La journée sera divisée en trois parties :

1/ Etat des lieux : Les enjeux de la santé environnementale pour la Chimie seront exposés par deux institutions internationales faisant autorité, le Programme des Nations-Unies pour l’Environnement et l’Agence Européenne de l’Environnement. Trois regards viendront compléter cet état des lieux : un chercheur en pointe sur le changement de paradigme toxicologique (Rémy Slama), une chercheuse en sciences sociales dont les travaux suivent de près les évolutions de la chimie française (Laura Maxim) et un expert en toxicologie issu de l’industrie (Pascal Isnard).

2/ Eco-conception : La chimie est potentiellement porteuse de solutions à toutes les étapes du cycle de vie des produits ; en amont, par l’élaboration de molécules plus sûres ou de procédés plus économes et à moindre impact, en aval, par la remédiation des sites pollués ou l’épuration des effluents, et aussi tout au long de la chaîne par le recyclage, la substitution, l’écologie industrielle, les techniques d’analyse, etc. Nous avons choisi de mettre l’accent sur l’amont, tout en proposant une diversité de retours d’expériences puisés dans le monde académique comme dans le monde industriel.

3/ Chimie et société : La chimie n’est pas seulement une science ou une série de techniques industrielles, c’est aussi un marché. C’est donc à double titre que les usagers de la chimie que nous sommes tous peuvent influencer son rôle, son cahier des charges et son avenir. Par ailleurs, l’industrie chimique est aussi un employeur et, là aussi, de la nécessité de protection des travailleurs et du dialogue social surgissent des opportunités pour le mieux-disant sanitaire et écologique. Cette partie propose donc d’apprendre de l’expérience du Massachussetts tandis qu’une table ronde explorera quelques pistes d’influence positive sur la chimie émanant de la société civile.

Les Rencontres Chimie – Santé environnementale se veulent un événement ouvert sur l’international, ce que reflètent le choix des orateurs et la traduction simultanée en anglais. C’est aussi un événement implanté localement et volontairement à Lyon, capitale de la chimie française ; c’est pourquoi nous avons veillé à ce que la recherche et l’industrie rhônalpines y soient significativement représentées.