Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Financer la gestion des déchets ménagers par une redevance aux poids, c'est possible et efficace

Après cinq ans d'enquête, les économistes du Cemagref concluent à la faisabilité technique et financière de la redevance incitative sur les déchets. Quelle que soit la méthode, une taxe au poids a des effets bénéfiques sur la gestion des déchets.

Déchets  |    |  F. Roussel
Dans tous les pays développés, les quantités de déchets produits par les ménages sont en constante augmentation depuis plusieurs décennies. En parallèle, les installations de traitement n'augmentent pas d'autant. En effet, rares sont les communes et les particuliers qui voient d'un bon œil l'installation d'un centre de stockage ou de traitement des déchets à proximité de leur propriété. Ce comportement, qualifié de « NIMBY » ou « not in my back yard » c'est-à-dire « pas derrière chez moi », pourrait s'accentuer dans les années à venir voire entraîner au final la saturation des centres de traitement des ordures ménagères. Pourtant rappelons que chaque citoyen est responsable de la production de 365 kg de déchets ménagers par an en moyenne. Dès lors, il devient nécessaire de responsabiliser le grand public et de l'amener à s'impliquer davantage dans la gestion de ses déchets. Pour cela, une des solutions consiste à inciter les particuliers à trier leurs déchets en récompensant les pratiques les plus citoyennes. Basé sur le principe du « pollueur-payeur », l'habitant paie une redevance en fonction de la quantité d'ordures résiduelles qu'il jette. Ainsi, il est théoriquement incité à mieux consommer, mieux trier ou composter pour ne laisser dans sa poubelle classique que ce qui n'est pas recyclable.

Mise en place en 1990 aux États-Unis où elle a fait ses preuves, la redevance incitative au tri des déchets ménagers est arrivée dans les années 1995 en Europe. Aujourd'hui, seule une quinzaine de communes françaises l'ont adoptée.
Dans le cadre d'un appel d'offres lancé en 1999 par le ministère de l'écologie, les économistes du Cemagref en collaboration avec l'université de Rennes 1 ont étudié ce nouveau mode de taxation à la fois sur le terrain et en laboratoire. Dans un premier temps, les chercheurs ont réalisé une enquête afin de cibler les exemples de tarification innovante. Quatre dispositifs technologiques ont été répertoriés et analysés au terme de cette enquête : le sac de déchets prépayé, le volume choisi du bac roulant, la pesée des déchets et le comptage des vidages du bac par informatique embarquée. Suite à cet état de lieux, les économistes ont retenu deux communes ayant appliqué la redevance incitative sur une période minimale de trois ans : le Syndicat Mixte de Montaigu-Rocheservière (SMMR) en Vendée et la Communauté de Communes de Dannemarie en Alsace. Le but des scientifiques : mesurer les impacts de la redevance incitative sur les bilans globaux matières et financiers au cours du temps dans ces deux zones tests.

Les résultats en termes de flux de matières sont éloquents sur la période 1999-2004 du SMMR, avec une réduction de 25 % des ordures ménagères (en poids), une augmentation de 80 % des emballages triés et une baisse de 45 % des ordures ménagères résiduelles. Cependant, malgré ces bons résultats, les groupements de communes étudiés ont montré de réelles difficultés au démarrage pour atteindre l'équilibre budgétaire ce qui supposerait que la redevance induit obligatoirement un déficit. Afin de confirmer ou infirmer cette hypothèse, les chercheurs ont conçu un modèle et une simulation de l'équilibre financier. Ils ont ainsi démontré que le recours à une tarification composée d'une part fixe couvrant les frais fixes de fonctionnement et d'une part variable liée à la quantité de déchets résiduels permettait au système de s'équilibrer.
Au cours de l'enquête, les économistes ont également intégré et étudié les autres inconvénients de la redevance incitative comme les comportements déviants allant de la décharge sauvage au brûlage illégal. Mais selon eux, leur relative marginalité ne semble pas en mesure de remettre en cause les effets bénéfiques attendus de l'application de la redevance dans les deux collectivités étudiées.

