Jacqueline Goy revient sur la découverte de l'anaphylaxie.
Sur ses bateaux, le Prince Albert Ier a observé que « les matelots qui avaient voulu s’emparer de ces animaux (les Physalies), avaient ressenti une douleur si violente qu’elle avait quelquefois amené une syncope ; le bras atteint avait subi une parésie (paralysie) pendant quelques jours. Il y avait lieu de penser qu’un venin était en jeu.»
L’animal redouté, le cnidaire Physalia physalis, vit à la surface de l’eau grâce à un flotteur rempli de gaz, il possède de longs tentacules recouverts de cellules urticantes, les cnidocytes, contenant un micro-harpon barbelé servant à inoculer une toxine très virulente à la manière d’une minuscule seringue.
A bord de la Princesse Alice II, le Prince invite un physiologiste, Charles Richet, membre de l’Académie de médecine, à travailler avec ....
Jacqueline Goy a consacré toute sa carrière à l’étude des méduses, d’abord en Méditerranée puis jusqu’en Antarctique. L’observation directe grâce aux sous-marins de recherche comme Cyana, a été prépondérante pour comprendre le comportement d’espèces aussi fragiles que les méduses.
Elle a également collaboré au Traité de Zoologie dirigé par P.-P. Grassé, publié de nombreux ouvrages et participé à l’élaboration d’expositions sur les méduses ou sur d’autres sujets contribuant ainsi à faire mieux connaître la mer et les animaux qui la peuplent.
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