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Actu-Environnement

L’assainissement non collectif : principes

L’Assainissement Non Collectif Actu-Environnement.com - Publié le 19/10/2009
L’Assainissement Non Collectif  |    |  Chapitre 1 / 6
Appelé aussi assainissement autonome, l’assainissement non collectif désigne les dispositifs individuels de traitement des eaux domestiques. Les habitations qui ne sont pas desservies par un réseau de collecte des eaux usées doivent traiter elles-mêmes leurs eaux usées sur leur parcelle avant de les rejeter dans le milieu naturel.
Les systèmes d’ANC traitent deux types d’eau usée : les eaux grises (lavabos, cuisine, lave-linge, douche…) et les eaux vannes, c’est-à-dire les eaux des toilettes. Les eaux pluviales en sont exclues, leur débit irrégulier risquerait de perturber le fonctionnement des équipements.
Ces eaux usées, très polluées, peuvent être source de nuisances environnementales et de risques sanitaires importants. Micro-organismes pathogènes, matières organiques, matière azotée, phosphorée ou en suspension y sont en effet contenues. L’assainissement non collectif vise à prévenir plusieurs types de risques, qu’ils soient sanitaires (contaminations virales, bactériennes et parasitaires suite à un contact avec des eaux polluées) ou environnementaux (contamination des sols et des nappes phréatiques, eutrophisation des cours d’eau…). En France, on estime que 10 à 15 % du parc actuel présentent un danger immédiat pour l’environnement ou la santé publique. Pire : 80 % du parc serait obsolète.

Les différentes étapes de traitement

Un système d'assainissement comprend plusieurs étapes. Après la collecte, les eaux usées domestiques sont prétraitées dans une fosse étanche (fosse toutes eaux) qui assure la décantation des matières en suspension dans les eaux collectées, la rétention des flottants et une première étape de dégradation. Pour bien fonctionner, cette fosse doit être ventilée afin d'apporter l'oxygène aux micro-organismes. Les eaux usées sont ensuite acheminées vers le traitement. L’élimination de la pollution est obtenue par dégradation biochimique des eaux grâce au passage dans un réacteur naturel constitué soit par un sol naturel, soit par un sol reconstitué (massif de sable).
Une fois les eaux dépolluées, il faut s’en débarrasser. La solution la plus courante est l'épandage. Si le sol ne permet pas une bonne infiltration, il faut recourir à un autre dispositif comme le rejet dans un cours d’eau par exemple.

Pour une installation de qualité

Un tel système s'élève à quelques milliers d’euros, pose comprise. Sa durée de vie est d’une vingtaine d’années, mais cela est très variable selon la qualité de la conception et de l’entretien. Il est recommandé de réaliser une étude de parcelle avant la réalisation de l’installation. Cela permet de déterminer le type de sol (et donc le type d’installation adapté), le dimensionnement et l’implantation. Il faut par exemple maintenir l’équipement en dehors de toute zone de circulation ou de stationnement de véhicule, loin des arbres et autres plantations et garantir la perméabilité du sol.

© Tous droits réservés Actu-Environnement
Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur.

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