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Actu-Environnement

Le groupe BP crée BP Alternative Energy pour investir dans les énergies renouvelables

Fort de la réussite de BP Solar, BP crée BP Alternative Energy pour conduire un programme d'investissements dans les nouvelles énergies et les énergies renouvelables qui s'élèvera à 8 milliards de dollars sur les dix ans à venir.

Gouvernance  |    |  F. Roussel
Fort de la réussite de BP Solar dont le chiffre d'affaires prévu en 2008 d'élèvera à 1 milliards de dollars, le groupe pétrolier britannique BP souhaite poursuivre sa politique en faveur des énergies alternatives et profiter de l'intérêt croissant pour ces énergies non polluantes en CO2.
Le groupe vient donc d'annoncer son intention de doubler ses investissements dans les nouvelles énergies et les énergies renouvelables, afin de créer une nouvelle activité de génération d'électricité à faible émission de gaz carbonique dont le potentiel d'activité est estimé à environ 6 milliards de dollars par an d'ici dix ans.
Pour mener à bien ces projets, le groupe crée une nouvelle division baptisée BP Alternative Energy chargée d'investir 8 milliards de dollars sur les dix prochaines années dans les énergies solaires et éoliennes, l'hydrogène et la génération d'électricité dans les centrales gaz à cycle combiné. Conformément à notre stratégie, nous voulons contribuer à élargir le choix des énergies disponibles pour un monde qui se préoccupe de l'environnement et nous sommes persuadés que nous pourrons le faire d'une façon rentable, a déclaré Lord Browne, directeur général de BP.

La société compte surtout sur le système d'échange des quotas de CO2 et les mécanismes de fixation de leur prix pour développer le marché des technologies à faible émission de gaz à effet de serre.

Lord Browne a précisé que la première phase d'investissements s'élèvera à quelque 1,8 milliards de dollars sur les trois ans à venir, montant qui sera réparti à peu près équitablement entre l'énergie solaire, l'énergie éolienne, l'hydrogène et les centrales gaz à cycle combiné. Les investissements se feront par étape, en fonction des opportunités et de leur rentabilité.

Les investissements dans l'énergie solaire au cours des trois prochaines années doivent renforcer la position de BP en tant que fabricant et fournisseur de systèmes photovoltaïques. BP détient actuellement 10% du marché mondial, lequel augmente de 30% par an, plus rapidement qu'aucune autre forme d'énergie renouvelable. Le groupe dispose actuellement de plus de 100 mégawatts de capacité de fabrication annuelle de panneaux photovoltaïques solaires aux États-Unis, en Espagne, en Inde et en Australie et prévoit un doublement de ses capacités avant la fin de l'année prochaine. Il vient notamment de conclure un accord afin d'accéder au marché solaire chinois et d'y créer des capacités de production locales.

Les investissements dans l'hydrogène concerneront le premier projet commercial de production d'hydrogène à partir de gaz naturel. Mené à Peterhead, en Ecosse, ce projet est basé sur la technique de vaporeformage du gaz naturel : le gaz naturel est exposé à de la vapeur d'eau très chaude et libère ainsi l'hydrogène qu'il contient. La production d'hydrogène par reformage présente usuellement l'inconvénient de rejeter du CO2 mais dans ce projet, celui-ci serait directement réinjecté dans des réservoirs de pétrole vide situés en mer de Miller.
BP examine également un système de séquestration similaire pour produire de l'hydrogène dans une raffinerie américaine à partir de coke de pétrole à faible valeur économique, l'hydrogène devant servir à générer 500 mégawatts dans une nouvelle centrale électrique à construire à proximité.

Dans le domaine de l'énergie éolienne, la société opère actuellement deux parcs éoliens aux Pays-Bas situés à proximité de sites pétroliers existants. BP est également propriétaire aux États-Unis de terrains industriels dans des étendues ouvertes et à vents forts, situées loin des zones résidentielles, ce qui permettra la construction en 2007 du premier parc éolien à grande échelle des États-Unis, doté d'une capacité de génération de 2000 mégawatts.

Les projets d'investissement dans les centrales gaz à cycle combiné concernent principalement les États-Unis, où BP met actuellement le point final à un projet de 400 millions de dollars dans une de ses principales unités industrielles qui permettra de fournir 100 mégawatts d'électricité à celle-ci et 420 mégawatts au réseau local de distribution d'électricité.

Pour gérer tous ces projets, BP Alternative Energy sera basé à Sunbury, en Grande-Bretagne, et sera composé à ces débuts de quelques 2.500 personnes à travers le monde. Son directeur sera Steve Westwell, qui dépendra de Vivienne Cox, directrice générale de la division gaz, électricité et énergies renouvelables de BP.

Réactions2 réactions à cet article

BP plus fort que Total

BP semble avoir des vues à long terme : les énergies renouvelables, des programmes d'investissements importants dans la recherche... Ils sont fort ces anglais !!!

En France on pourrait attendre de même de Total. Mais sa stratégie photovoltaïque et plus que timide et ils arguent que l'activité de BP n'est pas encore rentable, alors que le pétrole et le gaz naturel si !!!

Bref, on va pas aller loin... On va devenir importateur de technologie... c'est dommage de se faire avoir de cette manière : on y croit pas (enfin pas assez €...)

Il va falloir faire un bracage ?!?

benjam1 | 08 décembre 2005 à 22h31 Signaler un contenu inapproprié
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Anonyme | 19 mai 2006 à 04h01 Signaler un contenu inapproprié

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