Les défis environnementaux de ce siècle, changements climatiques, érosion de la biodiversité, dégradation des sols, disponibilité et qualité des eaux, pollutions diffuses, exigent pour la plupart des interventions non seulement nationales et territoriales, mais également communautaires et internationales. La France profitera donc de sa présidence de l’Union Européenne au second semestre 2008 pour faire avancer certains sujets.
Promotion de la biodiversitéLa présidence française fera du sujet forêt/biodiversité l’un des piliers des dispositions post-Kyoto. Dans ce cadre, elle soutiendra activement la mise en place de
écanismes de financement innovants permettant d’éviter la déforestation.
La France prévoit également une mobilisation renforcée de moyens permettant de faire aboutir l’initiative française d’expertise scientifique internationale pour la biodiversité (
IMOSEB).
La France envisage de renforcer la mobilisation internationale en faveur de la création d’une
Organisation des Nations Unies pour l’environnement (ONUE).
Elle souhaite également intégrer systématiquement dans les procédures le pilier environnement/biodiversité pour les politiques d’aide au développement, notamment dans la programmation et l’évaluation des actions de l’Agence française de développement (AFD).
La présidence française envisage la mise en place à partir du printemps 2008 d’une plate-forme des partenaires pour la présidence française dans les secteurs de la biodiversité et des ressources naturelles.
L’inscription de la
trame verte dans le réseau paneuropéen est également envisagée.
Autres mesures prévuesLa présidence française prévoit la
promotion de critères environnementaux à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), à la Banque mondiale et à la Banque européenne d’investissements (BEI).
Elle envisage également d’initier un
traité de l’Arctique. Dans le cadre de la révision future de l’Eurovignette, la France prévoit le lancement d’une réflexion sur l’inclusion des coûts externes.
Une
refonte de l’expertise est envisagée, notamment en matière d’OGM, de nano- et de
Biotechnologies.
La France s’intéressera aux programmes de recherche dans le domaine de l’environnement et aux initiatives européennes en matière d’
infrastructures énergétiques et ferroviaires.
Enfin, la révision des
normes sur le CO2 des véhicules (objectif 120 g et moins) sera également à l’ordre du jour.
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