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Actu-Environnement

Des militaires contaminés par la radioactivité des missiles d'Albion?

Gouvernance  |    |  P. Bouchez

Selon le journal Le Parisien, "plusieurs dizaines" de militaires du site du plateau d'Albion sont atteints par de rares formes de cancer. Ces civils ou militaires travaillaient autour des 18 zones de lancement ou d'entreposage accueillant les missiles nucléaires SSBS (Sol-Sol Balistique Stratégique) entre 1971 et 1996, à la limite de la Drôme, du Vaucluse et des Alpes-de-Haute-Provence.

Des cas de sarcome, leucémie et nécrose des os sont notamment observés dans des proportions anormales par rapport à la moyenne chez les personnes ayant travaillé sur le site et ses environs. Certains d'entre eux ont engagé des procédures judiciaires à l'encontre de l'armée qui nie toute responsabilité dans la survenance de ces maladies.

Malgré la présence de traces de radioactivité sur place, il demeure difficile de prouver leur source. Selon le ministère de la défense, ces observations "ne mettent en évidence que des radioéléments qui proviennent soit d'origine naturelle, soit des retombées des essais nucléaires de 1950 et de la catastrophe de Tchernobyl".

De même, la preuve du lien entre les maladies développées et la présence sur le plateau est difficile à apporter. L'importance de l'exposition aux radiations est difficile à évaluer, leurs relevés dosimétriques étant souvent indisponibles du fait du non-équipement de certains militaires, mais aussi des difficultés à obtenir les relevés de ceux qui en disposaient.

En effet, les anciens militaires qui veulent obtenir leur profil radiologique doivent en faire la demande auprès du ministère de la défense qui peut prendre plusieurs années à les transmettre.

"Ca fait partie des mensonges, des chapes de plomb de l'Etat, des difficultés à obtenir des informations", indique Jean-Luc Sans, président de l'Association des vétérans des essais nucléaires (AVEN).

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