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Actu-Environnement

Principe de base de l’éco-construction

La performance énergétique des bâtiments Actu-Environnement.com - Publié le 22/09/2008
La performance énergétique des bâtiments  |    |  Chapitre 7 / 11
Globalement, plusieurs grands principes se dégagent des différents labels d’éco-construction développés en France et à l’étranger. Chacun prend plus ou moins d’importance dans chaque label. toutefois, mis en œuvre en dehors de toute certification, ils peuvent constituer une première approche dans le cadre d’une réflexion sur un projet d’éco-construction ou d’éco-rénovation.

Concevoir selon les conditions climatiques locales

Il s’agit de concevoir le bâtiment avec du bon sens. Il faut bien connaître le terrain, son orientation, ses dénivelés, les bâtiments voisins et adapter le projet à ces contraintes. Le climat est également à connaître : orientation des vents, course du soleil, végétation, température min et max, humidité.
Au final, l’orientation de la maison doit privilégier la façade sud afin de capter un maximum de lumière et de chaleur en hiver. Les pièces principales sont le plus souvent au centre de la maison et ouverte sur cette façade. La façade Nord doit quant à elle limiter les ouvertures et accueillir le garage et les ateliers par exemple.

Le nombre et la taille des fenêtres doit être un bon compromis entre les besoins en lumière naturelle et les pertes de chaleur.

Par ailleurs, la performance énergétique va de paire avec la compacité de la maison. Les pertes de chaleur sont en effet fonction de la surface des parois en contact avec l’extérieur ou avec le sol.

Choisir les bons matériaux

Les matériaux choisis pour les murs, les sols ou encore la toiture peuvent jouer sur la performance énergétique du bâtiment. Béton, bois, brique, chaque matériau présente ses caractéristiques : inertie thermique, performance acoustique, capacité à laisser passer l’air et l’humidité …
La réflexion peut aussi se porter sur les impacts environnementaux de ces matériaux, au moment de leur construction ou en fin de vie. Les impacts sanitaires pendant la phase d’utilisation sont également à prendre en compte.
Côté fenêtre, les enjeux sont les mêmes. Le type de vitrage (simple, double, double à isolation renforcée, triple) et le type de menuiserie (PVC, bois, aluminium, acier) limitent plus ou moins les pertes de chaleur.

Isoler sans confiner

Le but n’est pas de fabriquer une maison thermos et d’éviter tout échange d’air avec l’extérieur. La vapeur d’eau émise par les habitants et les activités quotidiennes comme la cuisine et la douche doit en effet être évacuée au risque de provoquer l’apparition de moisissures qui dégradent la qualité sanitaire de l’air intérieur.
De la même façon que pour les matériaux de base, il existe différents type d’isolants et selon le matériau auquel ils se rapportent, l’épaisseur à mettre en œuvre variera.
Le choix d’un isolant peut porter sur son efficacité, sa facilité de mise en œuvre ou encore sa composition (matière minérale, plastique, végétale ou animale).
Au final, il s’agira de limiter les ruptures d’isolation appelées aussi ponts thermique que l’on retrouve le plus souvent aux intersections entre les planchers, les murs, les plafonds...

Certains pays privilégient d’ailleurs l’isolation par l’exterieur afin de limiter ces ponts thermiques.

Ventiler à bon escient

Le renouvellement d’air d’une maison a pour but d’évacuer les polluants intérieurs (fumée, odeurs, substances toxiques) et l’humidité. La réglementation impose d’ailleurs un débit de renouvellement d’air minimum à respecter. Mais cette ventilation peut parfois aller à l’encontre des économies d’énergie en faisant entrer des flux d’air froid dans le bâtiment. Un juste équilibre doit donc être trouvé.
Les constructions récentes sont maintenant toutes équipées de ventilation mécanique (VMC). Des bouches d’aspiration d’air sont ainsi installées dans les pièces susceptibles d’émettre des odeurs, de l’humidité et d’autres polluants (WC, cuisine, salle-de-bains). Les entrées d’air se font au niveau des fenêtres dans les autres pièces. Le principal inconvénient reste la consommation électrique de l’aspiration. Mais certaines VMC dites hydroréglables ne peuvent se déclencher que lorsque ç’est nécessaire. D’autres dites à double flux permettent de préchauffer l’air entrant en récupérant la chaleur sur l’air sortant ce qui réduit le besoins de chauffage.

