Le rapport indique que c'est à Londres que les maximales estivales ont le plus augmenté (de 2° en 30 ans) suivi d'Athènes et de Lisbonne (+1.9ºC), de Varsovie (+1.3ºC) et de Berlin (+1.2ºC).
C'est à Madrid que l'évolution des températures moyennes en été a le plus augmenté (+2,2°C en 30 ans). Suivent le Luxembourg (+2°C), Stockholm (+1,5°C) Bruxelles, Rome et Vienne (+1,2°C). Paris se classe en 7ème position avec une hausse des températures moyennes estivales de 1°C en trente ans.
Entre 2000 et 2004, les températures moyennes estivales dans 13 villes sur les 16 évalués ont été supérieures d'au moins 1°C à celle de la période 1970-1975.
Selon le rapport, Helsinki (0.8°C), Dublin (0.7°C), et Copenhague (0.2°C) ont enregistré les hausses les plus faibles.
Voulant rappeler le lien entre le changement climatique planétaire et la probabilité de plus en plus forte de connaître des canicules, sécheresses et tempêtes estivales plus fréquentes et plus intenses, le rapport du WWF souligne aussi qui production d'électricité qui émet 37% des émissions globales de CO2 au niveau mondial, est un des secteurs les plus concernés.
Les villes reflètent cette tendance, indique Imogen Zethoven du WWF soulignant qu'encore beaucoup de pays européens utilisent du charbon pour fabriquer leur courant, source majeure de CO2.
Si l'on veut que les villes restent vivables en été, il est impératif de réduire les émissions de gaz à effet de serre pour stopper le réchauffement de la planète, conclut Imogen Zethoven.
Cette étude du WWF fait partie la campagne internationale ''changeons de Courant !'' ('PowerSwitch!''en Anglais) lancé le 30 novembre dernier dans plus de 20 pays. Cette campagne axée sur la production et la consommation de l'électricité a notamment comme objectif d'accélérer la transformation du secteur de l'électricité, pour que son utilisation soit plus efficace et maîtrisée et pour que sa production repose sur des sources d'énergies propres (l'hydro-électricité, le vent, voire le gaz naturel) et non plus sur des technologies polluantes comme le charbon.
Selon le WWF, En 2004, le secteur de la production de courant électrique repose encore essentiellement, au niveau mondial, sur des énergies polluantes dangereuses et épuisables : charbon (39%), gaz naturel (19%), nucléaire (17%), pétrole (7%). Les grands barrages hydrauliques assurent 16% de la production et les nouvelles renouvelables (éolien, solaire…) seulement 2%.
Représentant 37% des émissions mondiales de gaz carbonique (CO2) avec le charbon, la production électrique est l'un des secteurs qui contribue le plus au réchauffement climatique.