais, Directeur de recherches au Centre d’Études Stratégiques de la Marine, rédacteur en chef de la revue Études Marines

·        Vincent Vicard, Adjoint au directeur du CEPII

·        Modérateur : Michel Fouquin, Conseiller du CEPII

#23 / 18h-19h30

Energie : marché ou planification-s ?

 

Session APSES, conçue par

La planification indicative, mise en œuvre par le commissariat général au Plan, était centrale dans l'après-guerre. Dans le domaine énergétique, ce n'est pas un hasard, si EDF et GDF, grands groupes énergétiques français, ont été créés par la loi de nationalisation de l'électricité et du gaz du 8 avril 1946, avec pour objectif notamment de faire face au rationnement énergétique.

Avec l'introduction des instruments de marché, la planification était devenue secondaire. Mais depuis peu, cette dernière est à nouveau envisagée dans le cadre de la réfection des centrales nucléaires et du développement de cette source d'énergie.

Finalement, dans quels domaines et comment doit-on envisager la planification dans un processus plus global en lien avec la transition énergétique ?

Doit-on imaginer par exemple de renationaliser certaines entreprises ? Quelle place resterait-t-il alors aux marchés ?

Intervenant-e-s :

·        Christian de Perthuis, économiste, Professeur à l'université Paris-Dauphine-PSL, fondateur de la chaire Energie du climat

·        Thomas Reverdy, Professeur des Universités en Sociologie Industrielle à Grenoble-INP

·        Modératrice : Catherine André, Rédactrice en chef adjointe à Alternatives Économiques, cofondatrice et directrice éditoriale de Vox Europe

 

·        Vendredi 21 octobre 2022

Amphithéâtre du Campus Eiffel, OMNES Education

10 rue Sextius Michel 75015 Paris

#24 / 8h15-9h15

La Fin du diktat du PNB : vers un Revenu National Soutenable ?

 

Session Les Economiques, conçue par Sylvie Faucheux, Professeur, Directrice des Projets et de la Prospective, Université Paris Panthéon Assas, 1ère présidente fondatrice de European Ecological Economics Association, membre du Conseil scientifique du Printemps de l'économie

Si le PNB avait déjà été dénoncé dès les années 1950 comme insuffisant, voire trompeur pour mesurer le progrès des sociétés, de nombreuses avancées se sont faits jour depuis l'émergence du concept de Développement Durable pour définir et estimer ce qui pourrait être appelé un Revenu National Soutenable prenant en compte les dégradations environnementales ou sociétales. Mais il aura fallu attendre l'entrée dans le deuxième millénaire, avec son lot de catastrophes écologiques et sanitaires, pour que l'on puisse espérer un tel changement.

Intervenant-e-s :

Ouverture : José Milano, Directeur Général, OMNES Education

·        Clément Morlat, Directeur, CERCES (Cercle des Comptables Environnementaux et Sociaux)

·        Martin O'Connor, Professeur d'Economie, Université Paris Saclay

·        Walter Radermacher, Directeur Général, Eurostat

·        Alexandre RAMBAUD, maître de conférences, Chaire comptabilité écologique, AgroParisTech-CIRED, chercheur associé, Université Paris-Dauphine

·        Modératrice : Sylvie Faucheux, Professeur, Université Paris-Panthéon-Assas

 

#25 / 9h30-10h30

Consommation vs. sobriété : quel est le rôle de la publicité ?

 

Session Institut Veblen, conçue par Mathilde Dupré, Co Directrice de l'Institut Veblen

La publicité aujourd'hui alimente-t-elle une consommation insoutenable ? La question avait été soulevée en France par la Convention citoyenne pour le climat, à l'origine de plusieurs propositions pour réglementer les supports et interdire certaines publicités pour des produits polluants. Assez largement délaissé par les économistes, le débat sur le rôle économique de la publicité ne doit-il pas être relancé ? Comment appréhender aussi les coûts cachés pour la société (sanitaires, environnementaux, sociaux) liés à cette activité aujourd'hui faiblement régulée ?

Pour en discuter, seront notamment utilisés les travaux de Maximilien Nayaradou sur l'impact de la régulation de la publicité sur la croissance économique et de Thierry Libaert, co-auteur notamment en 2020 d'un rapport « Publicité et transition écologique » commandité par le Ministère de la Transition écologique.

