Par ailleurs, 60,7% des Français pensent que les éoliennes ne défigurent pas le paysage.
De plus, 40,4% des sondés souhaiteraient le développement des petits parcs de quelques éoliennes alors que 17,8% pensent qu'il est préférable de ne développer que des grands parcs (plus de 10 éoliennes).
À la question du type de parcs qu'ils préféreraient voir s'implanter à proximité de leur lieu de résidence ou de vacances 68,7% préféreraient un petit parc plutôt qu'un grand (16,2%).
Pour 45,3% des Français, il reviendrait aux habitants des communes concernées d'identifier les zones de développement de l'énergie éolienne. Viennent ensuite la région avec 20,8%, les élus des communes concernées avec 16,4% et le préfet avec 8,4%.
Pour 71% des sondés, l'énergie éolienne est intéressante pour contribuer à diversifier les productions d'énergie et 19 % la considèrent comme incontournable pour notre avenir énergétique.
Il est intéressant de remarquer que leur [les Français] opinion diverge de celle des députés, puisqu'ils sont une minorité à considérer l'impact paysager comme fort, et qu'ils préféreraient voir se développer des sites de taille raisonnable à l'échelle de leur territoire, remarque Rhônalpénergie-Environnement, précisant également qu'Ils trouvent aussi légitime d'être associés au processus de choix des sites aux côtés de leurs élus locaux et régionaux.
Ces résultats apparaissent sur plusieurs points contradictoires aux décisions prises par les députés au travers des amendements sur l'éolien retenus dans le cadre des débats sur le projet de loi d'orientation énergétique.
Alors que cette forme d'énergie renouvelable est jugée incontournable pour respecter les engagements européens de production d'électricité d'origine renouvelable à l'horizon 2010, les députés ont jugé qu'il fallait maîtriser son développement en le cantonnant dans des parcs de plus de 20 MW (amendement n°122).
Un sondage effectué en février 2002 par l'Institut Synovate pour le compte de l'ADEME avait montré que les Français (92%) plébiscitaient le développement de l'énergie éolienne, essentiellement pour des raisons écologiques et économiques.
*Cette enquête a été menée par téléphone sur le territoire métropolitain auprès de 501 personnes représentatives de la population en termes de sexe, classe d'âge, classe sociale, répartition régionale et composition du foyer.