L’évapotranspiration correspond à l’émission de vapeur d’eau dans l’atmosphère depuis le sol et la surface des végétaux. Elle s’exprime en millimètre d’eau évaporé, de la même manière que la pluviométrie.
On distingue deux phénomènes naturels qui rejettent de l’eau dans l’atmosphère :
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Au même titre que la photosynthèse, l’évapotranspiration des plantes a lieu en continu. La pluviométrie dépend quant à elle d’autres paramètres liés aux conditions météorologiques (pression atmosphérique, vent, etc.).
Enfin, l’évaporation permet aux plantes de mettre en place le mécanisme de montée de sève dans les vaisseaux.
Bien qu’opposées, pluviométrie et évapotranspiration sont liées. L’eau de pluie tombe des nuages pour rejoindre la terre et s’infiltrer dans les sols, avant d’être à nouveau captée dans l’air. Ce cycle particulier est dépendant de plusieurs paramètres.
En cas de fortes températures, l’évaporation directe de l’eau arrivant au sol est forte. C’est ce qui se passe en été. Les eaux des orages n’ont pas toujours le temps de pénétrer dans les sols.
De même, plus l’air est sec, plus l’eau s’évapore vite. Il s’agit du gradient d’humidité qui contribue à accentuer le phénomène d’évapotranspiration.
Enfin, la capacité de transpiration des plantes à libérer l’eau qu’elles ont captée va grandement influencer le cycle d’évaporation de l’eau.
Ces phénomènes expliquent pourquoi la végétation améliore l’humidification de l’air.
L’évapotranspiration globale résulte de plusieurs paramètres interdépendants : climat, nature du sol, type de végétation, techniques de cultures, saison, etc.
L’évapotranspiration ne présente que des impacts positifs sur les milieux naturels et les populations.
Elle joue un rôle capital en hydrologie, en agriculture et en horticulture. C’est également sur base de ce phénomène que le calcul de la demande mondiale en eau est réalisé à travers la formule de Penman.
En été, se rendre dans un parc ou en forêt fait partie des meilleurs moyens de perdre naturellement quelques degrés. Vous restez à l’abri des rayons du soleil, mais surtout vous bénéficiez d’un taux d’humidité plus important qui contribue à réguler les températures et à rafraichir l’air.
Bon à savoir : Si vous songez à installer une climatisation dans votre maison, sachez qu’un chêne adulte transpire jusqu’à 1 000 litres d’eau par jour. Planter un arbre vous offrira un bien meilleur rendement !
À la suite des canicules de ces dernières années, les pouvoirs publics revoient aujourd’hui leur positionnement quant à la plantation d’arbres dans les agglomérations et sur les bords des routes. La végétation permet de lutter efficacement contre les ilots de chaleur.
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Certaines régions de France souffrent pendant l’été de vagues de chaleur combinées à de violentes inondations. Les végétaux réduisent ce risque puisqu’ils captent l’eau avant de la renvoyer vers l’atmosphère. L’eau ruisselle moins sur un tapis végétal que sur des sols nus ou imperméabilisés.
Ce constat explique que les sols perméables réinvestissent les agglomérations, notamment à travers la création de parkings écologiques.
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