La rhinite chronique non allergique, qui n'a pas de cause bien définie, est favorisée par divers facteurs : fragilisation de la muqueuse par des rhinites aiguës à répétition, tabagisme, exposition à la pollution, abus de médicaments locaux vasoconstricteurs, etc.
En ce qui concerne la ou plutôt les rhinites allergiques, on distingue :
-la rhinite saisonnière ou pollinose, plus connue sous le terme de rhume des foins, dont l'apparition est liée au calendrier pollinique.
-la rhinite apériodique ou perannuelle, qui se manifeste toute l'année et est due aux acariens, à la poussière des maisons et/ou aux phanères (poils, plumes) des animaux domestiques.
Ceux qui ont le nez bouché ou qui coule en permanence savent que la rhinite est une maladie très gênante. De plus, plusieurs études ont montré qu'une rhinite allergique mal soignée évoluait souvent vers l'asthme. Quand aux sinusites, même si ce terme est régulièrement employé à tort, elles sont souvent source de désagréments multiples.
L'incidence de la maladie allergique augmente de 50 à 100 % tous les dix ans. Un constat inquiétant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a mis en place un programme proposant une nouvelle classification des rhinites allergiques pour en améliorer diagnostic et traitement. Ces rhinites (RA) occupent une place prépondérante au sein du groupe des pathologies allergiques et peuvent se compliquer de manifestations respiratoires plus sérieuses, comme un asthme, en l'absence de prise en charge adéquate. Différents moyens pourraient permettre de limiter l'émergence des allergies, en particulier chez le nourrisson.