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Actu-Environnement

Partie I

Bilan du G8 d'Évian Actu-Environnement.com - Publié le 12/06/2003
Bilan du G8 d'Évian  |    |  Chapitre 2 / 5
Le Sommet du G8 réunit les dirigeants de l'Allemagne, du Canada, des Etats-Unis, de la France, de l'Italie, du Japon, du Royaume-Uni et de la Russie. L'union européenne y participe également. Elle est représentée par le dirigeant du pays assurant la présidence du Conseil européen et par le président de la Commission européenne. Le sommet de 2003 à Evian a été le cinquième sommet ayant eu lieu en France, précédés par ceux de Lyon (1996), de Paris (1989), de Versailles (1982) et de Rambouillet (1975) alors que le Président des États-Unis a proposé d'accueillir le prochain sommet en 2004.

À l'occasion de cette réunion il a notamment été pris plusieurs décisions en matière d'environnement et de développement durable. Les dirigeants ont mis l'accent sur la mise en oeuvre des Objectifs de Développement pour le Millénaire et de Johannesburg, qui a été accepté au niveau international, dans les domaines suivants :

Afrique

Les discussions avec les Présidents d'Afrique du Sud, d'Algérie, du Nigeria et du Sénégal, membres du comité de pilotage du NEPAD, ont témoigné de leur volonté commune de contribuer au développement de l'Afrique. Ils ont convenu d'élargir le dialogue avec les Chefs d'État africains sur le NEPAD et sur le plan d'action du G8 pour l'Afrique et invitent les pays intéressés et les institutions internationales compétentes à désigner de hauts représentants pour s'associer à ce partenariat. Le bilan des progrès réalisés sera fait sur la base d'un rapport, au plus tard en 2005.

À ce sujet, Jacques Chirac a apporté les précisions suivantes : "Par ailleurs, pour construire ce développement durable dans un esprit de solidarité, nos décisions ont concerné l'intensification du dialogue avec l'Afrique. Dialogue, je vous le rappelle, initié à Gènes, fortement développé sous l'autorité du Premier ministre canadien à Kananaskis et confirmé aujourd'hui comme un élément essentiel et durable de la détermination des pays qui ont les moyens de faciliter le développement de le faire au bénéfice de ceux qui en ont le plus besoin et qui sont, d'abord et avant tout, les peuples d'Afrique. D'où le progrès, encore, du NEPAD et, à cet égard, je voudrais une fois encore remercier très chaleureusement de la part de chacun d'entre nous, des Huit, les représentants personnels qui ont fait un travail considérable, dont vous avez vu le rapport, d'ailleurs, et grâce à qui nous pourrons avec détermination poursuivre dans cette voie du NEPAD."

Famine

Pour réduire les risques de famine qui pèsent sur des millions de personnes, en particulier en Afrique, Les dirigeants se sont engagés à répondre aux besoins urgents en matière d'aide alimentaire et se sont entendus sur les mesures à prendre pour améliorer les mécanismes de prévention de la famine et la sécurité alimentaire à long terme.

Eau

L'eau étant essentielle à la vie, le manque d'eau peut porter atteinte à la sécurité de l'homme. La communauté internationale doit aujourd'hui redoubler d'efforts dans ce domaine. Il faut promouvoir la bonne gouvernance, renforcer la capacité des pays bénéficiaires d'une aide à adopter des politiques de l'eau appropriées et orienter les ressources financières vers le secteur de l'eau de manière plus efficace et plus efficiente afin d'atteindre les objectifs de la Déclaration du Millénaire et du Programme de mise en oeuvre du Sommet mondial sur le développement durable (SMDD) dans le domaine de l'eau et de l'assainissement, et d'inverser la tendance actuelle à la dégradation de l'environnement grâce à la protection et à la gestion équilibrée des ressources naturelles.

Les dirigeants ont pris l'engagement de jouer un rôle plus actif dans les efforts déployés à l'échelle internationale pour atteindre ces objectifs, sur la base du consensus de Monterrey et des conclusions du troisième Forum mondial sur l'eau et de la Conférence ministérielle qui se sont tenus au Japon en mars 2003.

En s'appuyant sur cet acquis et en répondant aux besoins et priorités des pays partenaires, Ils adopteront les mesures suivantes, individuellement et/ou collectivement, en tenant compte plus particulièrement de l'importance d'une bonne gestion de l'eau en Afrique, en appui au Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique.

© Tous droits réservés Actu-Environnement
Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur.

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