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Actu-Environnement

Les pics d'ozone persistants rejoignent la pluie et le soleil à la météo du soir

Les phénomènes de pollution par l'ozone prévus, seront annoncés dans les bulletins météo du soir de France Télévision. Une initiative destinée à sensibiliser le grand public mais qui reste réservée aux périodes de pollution persistante.

Risques  |    |  C. Seghier
Suite au partenariat signé le 18 mai dernier entre France Télévisions et le ministère de l'Ecologie et du Développement durable, les cartes de prévisions d'ozone seront diffusées dans les bulletins météorologiques du soir de France Télévision.

Cette diffusion grand public permettra ainsi de sensibiliser la population aux questions de pollutions atmosphériques et incitera chacun à adapter son comportement en conséquence, indique le ministère. Des annonces qui seront toutefois réservées aux épisodes persistants. Pour l'instant, l'objectif reste principalement d'informer et de conseiller les personnes sensibles pour adopter un comportement adéquat.

Mis en place à l'initiative du ministère de l'Ecologie et du Développement durable, en partenariat avec l'INERIS (Institut National de l'Environnement Industriel et des Risques), le CNRS/IPSL (Institut Pierre Simon Laplace), l'ADEME (Agence Nationale de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) et Météo France, ces cartes sont élaborées dans le cadre du système PRÉV'AIR et s'appuie également sur les données de surveillance transmises par les associations agréées de surveillance de la qualité de l'air (AASQA).

À partir de 180 microgrammes d'ozone par mètre cube, des symptômes d'irritation peuvent apparaître chez les personnes sensibles. Fixé pour l'instant à 360 mg/m3, le seuil d'alerte doit bientôt descendre à 240 mg/m3.

L'ozone troposphérique est formé par une réaction chimique impliquant le dioxyde d'azote avec l'oxygène de l'air. Or, pour former du dioxyde d'azote (NO2), il faut du monoxyde d'azote (NO) directement rejeté par les automobiles, combiné à des composés organiques volatils (COV) provenant principalement des industries.
On l'appelle donc polluant secondaire parce qu'il est produit lorsque deux polluants primaires réagissent au soleil et à l'air stagnant. Ces deux polluants primaires sont les oxydes d'azote (NOx) et les composés organiques volatils (COV).
Il contribue à l'effet de serre et aux pluies acides (altération des végétaux et des forêts). C'est un facteur de dégradation des matériaux dont le caoutchouc (problème fréquent au niveau des pneumatiques). Chez l'homme ou l'animal, il altère les fonctions cellulaires aux points d'impact que constituent les muqueuses (oculaires et pulmonaires en particulier). Il perturbe, dans certaines conditions, la fonction respiratoire non seulement chez les asthmatiques, mais chez les adultes sains et les enfants. Des études ont montré qu'il peut entraîner une irritation des yeux et des voies aériennes supérieures, provoquant toux et maux de tête.

Les pics d'ozone se produisent toujours en cours d'après-midi, selon le même cycle diurne que celui de la température : minimum vers 8h et maximum vers 17h. La pollution par l'ozone augmente régulièrement depuis le début du siècle dans l'atmosphère de l'hémisphère nord, et nos régions sont couramment soumises en été à des pointes de pollution par l'ozone, en milieu urbain et rural.
©Actu-environnement.com

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