Le tribunal administratif de Rennes a rejeté la demande d'indemnisation de Vincent Petit : celui-ci après la mort de son cheval sur la plage de Saint-Michel (Côte-d'Armor) en 2009 avait attaqué l'Etat pour inaction concernant le problème des algues vertes. Le tribunal a considéré que le lien direct entre la mort du cheval et la présence d'algues vertes ne pouvaient être prouvé. Il a également souligné que le cavalier se trouvait dans un "secteur interdit d'accès aux chevaux par arrêté municipal". Selon le tribunal, la mort de l'animal serait liée à sa chute dans une vasière "les conséquences de cette situation auraient probablement été analogue si cet accident s'était produit dans une vasière de même dimension située ailleurs".
Différents instituts ont pourtant alerté sur les dangers de l'algue verte. Un rapport de l'Ineris publié en 2011 estime que les émissions d'hydrogène sulfuré au niveau du sol pouvaient atteindre des seuils mortels et mettait en garde contre d'éventuels accidents.
Une expertise de l'Anses indique que le ramassage et le traitement des algues vertes doit intervenir "aussi précocement que possible pour en prévenir les risques".