Le 21 février dernier, le procureur avait requis 150.000 euros d'amende lors du procès le 21 février. Les charges pour mise en danger d'autrui n'ont pas été retenues : un dirigeant de l'usine avait d'ailleurs, reconnu lors de ce procès, sa part de responsabilité dans la pollution de l'environnement par le plomb entre 1996 et 1999 mais avait nié les accusations d'atteinte à la santé des personnes.
Le tribunal a en outre ordonné une surveillance des émanations et des taux de plomb pendant cinq ans, conformément aux réquisitions du parquet, qui avait réclamé 150.000 euros d'amende lors du procès le 21 février, le premier de cette ampleur sur les effets du plomb.
Une trentaine de parties civiles, riverains, agriculteurs, anciens salariés et associations environnementales, ont obtenu des dommages et intérêts pour préjudice moral ou matériel d'un total de 577.000 euros, alors qu'ils avaient réclamé 2 millions d'euros.