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Actu-Environnement

Bientôt la disparition des camions-bennes ?

Déjà opérationnel à Stockholm et bientôt à Séville, le système d'évacuation des ordures ménagères par un réseau souterrain, développée depuis 1961 par la société suédoise Envac, intéresse de nombreuses communes françaises.

Déchets  |  
Les fortes concentrations urbaines conjuguées aux modes de consommation actuels mettent en évidence le problème du traitement des ordures ménagères. Cette gestion représente désormais l'un des budgets les plus importants pour toute communauté urbaine.

Développé en Suède depuis 1961par la société Envac (nommée Centralsug à l'époque) limite l'utilisation de camions-bennes pour la collecte et facilite en plus le tri des ordures qui s'en suit.
Le système fixe est constitué de canalisations de 50 cm de diamètre qui relient les points de dépôt des déchets (édifices collectifs, corbeilles à déchet) à un centre de collecte. L'aspiration des sacs est assurée par des aspirateurs de grande puissance. Les ordures ''voyagent'' dans les tuyaux à 70 km/h, assurant ainsi un quasi-autonettoyage des canalisations.
Comme la distance maximale du système d'aspiration ne doit pas excéder trois kilomètres, il existe un système mobile où les déchets sont stockés temporairement dans des bennes, enterrés ou non, avant d'être aspirés par un camion.
De plus les consommateurs peuvent faciliter le traitement des ordures en triant leurs déchets avec des sacs de couleurs différentes qui seront alors sélectionnés et aiguillés par un lecteur optique à leur arrivée au centre.

L'obstacle à la généralisation d'un tel système réside dans son prix. Le système fixe nécessite un investissement compris entre 1000 et 1500 € par foyer contre 800 à 1200 € pour le système mobile.
L'encombrement du sous-sol des très grandes villes (réseaux de gaz, électricité, téléphone etc...) complique encore la tâche. C'est donc fort logiquement que les municipalités françaises de dimensions plus réduites s'avèrent les plus adaptées et se déclarent ainsi prêtes à franchir le pas.
Dans le même temps, la ville de Séville a passé commande de la planification, la maîtrise d'œuvre et l'installation d'un système de collecte fixe au près du groupe Envac pour un montant proche de 5,5 millions d'€

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