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Le chanvre se redécouvre une nouvelle filière d'utilisation dans le domaine des plastiques

Après la papeterie, le textile, l'alimentation et la construction, le chanvre séduit dans la plasturgie. Les propriétés de ses fibres végétales intéressent tout particulièrement les chercheurs de l'Inra pour la fabrication de matériaux composites.

Agroécologie  |    |  F. Roussel
   
Le chanvre se redécouvre une nouvelle filière d'utilisation dans le domaine des plastiques
Plants de chanvre
   
L'idée d'utiliser du chanvre dans l'industrie papetière, ou dans d'autres matériaux, n'est pas nouvelle. Il y a 2000 ans en Chine, les premiers papiers étaient fabriqués à partir de cette plante. Aujourd'hui, dans un contexte énergétique et environnemental tendu le chanvre revient en force et la qualité de ses fibres séduit dans de nombreux domaines. La recherche et la sélection génétique ont permis l'obtention de variétés non psychotropes ouvrant de nouvelles perspectives d'utilisation pour cette plante. Récemment, les fibres végétales ont été introduites dans certains matériaux de construction (parpaings, isolants, panneaux, etc) et dans les matériaux composites. L'incorporation de fibres végétales (bois, lin, chanvre) dans les matériaux thermoplastiques ou thermodurcissables en remplacement des fibres de verre est un concept déjà industrialisé et commercialisé. On trouve ces composites dans les meubles de jardin, les bardages, les plinthes et huisseries, les pièces d'habillage intérieures d'automobiles.
Cependant, si cette industrialisation laisse supposer que les fibres végétales ont livré tous leurs secrets, c'est encore loin d'être le cas. Elles représentent encore un sujet de recherche très prometteur. La variété des plantes à fibres, la diversité de leurs constituants (cellulose, lignines), les nombreuses possibilités d'assemblages et les propriétés qui en découlent laissent entrevoir la richesse du secteur.

Dans ce contexte, la découverte, la description et la compréhension des niveaux d'organisation des fibres végétales sont des moteurs pour l'innovation technologique. C'est à ce titre que les chercheurs de l'Institut National de Recherche Agronomique (INRA) de Reims étudient les propriétés des fibres ainsi que l'aptitude du chanvre à la transformation pour la production de matériaux composites, en collaboration avec des agro-industries de la région (AFT Plasturgie et La Chanvrière de l'Aube).
Les recherches de l'Unité « Fractionnement des Agro-Ressources et Emballages » de l'Inra sur les fibres et matériaux fibreux s'organisent autour de deux thématiques : les mécanismes de séparation des fibres et l'évolution des propriétés des fibres lors d'une transformation technologique ultérieure.
L'une des difficultés de la fabrication des composites est de créer une bonne adhésion de la fibre végétale à la matrice. La cellulose, principal constituant de la fibre végétale, est peu compatible avec les matrices thermoplastiques, en particulier avec le polypropylène très couramment utilisé en plasturgie. Pour permettre les interactions entre ces deux composants, AFT plasturgie a développé un procédé original de conditionnement des fibres de chanvre permettant d'obtenir une bonne interface fibres/polymères sans modification chimique des composants. Pour conforter cette innovation technique, les chercheurs de l'INRA s'intéressent aux propriétés intrinsèques mécaniques, physiques et chimiques des fibres qui participent directement à la formation d'une interface de qualité.
Pour cela, les chercheurs utilisent leurs connaissances de la composition, de la structure de la paroi végétale et de la réactivité des polymères pour tenter de reproduire des interfaces matrice-fibres en s'inspirant du modèle « idéal » qu'est la plante. En effet, les tiges de chanvre sont elles-mêmes des structures composites formées de polymères de cellulose enchâssés dans une matrice de différents polysaccharides et de lignines. Savoir utiliser au mieux les propriétés de ces assemblages moléculaires est un challenge important de la chimie verte.

