Une entreprise croît et se développe par la prise de risque dans l’innovation technique, dans les nouvelles pratiques commerciales ou productives. Les préoccupations de l’entrepreneur peuvent le pousser à se concentrer sur la gestion privilégiée de certains de ses risques (financiers, environnementaux, légaux,..) tout en en reléguant d’autres à des priorités secondaires (transmission, image, capital relationnel). Tant du point de vue économique, social, humain, médiatique que territorial, la stabilité de notre environnement économique et social est directement liée à notre capacité à anticiper et contrôler notre prise de risque dans la durée.

De la même manière, la crise, situation d’urgence combinée à un grand pouvoir de déstabilisation, qu’elle provienne de l’extérieur de l’entreprise (grippe aviaire, crise bancaire...) ou de l’intérieur de celle-ci (incendie, crise sociale…), est un événement redouté qu’il convient d’anticiper et de se préparer à gérer. Elle demande une vision globale spatiale et temporelle, une improvisation raisonnée, une connaissance fine du milieu et des moyens et une grande capacité d’adaptation des gestionnaires.

La résilience de nos entreprises aux aléas et aux crises est un enjeu partagé par le dirigeant, les salariés mais aussi les pouvoirs publics et le citoyen. De notre capacité à encadrer nos ambitions et nos craintes naîtra la société de demain.

Comment une entreprise peut-elle et doit-elle prendre en compte ses risques ? Comment les prévenir ? Que faire en cas de crise ?

Risques d’entreprises et gestion de crise ! Voilà la thématique et les débats que vous propose le CNRI à travers des témoignages et des retours d’expériences.