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Actu-Environnement

La gestion de déchets en Ile de France promet d'être problématique dès 2007

Selon une étude publiée réalisé par l'Observatoire Régional des Déchets d'Ile de France (ORDIF), le traitement des déchets ménagers va poser des problèmes dés 2007 en Ile-de-France si de nouvelles installations de traitements ne sont pas construites.

Déchets  |    |  C. Seghier
Les principales conclusions d'une étude réalisée par l'Observatoire Régional des Déchets d'Ile de France (ORDIF) sous l'égide du conseil général révèle que si pour 2002 l'adéquation globale besoin/capacité a été trouvée, avec toutes les réserves indiquées dans l'étude, les capacités actuelles ne sont pas suffisantes même sans hypothèse d'évolution de la démographie ni des tonnages par rapport à 2002 :
• dès 2007 pour traiter les déchets ménagers et assimilés et les DIB dans les équipements ouverts au service public (différence de 430 000 tonnes) ;
• dès 2011 si l'on considère uniquement les déchets ménagers et assimilés traités en 2002, (différence de 40 000 tonnes).

Cette conclusion prend en compte les principales fins d'autorisation, dans l'état actuel des arrêtés préfectoraux, des deux plus importants centres de stockage de l'Ile de France en 2006 et 2008 et la fin du contrat d'exploitation de l'usine d'incinération d'Ivry sur Seine en 2011.

Le président de l'ORDIF, Jacques Salamitou, a de plus expliqué que des centres de stockage, représentant deux tiers des capacités d'enfouissement franciliennes, arrivent à saturation et doivent fermer (Plessis-Gassot dans le Val-d'Oise en 2007 et Claye-Souilly en Seine-et-Marne en 2008).

Par ailleurs, l'étude indique que suite à la diminution ponctuelle des capacités des UIOM en 2006, liées à leurs mises aux normes, des tonnages plus importants de déchets pourraient être enfouis ce qui entraînerait une saturation plus rapide des centres de stockage de déchets ultimes. En effet, de gros incinérateurs (Carrières-sur-Seine dans les Yvelines, Issy-les-Moulineaux et Massy dans l'Essonne) devront être arrêtés temporairement dès la fin de l'année pour être mis aux dernières normes de pollution de l'air (dioxines et oxydes d'azote).

Enfin, les évolutions réglementaires, notamment la transposition de la directive sur les déchets d'équipements électriques et électroniques en fin de vie qui sont jusqu'ici enfouit, vont impulser une augmentation de la valorisation matière des déchets.
De plus, les collectivités ont la volonté d'améliorer les taux des collectes sélectives multi matériaux.

Le vice-président du Conseil régional chargé de l'environnement, Michel Vampouille (Verts) a indiqué que la réduction des déchets à la source, assortie d'objectifs chiffrés, serait l'un des axes forts du nouveau Plan régional d'élimination des déchets ménagers et assimilés (Predma) , en commentant ces résultats.
De nouveaux équipements (déchetteries, centres de stockage, unités de méthanisation et de compostage) devront être construits dans les années à venir, a-t-il signalé. Interrogé sur de nouveaux incinérateurs, installations contestées souvent par les riverains, il a affirmé que ce ne serait pas nécessaire.

Partie 1 de l'étude
Partie 2 de l'étude

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