Les biomatériaux renforcés en fibres constituent ainsi un nouveau débouché pour le chanvre. Ils se déclinent aujourd'hui sous des objets aussi variés que des hélices de refroidissement, des tableaux de bord de scooter ou des matériaux d'emballage. Plus généralement, un véhicule peut contenir plusieurs kilos de ces matériaux à base de fibres végétales comme le chanvre mais aussi le lin, le sisal ou l'abaca : accoudoirs, tablettes arrières, médaillon de porte, dossier de siège.
Cette nouvelle filière complète ainsi les nombreuses déjà existantes : actuellement la plante entière peut être valorisée. En effet, les fibres longues, essentiellement cellulosiques, sont utilisées en industrie papetière pour la fabrication de papiers spéciaux très fins et résistants. La partie centrale de la tige, constituée comme le bois, est utilisée pour les litières animales, mais aussi en construction (bétons de chanvre). La graine sert de nourriture en oisellerie mais permet surtout la production d'une huile alimentaire de très grande qualité.

Outre la variété de ses utilisations, le chanvre séduit également sur le plan agricole car il présente certains avantages agronomiques et environnementaux. Il est défini comme étant une plante « étouffante » qui empêche le développement des herbes et qui est très résistante aux maladies et aux parasites. Sa culture laisse une terre « propre », ameublie en profondeur. Elle ne réclame l'usage d'aucun pesticide que ce soit les fongicides, herbicides ou insecticides et ne nécessite aucun entretien de mai à août.

En 2005, la France était le premier producteur de chanvre en Europe avec environ 9.100 ha cultivés.

Réactions14 réactions à cet article

Merci pour la grande précision de cet article

Je déplore juste, un peu comme oliomobile, que l'on parle tant de L'INRA et de la chanvrière de l'Aube qui sont, pour moi, tout sauf des acteurs du développement durable.

Pour moi LCDA utilise le chanvre comme une vitrine de citoyenneté alors que, comme pour le reste de l'agriculture Française, la surface du chanvre produit en Bio dans cette région ne doit pas dépasser le 2%..... ?
Faut il toujours 7kg de pétrole pour produire 1kg de Azote minérale? Gèrent ils leurs utilisations de l'eau? mettent ils en place de rotations? Font ils la promotions de chaux naturelles pour l'usage en Bâtiments?
En ce qui concerne l'INRA, peut être savez vous qu'ils sont impliqué dans le projet d'OGM vallée dans la plaine de la Limagne en région Clermontoise? Ça me laisse sans voix.
Par contre il y a en France des petits groupes qui se battent pour un développement local et durable mais à ma connaissance ceux ci n'investissent pas en recherche et développement dans l'industrie du plastique !

Autrement, je dirai que le chanvre (Cannabis sativa L.) a toujours contenus du TCH mais en effet, pas dans des proportions de l'ordre de 20 à 30%, comme ce que met maintenant sur le marché ce "cher" Ben Dronkers de la sensi seed bank..

ALALA

cordialement

guillaume Plantier

guillaume Signaler un contenu inapproprié
Ca fait des années qu'on le sais

Tiens comme si ca sortait de nul part.
Ca fais des dizaines d'années que des entreprises essaient de commercialiser le plastique de chanvre et ca fais tout aussi longtemps que les autorités leurs mettent des batons dans les roues. Par exemple l'entreprise hempplastic commercialise des boitiers de cd et dvd en plastique de chanvre ainsi que des instruments de musique mais aussi les fameuses méduses (chaussures en plastique pour la plage).

Le problème rencontré par ces entreprises est le prix prohibitif du chanvre du fait des faibles autorisations de culture délivrées par les autorités. Et maintenant on nous sort "qu'ils" ont trouvé une espèce non psychotrope qu'ils vont pouvoir cultiver. Il faut savoir que le chanvre n'a JAMAIS été psychotrope et que cette confusion avec le cannabis a été introduite pour justement empêcher sa culture et enrayer la concurrence qu'il apportait au nylon de Dupont dans les années 30.

M'enfin c'est toujours bien de savoir que cette plante reviens en force. D'ici quelques années elle retrouvera sa place parmis les plus importantes matières premières sur terre.