Cette ventilation peut être également couplée à un puits canadien ou puits provençal qui permet de préchauffer l’air entrant en le faisant préalablement passer dans le sol.
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Se chauffer si nécessaire

Rappelons en préalable qu’il est nécessaire d’adapter la puissance des installations de chauffage aux besoins réels. Il est notamment conseillé de chauffer les logements à 19°C maximum dans les pièces à vivre et 17°C dans les chambres.

Pour choisir le mode chauffage plusieurs critères entrent en jeu : le prix des installations, le conçu à l’usage, l’entretien nécessaire, la qualité de la chaleur émise, la facilité de régulation… Certains chauffages comme les convecteurs électriques sont peu coûteux à l’achat mais la facture peut vite grimper dans un bâtiment mal isolé. Les installations de chauffage central sont en général chères à l’achat mais elles présentent l’intérêt de pouvoir être raccordé à n’importe quels types de chaudières : bois, gaz naturel, fuel, panneaux solaires…

Quel que soit le mode de chauffage choisi, il est intéressant de prévoir un système de régulation relié à un thermostat. Dans certains cas, la sonde de température peut être fixée à l’extérieur. L’installation anticipera ainsi les besoins en chauffage liés à l’évolution de la température extérieure.

Rafraîchir sans climatiser

À moins de situation climatique extraordinaire, si un bâtiment est correctement conçu il ne doit pas avoir besoin de climatisation. Un simple rafraîchissement doit permettre d’assurer un confort convenable l’été.
Pour éviter la surchauffe, il faut tout d’abord se protéger du soleil grâce à des protections sur les ouvertures. Ces protections peuvent être fixes (débord de toit, logias, brise soleil), mobiles (stores, volets) ou végétales : en hiver les arbres perdent leurs feuilles et laissent passer les rayons du soleil alors qu’en été le feuillage protège.
Ensuite, il est conseillé de choisir des matériaux à forte inertie qui permettent d’amortir les variations de la température extérieure. Enfin, il faut penser à profiter du rafraîchissement nocturne.

Certains systèmes de chauffage peuvent en outre être réversibles. C’est le cas de certains planchers chauffants qui en été permettent la circulation d’eau fraîche dans les installations. Le puits canadien permet quant à lui de rafraîchir l’air entrant dans le bâtiment.

Toutefois dans le cas où la climatisation s’avérerait nécessaire, rappelons que plusieurs règles s’imposent. L’écart de température entre l’extérieur et l’intérieur du bâtiment ne doit pas excéder 5°C. D’ailleurs, la réglementation française conseille de ne déclencher la climatisation que lorsqu’il fait plus de 26°C dans les bâtiments. Le nettoyage et l’entretien des installations, notamment les plus anciennes, sont également essentiels afin de limiter les risques de contamination bactériologiques (tours aéroréfrigérantes).

S’équiper intelligemment

Il ne sert à rien de concevoir une maison économe en énergie si les équipements électroménagers qui y sont installés sont gourmant en électricité. Rappelons que certains équipements présentent une étiquette énergie qui les classe en fonction de leur consommation. Les appareils classés A voire A + sont à privilégier.

De même la multiplication des équipements dans les ménages au cours de ces dernières années est la principale cause de l’augmentation de la consommation d’électricité en France. Malgré une nette amélioration des technologies des téléviseurs par exemple, notamment au niveau de la veille, la consommation électrique liée à ce type d'équipement a été multipliée par 2,2 en 12 ans en France. La taille des écrans, plus grands, plus puissants donc plus énergivores, est à l'origine en partie de cette hausse de consommation. Mais pas seulement : les comportements ont également évolué. Les Français regardent de plus en plus la télévision : + 15 % en 12 ans.

L’éclairage est également un poste de consommation à ne pas négliger et qui peut être limité en s’équipant de lampe basse consommation ou encore de minuteries associées à des détecteurs de présence.


Pour en savoir plus

Consulter notre dossier sur l’énergie solaire

Consulter notre dossier sur le bois-énergie

Consulter notre dossier sur la végétalisation de toiture

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Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur.

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