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Du 28 juin 2008 au 31 décembre 2008
Requin -baleine, le destin d'un géant

Événement grand public / Lieu : Boulogne sur mer - France
Requin-baleine, le Destin d’un Géant
Une Exposition Photos d’Alexis ROSENFELD
Jusqu’à fin 2008
à NAUSICAA


Jusqu’à fin 2008, NAUSICAA, le Centre National de la Mer, propose au grand public de venir découvrir l’Exposition Photos d’Alexis ROSENFELD sur les requins-baleines. Ce photographe sous-marin, qui sillonne les mers depuis plus de 15 ans, raconte ici en images sa rencontre avec le requin-baleine, ce géant des mers qui se trouve de plus en plus menacé par les pêcheurs convoitant son aileron ou sa chair.



Une Exposition Photos à découvrir à NAUSICAA
NAUSICAA a décidé de mettre à l’honneur, au sein de son exposition, les travaux d’Alexis ROSENFELD. Ainsi, de nombreuses photos époustouflantes de requins-baleines ornent à présent l’une des galeries du Centre de la Mer. A peine la plongée entamée dans « l’Observatoire sous-marin », à peine son souffle retrouvé suite à la rencontre inoubliable avec les requins, à peine emmagasinées toutes ces visions extraordinaires des poissons colorés du lagon, l’œil du visiteur se retrouve happé par ces clichés à couper le souffle. Flânant, la tête encore toute remplie d’images féeriques de l’Observatoire sous-marin, le visiteur se fait surprendre à un détour par un requin-baleine énorme, nageant sur le mur noir du couloir. Ici commence l’exposition du photographe Alexis ROSENFELD...

La décision de se lancer sur les traces de ce géant des mers a entraîné ce photographe au large des côtes de Djibouti, ce petit pays d’Afrique de l’Est situé sur la côte, au bord de la Mer Rouge. C’est un des lieux, avec Madagascar, la Tanzanie et les Seychelles, où se réunissent parfois, à certaines époques de l’année, les requins-baleines. Ainsi, Alexis ROSENFELD a effectué de nombreuses sorties en mer afin de pouvoir prendre ces somptueux clichés au cours de plusieurs missions de marquage de requins effectuées par des scientifiques de l’association MEGAPTERA tentant de recenser les populations.



Portrait du photographe Alexis ROSENFELD
Initialement spécialisé dans les « machines plongeantes » de type sous-marins ou robots, Alexis ROSENFELD ne refuse pas pour autant les longues heures d’attente patiente parfois récompensées par la vue d’un animal marin. Des grands requins aux baleines à bosse, en passant par les dauphins du monde entier, il a su immortaliser ces rencontres uniques. Son travail, sur les bébés baleines des îles Australes ou sur les dauphins à long bec de Mer Rouge, compte parmi les plus remarquables dans la prise de vue des cétacés. Grand voyageur, passionné par l’Afrique, il aime par dessus tout Madagascar : ses lumières, ses paysages et ses habitants. Il est également tombé sous le charme d’une Polynésie aux mille visages qu’il a déjà présentée aux visiteurs de NAUSICAA en 2005 lors du 14ème Festival des Images de Mer. Ses clichés sont autant d’invitations au voyage et à la contemplation loin du bruit et des hommes pressés des mégapoles. Motus minuscules ou grands prédateurs mais aussi baleineaux, tortues, poissons de récifs ou tikis immergés dans les profondeurs tièdes d’un lagon, c’est de quiétude et de vie sauvage que nous parlent ses carnets de voyage. Tour à tour scaphandrier, moniteur de plongée et instructeur dans la préparation des mélanges de gaz des bouteilles de plongée, il devient ensuite photographe. Il travaille donc depuis des années sous l’eau et publie ses reportages et ses images dans la presse du monde entier. Il a également été co-fondateur puis dirigeant, pendant cinq ans, de l’agence Photoceans. Fourmillant d’idées, perpétuellement en quête de nouveauté, travailleur acharné, Alexis ROSENFELD refuse le qualificatif d’artiste, il préfère se définir comme un « témoin privilégié de la beauté du monde ».

A la découverte du requin-baleine
Face ventrale blanche, face dorsale bleue à la fois rayée et tachetée de blanc, le requin-baleine ou Rhincodon Typus, est le plus grand requin encore en vie et le plus grand poisson du monde. 12 mètres commencent déjà à être une belle taille pour ce requin même si des individus isolés de taille encore plus impressionnante ont déjà été observés. Très imposant, ce géant peut peser facilement plus de 10 tonnes. Pourtant, si sa taille est effrayante, l’animal est totalement inoffensif… Toutefois, pas pour tout le monde, car si l’homme n’a absolument rien à redouter de cet animal marin, si les plongeurs peuvent s’aventurer sans crainte face à ce géant des mers, il n’en va pas de même pour les organismes planctoniques, mollusques, crustacés… qu’il avale avec une gloutonnerie remarquable. Il ouvre grand sa gueule aux 300 rangées de dents minuscules et filtre l’eau pour engloutir son repas quotidien. Cet immense filtre biologique, de près de 1,5 mètres de large, lui permet de brasser une impressionnante quantité d’eau par heure. Grand voyageur, il est présent dans de nombreuses eaux tropicales qu’il parcourt lentement, à une vitesse d’environ 3 km/h (5 km/h tout au plus), afin de trouver de la nourriture. Il évolue parfois loin des côtes, se laissant souvent porter par les courants, mais il peut descendre très rapidement à plus de 1000 mètres de fond. Cependant, du fait de la disparité géographique de l’espèce et de l’étendue de ses migrations, le requin-baleine reste un mystère pour les scientifiques qui ne connaissent pas encore avec certitude son mode de reproduction ni son cycle de vie.

Une espèce menacée
Si l’exposition des photos d’Alexis ROSENFELD se veut source d’émerveillement pour le visiteur, elle a aussi pour vocation de l’interpeller et de lui faire prendre conscience de la menace qui pèse sur cet animal majestueux. Inscrite sur la liste de la « CITES » (Convention sur le commerce International des Espèces de faune et de flore sauvages menacées d’Extinction ou « Convention de Washington »), cette espèce doit être sauvegardée. En effet, ce requin, comme beaucoup d’autres, est chassé par les pêcheurs pour son aileron ou sa chair qui peuvent être revendus à des centaines de dollars en Asie. Ainsi, afin de combattre ce fléau et de protéger l’espèce, de nombreux scientifiques se mobilisent pour étudier les populations de requins-baleines. L’idée est de suivre leurs déplacements en identifiant les individus. Par exemple, MEGAPTERA, l’association avec laquelle Alexis ROSENFELD s’est associée pour prendre ses clichés, opère à Djibouti et à Madagascar. Créée en 1998, cette association française a pour but la connaissance, l’observation et la préservation des mammifères marins en général et du requin-baleine en particulier. Son président Michel VELY, Bruno PARDIGON de la Marine Conservation Society de Djibouti, et un groupe de scientifiques pluridisciplinaires marquent les requins d’un aplat jaune fluo et d’un numéro afin de les recenser. Toutefois, l’aide des plongeurs amateurs est souvent sollicitée : une photographie du flanc gauche de l’animal, juste derrière les branchies, permet également de reconnaître les individus avec certitude et d’élargir ainsi la base de données. Nombreuses sont donc les initiatives pour la préservation de cette espèce dont la population tend à diminuer. C’est aussi un des messages que NAUSICAA souhaite transmettre à son public par cette exposition.

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