Intervenant-e-s :

·        Mathilde Dupré, Co-directrice, Institut Veben, Administratrice de l'association Communication et Démocratie

·        Thierry Libaert, Professeur des universités, membre du Comité Économique et Social Européen

·        Maximilien Nayaradou, Directeur Général, Finance Innovation (sous réserve)

·        Modératrice :  Marie Viennot, journaliste au service économie de la rédaction de France Culture (sous réserve)

 

#26 / 10h45-11h45

Planification écologique : le retour d'un État régulateur pour un modèle économique soutenable ?

 

Session France Stratégie, conçue par Hélène Garner et Mathilde Viennot, membres de l'équipe Soutenabilités, France Stratégie

La crise des gilets jaunes a été révélatrice d'un épuisement écologique, social, économique et politique. Les instruments économiques traditionnels (la taxe carbone, mais aussi les nouvelles normes environnementales comme les ZFE, la politique monétaire, etc.) peinent à répondre à l'urgence environnementale de bifurcation de notre modèle de développement (difficile de sortir du paradigme de la croissance, même verte) mais surtout se heurtent à des contraintes sociales fortes et à une défiance démocratique majeure.

Le but de cette session est de questionner la capacité régulatrice de l'État planificateur pour réussir une transition qui soit à la fois durable, systémique et légitime. De quels outils dispose l'État pour faire converger intérêts privés et intérêts collectifs ? Comment asseoir sa légitimité et son efficacité sur de nouvelles formes de régulation au service d'un modèle de développement soutenable à la fois du point de vue écologique, social, et démocratique ? Quel rôle pour la science économique dans cette évolution de l'action et des missions de l'Etat ?

Intervenant-e-s :

·        Marion Cohen, Consultante spécialiste de la transition écologique, Co-fondatrice de la plateforme The over economy

·        Mathilde Dupré, Co-directrice, Institut Veblen

·        Cédric Durand, Professeur d'Economie Politique, Université de Genève

·        Eric Monnet, Professeur, Ecole d'Economie de Paris, Directeur d'études, EHESS

·        Modération : Hélène Garner, Directrice de département, équipe Soutenabilités, France Stratégie

 

#27 / 12h-13h

Réduire le temps de travail, un outil de sobriété ??

 

Session PSE Les Economiques, conçue par Philippe Askénazy, Directeur de recherche CNRS, ENS, Chercheur à l’École d'économie de Paris, membre du Conseil scientifique du Printemps de l'économie

Si la proposition in fine rejetée par la Convention Citoyenne pour le climat « réduire le temps de travail sans perte de salaire dans un objectif de sobriété et de réduction de gaz à effet de serre » a pu surprendre, elle n’était que l’illustration d’idées portées à travers la plupart des économies avancées. Cette table ronde s’interrogera sur les analyses scientifiques de la pertinence de la RTT comme outil de sobriété.

Intervenant-e-s :

·        Bénédicte Apouey, Professeure, Ecole d'économie de Paris, Chargée de recherche, CNRS

·        Andrea Garnero, Economiste du travail, Direction de l'Emploi, du travail et des affaires sociales, OCDE, Chercheur associé, Université Libre de Bruxelles

·        Jean-Marie Harribey, Maitre de conférences, Université de Bordeaux. membre des économistes atterrés)

·        Modérateur : Philippe Askénazy, Directeur de recherche CNRS, ENS, Chercheur à l’École d'économie de Paris, membre des Economistes Atterrés

·         

#28 / 14h-15h

Peut-on imposer la sobriété aux économies en développement ?

 

Session Les Economiques, conçue par Bénédicte Tassart, Chef du Service International, RTL, membre du Conseil scientifique du Printemps de l'économie

« Qui sommes-nous pour dire aux Chinois : pardon mais vous n’avez pas le droit de vous climatiser ? » interroge le PDG de TotalEnergies...Alimentation, énergie, industrie...Mixer transition climatique et croissance des pays les plus fragiles, nourrir les populations sans les céréales russes...La sobriété doit-elle être appliquée aux marchés de demain en Afrique et en Asie. ?

