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Actu-Environnement

Au coeur du mouvement de la ville durable, les transports

La ville durable Actu-Environnement.com - Publié le 14/11/2011
La ville durable  |    |  Chapitre 4 / 5
1. Les déplacements en ville, un enjeu de taille

Pour l'urbaniste Jean-Yves Chapuis, adjoint aux formes urbaines de Rennes Métropole, l'aménagement urbain doit viser avant tout une proximité entre lieu de travail et lieu de vie, selon le mode de vie et les contraintes fixées par l'activité professionnelle. Or selon l'étude INSEE Première de juin 2011, « Un habitant de pôle urbain émet deux fois moins de CO2 que la moyenne pour se rendre à son lieu de travail ou d'études ».

En cette époque où les industries lourdes se font discrètes dans le paysage et où les véhicules électriques arrivent en ville, le potentiel de développement de transport en commun reste grand, comme l'ont montré le Grenelle de l'environnement et le Livre Blanc de la Commission européenne sur la politique Transport à l'horizon 2050.

« Les villes n'ont pas de compétence dans le domaine énergétique, explique Benoît Lemozit, chef du service Organisations urbaines à l'Ademe. Mais elles s'occupent de l'urbanisme, et à ce titre, déterminent ce qu'elles vont consommer en énergie de transports pour que ses citoyens se déplacent d'un endroit à un autre ».

2. La gouvernance des transports urbains perturbée

a. Le texte qui régit l'Organisation des Transports urbains

Selon l'Article 27-1 de la Loi n° 82-1153 du 30 décembre 1982 d'orientation des transports intérieurs :
« L'Autorité compétente pour l'Organisation des Transports Publics dans les périmètres de transports urbains inclus dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants ou recoupant celles-ci met en place des outils d'aide aux décisions publiques et privées ayant un impact sur les pratiques de mobilité à l'intérieur du périmètre de transports urbains ainsi que pour les déplacements vers ou depuis celui-ci. En particulier, elle établit un compte déplacements dont l'objet est de faire apparaître pour les différentes pratiques de mobilité dans l'agglomération et dans son aire urbaine les coûts pour l'usager et ceux qui en résultent pour la collectivité ; elle met en place un service d'information multimodale à l'intention des usagers, en concertation avec l'Etat, les collectivités territoriales ou leurs groupements et les entreprises publiques ou privées de transport. Elle met en place un service de conseil en mobilité à l'intention des employeurs et des gestionnaires d'activités générant des flux de déplacements importants. »

b. Une nouvelle organisation se profile

Les plans de déplacements urbains (PDU) doivent comporter un volet d'évaluation environnementale, et parmi ceux qui existent, les démarches abouties se font rares.

L'Arrêté du 26 juillet 2010 relatif à la création de l'Agence française pour l'information multimodale et la billettique (Afimb) stipule dans son article 2 :
« L'Agence française pour l'information multimodale et la billettique a pour objet de proposer et de mettre en œuvre, au plan national, un schéma d'organisation des systèmes et services d'information multimodale, à l'intention des usagers, et de billettique permettant d'assurer l'harmonisation et la continuité de ces services. »

Ce projet ne devait pas être au goût de tous, puisque le 25 février 2010 des autorités organisatrices de transport impliquées depuis 2002 dans le projet de recherche européen CiViTAS (City-VITAlity-Sustainability) lançaient l'association Réseau CiViNET Francophone pour accélérer les initiatives locales en matière de mobilité durable.

c. Tandis qu'à Toulouse, l'autopartage se lance dans l'ère numérique

Considéré comme le moyen de réduire le nombre de véhicules en ville, en cet automne 2011, à Toulouse, l'autopartage passe à l'heure des NTIC avec la mise en œuvre d'un démonstrateur basé sur l'utilisation du téléphone mobile équipé d'une technologie NFC (Near Field Communication, de communication en champ proche) et d'une puce RFID (Radio Frequency Identification). Réservés à partir d'un site intranet, les véhicules reconnaîtront l'utilisateur du service à son téléphone. Par celui-ci, la porte s'ouvrira, le contact s'enclenchera et le véhicule démarrera. Par celui-ci aussi, des données du véhicule remonteront jusqu'au service central, tels que les besoins de maintenance. Nommé « Autopartage@Toulouse », ce dispositif est destiné à se déployer à l'échelle nationale. Pour l'instant, il est testé à cette échelle locale par les employés de la communauté urbaine du Grand Toulouse.

Son développement s'est déroulé avec un soutien de l'Etat dans le cadre de l'appel à projets « Objets communicants et sans contact » du ministère de l'industrie, sur l'un des territoires leader du « mobile sans contact (les autres étant : Caen, Bordeaux-Pessac, Lille, Paris, Nice, Rennes, Strasbourg).

Le consortium, porté par Continental Automotive, a pour partenaire opérateur de véhicules en libre service (Mobilib), et pas l'autorité de transport « O Toulouse (Tisséo-SMTC) » soit partenaire de l'opération.

© Tous droits réservés Actu-Environnement
Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur.

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