Oliomobile | 15 mars 2006 à 18h39 Signaler un contenu inapproprié
Re:Ca fait des années qu'on le sais

Bonjour,

En tant que rédactrice de cet article je suis bien consciente que çà n'a rien de nouveau sous le soleil d'où l'utilisation dans le titre du verbe "redécouvrir". Je tenais simplement à rappeler que la recherche et les essais industriels n'étaient pas terminer et qu'il y avait encore beaucoup à apprendre de la nature et du chanvre en particulier.

Cordialement

F.LABY | 15 mars 2006 à 18h52 Signaler un contenu inapproprié
Re:Ca fait des années qu'on le sais

Bonjour,

je suis agriculteur et souhaiterai un peu de diversification dans un monde qui a tendance à être monocorde (rentabilité bien entendu!!!!!!!)
Comment se cultive le chanvre et à quel organisme dois je m'adresser pour avoir les autorisations necessaire (j'ai cru comprendre qu'il en fallait).
Cordialement,

Vignerac | 16 mars 2006 à 09h30 Signaler un contenu inapproprié
Re:Ca fait des années qu'on le sais

D'accord avec l'article et son titre où justement, il est écrit que le chanvre « se redécouvre ».
D'accord aussi avec la réponse anonyme, à l'orthographe près (il y a quand même un sacré travail à faire dans notre pays en ce qui concerne l'illettrisme, à quelque degré qu'il soit — ou "quel que " soit son degré).

En revanche, quelle déception ! J'imaginais les chercheurs de l'INRA en train de planer en fumant du chanvre dans les couloirs, car je croyais comme beaucoup sans doute que chanvre et cannabis étaient la même plante… Merci donc pour la rectification. Les pétroliers doivent bien s'amuser et, quant à moi, je suis un excellent citoyen qui n'est drogué qu'au tabac depuis une grosse quarantaine d'années, contribuant ainsi à remplir les caisses de l'État et de la Sécu, puisque cette saleté légale surchargée de produits hautement toxiques, est joyeusement surtaxée  !

À titre d'anecdote, saviez-vous que dans les années 1960, les chercheurs du laboratoire de cryptogamie du Muséum national d'histoire naturelle testaient sur eux-mêmes, leur professeur en tête, les effets des nombreux, divers et variés champignons hallucinogènes de la planète ? C'était lorsque le grand Roger Heim écrivait sa thèse monumentale sur les champignons hallucinogènes du monde. Il est vrai que le MNHN a touours été une institution un peu à part… Je précise que les chercheurs en question étaient des volontaires.

Donc, vive le chanvre (bio ?) quand même !

Pierre Darmangeat | 16 mars 2006 à 09h45 Signaler un contenu inapproprié
est ce bien durable?

Je crois qu'il faudrait se poser la question sur le bienfait de l'utilisation de matériaux végétaux dans des composites. En effet, lorsqu'on produit des composites à partir de pétrole ou d'autres matières "inertes", on ne fait que changer un produit "minéral" en un autre "minéral" , tandis que lorsqu'on utilise de la matière "végétale" qui pourrait soit dit en passant être utilisée de manière plus noble et plus durable(alimentation, énergie,...) , on soustrait des ressources à notre sol (en considérant le sol comme de l'humus) et on les transforme en produits non réutilisables biologiquements puisqu'ils sont complètement inclus dans des matrices en général non biodégradables. De ce fait, on appauvit notre sol et je crois que la gestion des sols dans une optique de gestion durable est une notion que peu de gens ont encore intrégré.
Les plus optimistes me répondront que lorsque ces matériaux composites seront brûlés, il y aura production de CO2 qui pourra être recyclé par la végétation mais ils semblent oublier que pour que des végétaux poussent efficacement, il faut tout d'abord un sol convenable.

Thierry | 16 mars 2006 à 11h50 Signaler un contenu inapproprié
Re:Ca fait des années qu'on le sais

Oui, désolé pour mon orthographe qui est franchement moyen depuis de nombreuses années...c'est une de mes faiblesses mais apparemment ca n'empêche pas de me faire comprendre.

