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Participer au confort urbain

La végétalisation de toiture Actu-Environnement.com - Publié le 24/11/2008
La végétalisation de toiture  |    |  Chapitre 4 / 8
   
Participer au confort urbain
   
Régulation des eaux de pluies

En retenant une partie des eaux de pluie, les toitures végétalisées régulent efficacement les écoulements des précipitations et contribuent à limiter les risques d'inondation en évitant la saturation des réseaux.
Les toitures végétalisées, suivant leurs caractéristiques, se comportent comme des éponges, retenant un certain temps l'eau et la restituant à l'atmosphère par évaporation, une partie de cette eau étant absorbée par les plantes. L’ampleur de l’absorption dépend du type de végétalisation, du degré de saturation du substrat au moment de la pluie, de la saison et des conditions climatiques locales, en particulier le temps qui s'écoule entre deux fortes pluies. Selon le CSTB, l'ampleur de l'effet retardateur de l'évacuation de l'eau peut atteindre 2/3 des effets d'un orage d'une durée d'une heure.

Le Centre Scientifique et Technique de la Construction (CSTC) de Belgique a réalisé une étude complète entre 2002 et 2004 sur différents types de végétalisation de toitures. L’effet positif sur la régulation des eaux de pluies a été confirmé et quantifié. Le CSTC s’est également penché sur la qualité de l’eau évacuée par les toits verts. Des échantillons d’eau ont été prélevés sur les différentes toitures et ont été soumis à un grand nombre d’analyses. Celles-ci avaient pour objectif de se faire une idée de la qualité de l’eau évacuée via les toitures en vue de son éventuelle réutilisation dans et autour du bâtiment. En ce qui concerne l’acidité (pH), le CSTC affirme que les toitures vertes exercent un effet neutralisant sur le caractère acide initial de la pluie en Belgique. En revanche l’affirmation selon laquelle les toitures vertes exerceraient un effet épuratoire sur les eaux pluviales n’a pas pu être démontrée. Les paramètres caractérisant le taux de matières organiques (DBO et DCO) et le nombre de bactéries augmentent après passage dans la toiture végétalisée ce qui pourrait être défini comme une véritable pollution organique et microbiologique.

Lutte contre la pollution atmosphérique

Les toitures végétalisées remplissent la fonction d'absorbeurs de différents polluants urbains contribuant ainsi à diminuer la pollution atmosphérique. Les plantes peuvent filtrer des particules de l'air et absorber des éléments chimiques gazeux et les transformer. Des études ont révélé que les rues urbaines pourvues d’arbres comptent de 10 à 15 % de moins de particules de poussière que celles qui en sont dépourvues. Par exemple, dans un quartier de Francfort en Allemagne, on a dénombré entre 10.000 et 20.000 particules de poussière par litre d’air dans une rue sans arbres, alors qu’on en a dénombré le tiers dans une rue pourvue d’arbres. Le phénomène peut être similaire pour les toitures végétalisées.
Toitures végétales Sopranature de Soprema
Toitures végétalisées Sopranature : la nature est aussi sur le toit
C’est en 1989 que SOPREMA lançait en France, SOPRANATURE, un nouveau concept de toiture. Aujourd’hui, SOPRANATURE est la référence en matière de végétalisation, transformant vos toitures et vos terrasses jardins traditionnelles en un espace vivant et bénéfique à l’environnement. Un système éprouvé qui se distingue par un domaine d’emploi très étendu.

Création d’habitat pour la biodiversité

La végétalisation de toiture transforme des milieux hostiles où le vivant n’a pas sa place en des réservoirs biologiques. Les toits verts extensifs où l’homme intervient peu, peuvent devenir un lieu de prédilection pour certaines plantes sensibles au piétinement, pour les insectes ou encore pour les espèces d’oiseau qui ne nichent que sur le sol.
Les toitures végétalisées représentent ainsi un outil supplémentaire pour la réalisation de trame verte en ville.

Amélioration du cadre de vie

Les toits verts sont une façon de réintégrer le végétal dans la ville et d’atténuer l’aspect artificiel des constructions et des aménagements urbains.
Les toits verts accessibles peuvent offrir une aire additionnelle aux occupants, contribuer à bonifier la valeur de copropriétés et améliorer globalement la qualité de vie des résidents. Des toitures végétalisées ont également été intégrées à certains immeubles industriels pour les climatiser, offrir une aire de détente aux employés ou simplement améliorer le paysage qu’on aperçoit du haut des bâtiments voisins. Certains sont même allés plus loin comme le fabricant de produits d’entretien biodégradable Ecover Inc. qui possède une usine avec un toit vert garni d’herbes indigènes et de fleurs sauvages. L’effluent de l’usine est traité sur place par un étang d’épuration au niveau du sol puis filtré par le toit vert. Il agit donc aussi en tant que système d’irrigation et de fertilisation des plantes.

Pour en savoir plus


Consulter les dossiers du CSTC de mars 2006 et la Note d’information technique n°229

© Tous droits réservés Actu-Environnement
Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur.

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