Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Cas particulier de l’éolien off-shore

L'énergie éolienne Actu-Environnement.com - Publié le 26/01/2009
L'énergie éolienne  |    |  Chapitre 9 / 10
De nombreux défis restent également à relever pour l’éolien off-shore. De larges progrès technologiques ont été réalisés ces derniers temps et les constructeurs développent aujourd'hui des machines adaptées aux conditions en mer. Mais les procédures administratives, les réseaux électriques sont également à adapter à ce type de production électrique.

Une réglementation à faire évoluer

Concernant la réglementation pour l’implantation des parcs éoliens off-shore, certains pays comme l’Allemagne et le Royaume-Uni ont déjà mis au point une réglementation spécifique. En France, à l’heure actuelle, les conditions sont les mêmes entre l’éolien off-shore et l’éolien terrestre. Mais dans le cadre des lois issues du Grenelle de l’environnement, il est prévu de sortir l’éolien off-shore du dispositif ZDE. Le ZDE n'est pas adapté à l'éolien en mer. Le pilotage du dispositif est aux mains des élus locaux alors que le territoire maritime est géré par l'Etat. Nous allons mettre en œuvre une planification stratégique avec une définition du zonage pour l'installation de parcs éoliens. Cette planification sera réalisée par l'Etat, en concertation avec les différents acteurs concernés, expliquait en octobre 2008 Christophe Le Visage, chargé de mission au Secrétariat général de la mer.

En septembre 2008, le mode de répartition de la taxe sur l’éolien offshore a été précisé. Le décret relatif aux conditions d'application et de répartition de la taxe annuelle sur les installations de production d'électricité utilisant l'énergie mécanique du vent situées dans les eaux intérieures ou la mer territoriale a été publié au Journal Officiel du 28 août 2008. Le texte rappelle ainsi que les exploitants de parcs éoliens offshore doivent déclarer avant le 31 décembre de chaque année le nombre d’unités de production, la date de mise en service du parc et la puissance de chaque unité au service des impôts. Le service fiscal concerné est celui de la commune où le parc est raccordé au réseau électrique. Selon le décret du 1er avril 2008, cette taxe s’élève à 12.492 euros par mégawatt installé et par an.
Le texte précise que le montant de cette taxe est attribué au fonds national de compensation de l’énergie éolienne en mer géré par le département concerné (celui où est raccordé le parc). Le département reverse alors la moitié de cette taxe aux communes d’où les éoliennes sont visibles. La liste de ces communes est fixée par arrêté départemental. La répartition entre les communes se fait ensuite en fonction de la distance qui les sépare du parc et en fonction de leur population.
Le département affecte la moitié restante au fonds départemental pour les activités maritimes de pêche et de plaisance. Ce fonds bénéficie à certaines communes concernées par ces activités et choisies par le département.

Problèmes techniques

Côté technique, la question du raccordement de l’éolien off-shore au réseau n’est pas encore réglée. Des questions de sûreté du réseau sont soulevées quant à la prévision, l'observabilité ou encore le contrôle de la production électrique éolienne offshore.

Aujourd'hui, aucune ferme offshore n'est raccordée au réseau public en France. En 2008, une quinzaine de demandes d'études exploratoires ont été déposées auprès de RTE, pour des projets de 100 à 600 MW. RTE envisage de regrouper plusieurs projets ensemble sous forme de plate-forme afin de ne faire qu’un seul raccordement. Ces clusters de parcs éoliens permettraient de réduire les coûts de raccordement. Un aspect non négligeable en France où le raccordement au réseau est financé par le porteur de projet, contrairement à l'Allemagne où les pouvoirs publics prennent en charge la liaison.

Le renforcement des réseaux et leur développement devraient prendre plusieurs années et être confrontés à une possible pénurie de matériaux. Seuls deux ou trois constructeurs en fabriquent en Europe et ceux-ci n'ont pas anticipé la demande croissante.

© Tous droits réservés Actu-Environnement
Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur.

Retour au sommaire

RéactionsAucune réaction à cet article

 

Réagissez à cet article ou posez une question

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- disposant d'un porte-monnaie éléctronique
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
[ Tous les champs sont obligatoires ]
 

Partager