D'accord avec la redécouverte, mais pourquoi faut-il attendre que ce soit l'INRA qui s'y intéresse pour que la redécouverte soit effectvie??? Des milliers de personnes dans le monde font resurgir des connaissances anciennes mystérieusement disparues avec l'avènement du pétrole et se battent contre les autorités pour le faire. Et puis soudainement on met au crédit d'un grand institut de recherche cette redécouverte et tout se décante. Hypocrisie quand tu nous tiens! Et encore si cette hypocrisie n'était pas motivées par la soif du pouvoir, de l'argent et de le centralisation.

Sincèrement,

Oliomobile | 16 mars 2006 à 12h08 Signaler un contenu inapproprié
C'est pas nouveau

Bien sûr ça fait des années qu'on le sait, Henri Ford déjà en 1941 utilisait le chanvre por renforcer les caroseries.
C'est pas nouveau c'est sûr

cannaman | 16 mars 2006 à 15h22 Signaler un contenu inapproprié
Re:Ca fait des années qu'on le sais

petite erreur sur les produits "hemp plastic" la sandale "la Méduse" est faite avec d'autres chaussures par plasticana depuis pas mal d'années ..pourquoi encore citer les anglosaxons comme pionniers alors que les franzouzes le sont tout autant ??

Gene Vis | 17 mars 2006 à 18h07 Signaler un contenu inapproprié
Re:Ca fait des années qu'on le sais

bonjour à tous, j'apprécie beaucoup vos commentaires car ils reflètent réellement la façon de penser des français, et non pas celle biaisée que nous transmet la télé ou autre vecteur de désinformation...

Quelle est alors la différence entre le cannabis et le chanvre? comme beaucoup, je pensais qu'il s'agissait de la même plante! :o

en tout cas, pour répondre à la personne qui se demande si ce processus est durable, je dirai que l'effort fourni pour l'utilisation de matériels biologiques est louable et a tout l'avenir devant lui, est ce qu'on ne se plaint pas des prix et du manque du pétrole?
:)

mammya | 21 mars 2006 à 13h43 Signaler un contenu inapproprié
Re:Ca fait des années qu'on le sais

La différence entre le cannabis et le chanvre est la même qu'entre une banane "classique" et une banane plantin par exemple. En fait ces plantes font toutes partie de la famille des cannabinacées.

On arrive à nous mettre dans le crâne qu'il n'existe qu'une seule variété de chaque plante sur la planète, mais il existe des multitudes d'espèces d'une même plante à travers la planète. Et tout comme il existe des serpents vénéneux et des serpents innofensifs, il existe des cannabinacées psychotrope et des cannabinacées sans aucune ou très peu de substences actives.

Par exemple en ce moment une équipe de chercheurs Russes qui ont accès à la plus importante banque de graines au monde est en train de faire des tests sur les milliers de sortes de cannabinacées qui existent afin de trouver celle dont les fibres pourront s'adapter aux machines des centaines d'usines textiles coton de Russie qui ne tournent plus. Lorsqu'ils trouveront, le coton disparaitra pratiquement de nos étalages. La raison: le chanvre ne nécessite pratiquement aucun pesticides pour sa culture contrairement au coton, ce qui entraine outre des bénéfices écologiques énormes, des réductions de couts de production tout aussi importants.

