L’homme en se multipliant s’impose à l’écosystème naturel qu’il modifie profondément pour le développement des sociétés qu’il a conçues.
Lui-même est au cœur d’une planète qui a ses propres contraintes héritées de son histoire cosmique et géologique. Sans en connaître ou sans en réaliser pleinement les raisons, on assiste à une érosion de la diversité du vivant et à un changement de statut de l’eau douce qui abreuve tous les êtres vivants.

Dans certaines régions du monde, la situation est préoccupante et risque de desservir la destinée d’une partie des sociétés qui y vivent. Jamais nous n’aurons eu autant besoin de la connaissance scientifique et technique pour concilier la vie de l’homme avec celle qui l’entoure et dont il fait partie intégrante.

Il faut connaître et analyser l’histoire des grandes crises qu’a connues notre terre, savoir d’où l’homme est issu, comprendre ce que sont les richesses de vie diverse animale et végétale qui nous entoure, comment l’homme peut en tirer profit sans que celle-ci ne meure en silence, sans que les ressources en eau à la base même de l’apparition de la vie ne s’épuisent dramatiquement. C’est pourquoi ces deuxièmes tables rondes de l’Arbois sont consacrées à la biodiversité et à l’eau, toutes deux indissociables et menacées.