Nouvelle présidente, nouvelle approche ? La réunion du Groupe Santé Environnement (GSE), ce jeudi 9 mars, a en tout cas été l'occasion d'une présentation officielle d'Anne-Cécile Violland, députée de la 5e circonscription de Haute-Savoie, désormais à la tête du groupe.
Mise en place en octobre 2009, cette instance a comme rôle de suivre les actions du Plan national santé environnement (PNSE) et de réaliser un bilan annuel des avancées ou retards. La quatrième version de ce document d'orientations, pour la période 2021 à 2025, comprend une vingtaine de grandes actions réparties entre la formation (notamment des professionnels), la réduction des expositions aux facteurs environnementaux, le déploiement de projets de santé et d'environnement sur les territoires et l'amélioration des connaissances. Ces quatre grands axes structurent également la composition des sous-groupes de travail. Parmi leurs membres figurent : des représentants de l'État, des collectivités territoriales, des parlementaires, des associations, des organisations syndicales et des entreprises.
Si son existence est saluée, le GSE a toutefois fait l'objet d'un certain nombre de critiques dans plusieurs rapports depuis sa création : structure sans pouvoirs ni moyens ou réelle capacité de contrôle, son fonctionnement est en grande partie maîtrisé par les administrations. Autre regret : la désignation de ses membres reste peu transparente.
Des réflexions seraient toutefois en cours sur le statut du GSE. Par ailleurs, la nouvelle présidente a indiqué qu'elle souhaitait intégrer la réflexion d'un plus grand nombre d'acteurs à travers l'organisation d'auditions de personnalités extérieures aux groupes de travail.
La réunion a également été l'occasion de revenir sur le rapport d'avancement du PNSE 4 publié en octobre 2022. Pour mémoire, 94 % de la cinquantaine de sous-actions prévues seraient en cours, 4 % seraient terminées et 2 % n'auraient pas commencé ou seraient en retard. Autre point à l'ordre du jour de la réunion : la présentation du livret du Cerema qui vise à inciter les collectivités à s'engager en matière de santé environnement.