Intervenant-e-s :

·        Christiane Cabasset, docteure en géographie, ancienne directrice adjointe de l’Institut de recherche sur l’Asie du Sud-Est contemporaine (IRASEC, CNRS / MEAE) à Bangkok (2018-2022) auquel elle reste associée, ainsi qu’au Centre Asie du Sud-Est (CASE)

·        Adam Dicko : entrepreneuse sociale et activiste du Mali, directrice exécutive de l’Association des Jeunes pour la citoyenneté active et la démocratie (AJCAD-Mali)

·        Mamadou Fall Kane :  conseiller énergie auprès du président du Sénégal, Macky Sall 

·        Rémy Rioux, Directeur général de l’AFD, Agence Française de Développement (sous réserve)

·        Najat Vallaud-Belkacem, ancienne Ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Directrice du Bureau France de l’ONG ONE (organisation mondiale de lutte contre l’extrême pauvreté et les maladies évitables), Présidente du conseil stratégique de la Tent Fondation, Présidente de France Terre d’asile

·        Modérateur : Bénédicte Tassart, Chef du Service International, RTL

 

#29 / 15h15-16h15

La sobriété peut-elle être le coeur d'un système économique alternatif ?

 

Session Les Économistes atterrés, conçue par Dominique Plihon, professeur émérite, Université Sorbonne Paris Nord, membre du collectif des Economistes Atterrés, membre du Conseil scientifique du Printemps de l'économie

La sobriété joue un rôle central dans les travaux récents sur la transition écologique, notamment la transition énergétique (Ademe, NégaWatt, RTF). Définie a priori comme « une démarche de modération de la consommation et de la production », la sobriété n’implique-t-elle pas plus fondamentalement un projet de société alternatif avec :

·        Un nouveau paradigme de consommation et une adaptation des modes de vie

·        Une transformation de l’appareil de production et de son fonctionnement

·        Une nouvelle articulation de la demande et de l’offre donnant la priorité à la satisfaction des besoins fondamentaux ?

Cette session aura ainsi pour objet de déterminer si, pour satisfaire aux impératifs de la bifurcation écologique, la sobriété doit conduire non seulement à améliorer l’efficience des processus de production et de consommation, mais également à les réinterroger, voire à les remettre en cause.

Intervenant-e-s :

·        Mireille Bruyère, maitresse de conférences, Université de Toulouse, membre du collectif des Economistes Atterrés

·        Patrick Jolivet, Directeur des études socio-économiques, Ademe

·        Dominique Méda, professeure de sociologie, directrice de l’IRISSO, Université Paris-Dauphine, présidente de l’Institut Veblen

·        Modérateur : Dominique Plihon, Dominique Plihon, professeur émérite, Université Sorbonne Paris Nord, membre du collectif des Economistes Atterrés

#30 / 16h30-17h30

Qu'est-ce qu'une société sobre ?

Regards d'historiens, anthropologues, économistes

 

Session Les Economiques avec l'EHESS, conçue par Jean-Yves Grenier, Directeur d'études, EHESS, membre du Conseil scientifique du Printemps de l'économie

L’objectif de cette session est de confronter la façon dont l’anthropologie, l’histoire et l’économie définissent la notion de sobriété. Au regard de ces trois disciplines, que veut dire une société « sobre », économe, voire frugale ? Chaque société, qu’elle soit ancienne ou contemporaine, post-industrielle ou traditionnelle, expérimente un rapport particulier à la gestion des ressources naturelles, à la mobilisation de l’énergie nécessaire à leur fonctionnement, ainsi qu’à la définition de ce qui constitue les besoins humains, essentiels ou non. C’est à la compréhension de ces différences que cette session est consacrée ainsi qu’aux enseignements que nous pouvons en tirer pour nos sociétés qui peinent tant à inventer la sobriété.

Intervenant-e-s :

·        Jean-Baptiste Eczet, Anthropologue, Maître de conférences, EHESS

·        Jean-Yves Grenier, Historien, Directeur d'études, EHESS

·        Franck-Dominique Vivien, Professeur d'économie, Université de Reims

·        Modérateur :

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Oct
18
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Lieu de l'événement
Conseil Economique Social et Environnemental. 9, Place d'Iéna, 75016

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