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Actu-Environnement

Technologies confidentielles ou d'après-demain ?

Les véhicules ''propres'' Actu-Environnement.com - Publié le 25/01/2010
Les véhicules ''propres''  |    |  Chapitre 9 / 10
Si de nouvelles technologies de motorisation sont sur le point d'investir le marché des véhicules, d'autres technologies ne sont pas encore officiellement sorties des laboratoires. Depuis plus d’un siècle, de nombreuses initiatives ont tenté de trouver des applications viables de l'air comprimé par exemple. Un véhicule à air comprimé est équipé de réservoirs à forte pression (200 à 300 bars) et d’un moteur avec des pistons mus par la pression de l’air. L’intérêt majeur de ce type de véhicule réside bien sûr dans l’absence d’émissions polluantes lors de son usage local, même si le bilan CO2 doit bien sûr tenir compte de l’origine de l’électricité qui a servi à comprimer l’air.
Mais selon le rapport du Centre d'analyse stratégique, le véhicule à air comprimé n’a jamais trouvé sa place dans l’évolution automobile grand public et il est peu probable que ce soit différent dans l’avenir. En effet, plusieurs problèmes se posent : la détente du gaz, le stockage de l'énergie, le rendement global ou encore l'autonomie du véhicule. ''Compte tenu des rendements effectivement observés, l’autonomie pratique ne peut prétendre dépasser 30 à 35 km au grand maximum dans le cas d’un fonctionnement exclusivement à l’air comprimé, sur la base d’une vitesse maximale de l’ordre de 100-110 km/h'', peut-on lire dans le rapport.
Des versions alternatives plus élaborées sont actuellement envisagées, visant à hybrider le concept en utilisant simultanément une motorisation à essence et un « booster » à air comprimé. Un inventeur français essaie de développer un type de véhicule à air comprimé mais les résultats ne pourraient être validés qu’à l’issue de la procédure d’homologation.

D'autres recherches portent sur les véhicules solaires. L'idée est d'utiliser des cellules solaires photovoltaïques pour alimenter en électricité la chaîne de traction électrique. De nombreuses recherches sont menées et il existe plusieurs courses de voitures solaires dans le monde, mais la plus prestigieuse est le ''World Solar Challenge'' qui traverse l'Australie de Darwin au Nord à Adélaïde au Sud. C'est un trajet de 3.000 km de chaleur et de poussière avec le soleil comme seule source d'énergie. Tous les 2 ou 3 ans depuis 1987, les voitures encore au stade de prototype de tous les pays essaient d'améliorer leurs performances.
En 2007 le Suisse Louis Palmer a entamé un tour du monde avec son taxi solaire photovoltaïque. Le Suisse est le premier à boucler un tel parcours en utilisant uniquement l'énergie solaire. Son Solartaxi est en effet alimenté à 100 % par l'électricité photovoltaïque, la moitié étant produite par les cellules placées sur la remorque, l'autre moitié étant compensée par des panneaux installés sur le toit de l'édifice Swisscom à Köniz. Il aura fallu trois ans à ce visionnaire pour dessiner les plans de son tricycle solaire. Un véhicule de 500 kg, d'une puissance d'un cheval vapeur environ, atteignant 90 km/h et affichant une autonomie de 300 km. Quatre écoles d'ingénieurs ont participé au projet : Lucerne, Zurich, Argovie et Berne. Pour lui il est évident que les voitures solaires sont les véhicules du futur.
Certains constructeurs prennent également la solution solaire avec sérieux. Dernièrement, Toyota a commercialisé une Prius 3 équipée de cellules photovoltaïques. Le constructeur japonais a présenté au salon de l'automobile (IAA) de Francfort cet équipement optionnel qui alimente en énergie la ventilation du véhicule hybride.

D'autres technologies font également travailler les méninges de certains chercheurs. C'est le cas notamment du moteur à eau par exemple. Techniquement il serait possible d'utiliser de l'eau pour produire de l'hydrogène par électrolyse puis réutiliser l'hydrogène dans une pile à combustible pour redonner de l'eau et de l'énergie. Mais le passage de la théorie à la pratique semble loin d'être simple.
L'eau est également à l'origine des travaux de Paul Pantone inventeur américain qui a mis au point un procédé censé être capable de réduire la consommation des moteurs à explosion conventionnels. Selon ses partisans, les moteurs classiques essence ou diesel seraient capables de fonctionner avec des carburants composés à 75% d'eau. Si certains estiment que le lobbying pétrolier est la cause principale du manque de notoriété du procédé, d'autres remarquent que les travaux de Pantone n'ont jamais été confirmés scientifiquement parlant.

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