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Actu-Environnement

Les industriels doivent faire le point sur leurs performances environnementales et sociales

Les industriels, réunis sous l'égide du PNUE, reviennent sur leurs engagements environnementaux et sociaux prononcés lors du sommet de la Terre de Johannesburg de 2002 et doivent présenter un bilan sur l'état d'avancement des projets.

Gouvernance  |    |  F. Roussel
Trois ans après le sommet de la Terre de Johannesburg, une centaine de représentants de divers secteurs industriels comme l'aviation, l'aluminium, la gestion des déchets, la gestion de l'eau par exemple, se retrouvent et font le point.
Leurs performances environnementales et sociales sont à l'ordre du jour. Les actions et les résultats obtenus dans ces domaines doivent être comparés aux engagements pris lors du sommet de la Terre et présentés à l'époque sous forme de rapports sectoriels.

Il y trois ans, un bilan du PNUE fondé sur ces rapports sectoriels concluait que le fossé se creusait entre les efforts des entreprises pour réduire leurs impacts sur l'environnement et la dégradation de la planète. Selon ce rapport, ce fossé était dû en partie au fait que, dans la plupart des secteurs industriels, seul un petit nombre d'entreprises faisait de réels efforts pour un développement durable, c'est-à-dire pour intégrer activement des facteurs sociaux et environnementaux dans leurs décisions.

Nous suivrons donc avec intérêt ce que ces groupes industriels présenteront, a déclaré Klaus Toepfer, Directeur Exécutif du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) et coordonnateur de ce processus d'autoévaluation. Tout en félicitant les entreprises et groupes industriels qui ont travaillé avec le PNUE au processus d'évaluation, il a précisé qu'il sera important de voir quelles leçons ont été tirées depuis et quelles actions ont été proposées pour relever les défis d'aujourd'hui.

A l'issue de cette réunion, initiée depuis le 17 octobre dernier, les industriels devront présentés 25 fiches-bilan rendant compte de leur progrès. Ils doivent rappeler les dossiers non encore aboutis, définir les nouveaux engagements et proposer des partenariats pour des actions concrètes. Klaus Toepfer a insisté sur le fait qu'il espére que les fiches-bilan montreront que le fossé a enfin commencé à se combler.

Les premières fiches, à l'état d'ébauches, semblent indiquer des progrès dans certains domaines notamment dans celui des syndicats : 41 multinationales ont maintenant signé des accords-cadres avec les syndicats professionnels internationaux sur certains critères de développement durable. Monsieur Toepfer a souligné que les syndicats ont un rôle important à jouer pour pousser les employeurs à améliorer les spécifications environnementales des biens et des services et les conditions de sécurité environnementale sur le lieu de travail.

Dans le secteur de l'aluminium, l'Institut International de l'Aluminium rappelle son objectif qui était de diminuer de 80% ses émissions de perfluorocarbon (PFC) entre 1990 et 2010. Actuellement la réduction atteindrait 75%.
Alors que certains secteurs s'étaient donné des objectifs chiffrés, facilement comparables, ce n'est pas le cas de toutes les entreprises. D'autres ont préféré des engagements généraux à l'image de la construction : augmenter la performance énergétique des bâtiments, réduire les déchets et/ou favoriser le recyclage des matériaux de construction…

D'autres entreprises et secteurs industriels participent à ce nouvel état des lieux comme la publicité, la comptabilité, les consultants en ingénierie, le secteur de la finance, des énergies (conventionnelles et renouvelables), des produits chimiques,etc.

Rendez-vous est donné l'an prochain à New York où les rapports définitifs seront présentés lors d'une session sur le développement industriel à la Commission du Développement durable des Nations Unies.

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