A la fin des années 90, on comptait 7 arrêtés préfectoraux (Guadeloupe, Guyane et 5 départements situés dans le sud-ouest ou le long de la côte atlantique) et 27 arrêtés municipaux localisés dans le sud ouest (18), la vallée de la Loire (4) , la Provence (4) et la région parisienne (1). Mais cette réglementation ponctuelle n'était pas à la mesure de l'ampleur du phénomène qui exigeait une véritable loi donnant à l'Etat et aux collectivités locales les moyens nécessaires à la mise en place d'une véritable politique de prévention et de lutte.
C'est ainsi que le 8 juin 1999, la loi n°99-471 tendant à protéger les acquéreurs et propriétaires d'immeubles contre les termites et autres insectes xylophages a été votée à l'unanimité par l'Assemblée Nationale.
Pris en application de cette loi, un arrêté du préfet de Paris du 21 mars 2003 vient de classer l'ensemble de la capitale en zone de surveillance et de lutte contre les termites. Surtout l'arrêté, dont l'application effective se fera au 1er août prochain, impose, en cas de vente, à tout propriétaire d'immeuble situé à Paris de fournir un état parasitaire de moins de 3 mois à l'acte authentique.
En France, 6 espèces de termites ont été décrites. Parmi elles, cinq espèces de termites souterrains appartenant au genre Reticulitermes et une espèce de termite dit de ''bois sec'' Kalotermes flavicolis. Les termites souterrains vivent dans le sol et remontent dans le bois dont ils se nourrissent. Ils appartiennent au genre Reticulitermes (famille des Rhinotermiditès). Cinq espèces vivent sur le territoire français et s'attaquent au bois mis en œuvre dans les bâtiments.
Les termites de bois secs nichent directement dans le bois qu'ils consomment. Une espèce vit en France et appartient au genre Kalotermes (famille des Kalotermiditès).
Article publié le 11 avril 2003