Oliomobile | 22 mars 2006 à 13h07 Signaler un contenu inapproprié
Re:Ca fait des années qu'on le sais

Bonjour,
Merci pour les infos, mais je dois vous avouer que je sais depuis belle lurette qu'une même famille de plantes renferme, à quelques exceptions près, de nombreuses espèces, étant tombé tout petit dans la marmite de potion naturaliste, principalement zoologiste, mais comme tout se tient…
En tout cas, votre mise au point intéressera sans doute pas mal d'internautes, notamment celle qui concerne le chanvre russe. Si les chercheurs trouvent, voulez-vous parier que les Américains trouveront un moyen de faire surtaxer cette fibre sous un prétexte du genre "concurrence déloyale" ? C'est vrai, ça, on n'a pas idée de cultiver une plante qui se passe de pesticides ! Notez que, cultivé dans de bonnes conditions et sur de petites surfaces, le coton doit pouvoir s'en passer aussi, à moins que je ne me trompe… C'est l'agriculture intensive, avec la monotonie des cultures, l'uniformité des espèces, l'appauvrissement des sols (quand il en reste…) et de la diversité biologique, qui a créé cet impérieux besoin d'engrais chimiques, de pesticides, de "traitement après récolte", et autres cochonneries qui nous empoisonnent en engraissant quelques-uns. En Champagne, dans la région de Vitry-le-François / Châlons / Saint-Dizier, la craie affleure. Et l'on y fait pousser du blé (entre autre) ! Vive la chimie… Alors, le chanvre russe écologique n'a qu'à bien se tenir s'il ne veut pas avoir des nouvelles des lobbies chimico-industriels. Ce n'est pas drôle. Pas du tout.

À titre de pure information amicale, il n'y a pas d'animaux vénéneux, mais seulement des plantes vénéneuses. Les animaux sont venimeux.
Et il y a quand même beaucoup de plantes et d'animaux inoffensifs… Davantage d'animaux que de plantes d'ailleurs, parce que la plupart (même les comestibles) ont souvent un petit quelque chose à se reprocher : la pomme-de-terre, la tomate, par exemple (famille des Solanacées où l'on trouve la belladone, si je ne m'abuse – je ne suis guère botaniste), n'ont-elles pas une ou deux parties plus ou moins toxiques, voire le fameux tubercule et le non moins fameux faux-fruit à certain stade de leur développement ? Tandis que chez les animaux, c'est tout franc : il y a les "bons" et les "méchants". Et encore, les "méchants", il faut souvent les pousser à bout pour qu'ils se fâchent. Ou simplement ne pas connaître leur comportement, et se croire tout permis partout où l'on se trouve quelle que soit l'heure du jour et de la nuit…
Allez, je m'amuse ! Il n'y a ni bons, ni méchants.
À part l'homme, peut-être bien…

Cordialement,
Pierre Darmangeat.

Pierre Darmangeat | 22 mars 2006 à 14h52 Signaler un contenu inapproprié
Sans sujet

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Anonyme | 19 mai 2006 à 07h14 Signaler un contenu inapproprié
Re:est ce bien durable?

Bonjour,

Personnellement, je ne connais aucun matériaux innerte, mais peut être que les guillemets étaient présents pour cela.

Pour l'aspect noble, j'ignorais qu'il y avait des valorisations plus nobles que d'autre ... Le tout est de faire une valorisation qui respecte l'environnement, qui ne met pas en péril les différents acteurs de la filière.

L'utilisation de fibres végétales dans les matériaux composites a plusieurs buts :
* éviter l'utilisation des fibres non biodégrédables et difficilement recyclables comme les fibres de verres (bien que de nombreux travaux vont faire évoluer les choses de ce coté). Les AVC de ces produits sont bien meilleurs que les composites traditionnels.
* faire de ces matériaux un stockage pour le carbone.
* si la matrice est biodégradable en faire un matériaux compostable en fin de vie et remettre de la matière organique en fin de vie.

Certaine plantes à fibres comme le chanvre peuvent être très bien intégrée dans des concepts de cultures intégrées. Leurs systèmes racinaires sont aussi en général très développés et s'intègrent très bien dans les techniques culturales simplifiées, les concepts de respect de la vie du sol, les rotations des cultures ....

On peut noter aussi l'importance des coproduits des plantes à fibres. En effet, la plupart des plantes à fibres produisent des graines dont la valorisation peut être alimentaire ou énergétique ... De même pour les produits issus de la transformation de la paille à la fibre.

plantafibre | 16 juillet 2007 à 11h32 Signaler un contenu inapproprié

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