En complément à l'étude de terrain, les économistes ont utilisé les « jeux de décisions », outil d'économie expérimentale qui permet d'analyser le comportement des usagers à travers une mise en situation. Ils cherchaient notamment à savoir comment se forment les comportements des individus face au tri des déchets et de quelle façon l'introduction de mécanismes tarifaires les incite à trier. Le principe est de faire jouer des groupes d'une vingtaine d'étudiants, les gains se mesurant en fonction des choix individuels et collectifs.
Au cours de sa thèse soutenue au Cemagref en 2005, Etienne Pierron a cherché à répondre à ces questions en introduisant le « contexte déchet » dans ces jeux de décisions. Il a pu mesurer un effet bénéfique sur la coopération des joueurs. Par ailleurs, différents mécanismes tarifaires ont été testés à la fois sur le comportement des usagers et sur le bien être social. Les résultats obtenus confirment l'analyse de terrain effectuée au cours de l'étude. Mais ils soulèvent de nouvelles questions de recherche comme la pénalisation des familles nombreuses.
Des suites à la thèse sont prévues pour d'une part, tester le jeu dans les communes auprès des ménages et d'autre part, utiliser la technique du jeu comme un outil pédagogique de compréhension des mécanismes économiques auprès des élus.

Aujourd'hui, avec un recul de cinq années, les chercheurs constatent un développement de la prévention et du recyclage, une stabilisation des finances et un comportement plus responsable des citoyens. Des partenaires économiques et publiques les sollicitent au sujet de la mise en place de la redevance incitative au tri des déchets. Afin de répondre à leurs différentes interrogations, un guide méthodologique est en cours de rédaction.

Réactions37 réactions à cet article

de la responsabilisation

En tout cas une chose est sûre, et c'est que l'on fait payer la même somme en redevance pour traitement des ordures ménagères à ceux qui font l'effort de les trier, et à ceux qui s'en foutent complètement.
Si l'encouragement à faire quelque chose pour diminuer cette marée de déchets ne vient pas de la responsabilisation par l'éducation et la prise de conscience, alors il est normal qu'elle vienne par la sanction au portefeuille.
Une fois qu'on a admis cela, tout le reste n'est que débat technique.

Syrius Signaler un contenu inapproprié
Des chercheurs qui decouvrent la lune

S'appercevoir qu'il est possible de financer la gestion des dechets ménagers par une redevance au poids, quelle belle affaire.
Cela fait des années que les associations de défense de l'environnement se battent pour que la redevance d'enlévement de déchets soit utilisée, alors que dans le même temps, les élus généralisent la taxe d'enlévement des déchets, ce qui simplifie leur vie administrative .
Cela fait des années que certaines collectivités, je pense à la communauté de communes des portes d'Alsace pratiquent l'enlèvement et la pesée embarquée des déchets ménagers , et que les résultats mesurés sont probants , puisque la production de déchets résiduels atteint à peine 80 kg par habitant et par an. (540 kg par habitants et par an moyenne française).

A mon sens, sur la plupart des données sont déjà connues. Il faut maintenant des décisions politiques. Je trouverai plus efficace en tant que citoyen, pour utiliser le temps de nos adminstrations, qu'une étude soit effectuée sur les blocages de nos décideurs, et des intérets économiques traditionnels qui influent sur leur autisme.

Je recommande de consulter le site fne.asso.fr qui fédéralise la position de la plupart des associations de protection de la nature en France, sur le problème des déchets..

jean françois girard | 28 mars 2006 à 12h19 Signaler un contenu inapproprié
Halte à la rengaine

"Pourtant rappelons que chaque citoyen est responsable de la production de 365 kg de déchets ménagers par an en moyenne"

Cette quasi incontournable phrase en particulier n'a aucun sens.

D'abord et avant tout parce qu'elle s'appuie sur un dividende et un diviseur "imaginaires" ce qui ne peut donner qu'un quotient trompeur .

Depuis 1990 les preuves abondent, mais il n'est pire sourd que qui a peur d'appeler les choses par leur nom au sein d'une société multicomposite qui a besoin du culte des nombres pour se donner un illusoire sentiment de comprendre et de n'être pas en danger.

C'est volontiers que je proposerai des modestes bases de réflexions à des esprits indépendants non grégaires et courageux sur ce sujet du mythique kilotage annuel après 15 ans de dénonciation de son absurdité.

Le vrai problème sera toujours d'arriver à faire réfléchir les diverses catégories d'habitants de la France (par exemple) sur le vrai bonheur et les vraies valeurs.

Tout le reste, CPE inclus (!!!) en découle.

JMG

PS. Quant à l'apologie du nouvel évangéliste sundgauvien du déchet et de "ses" résultats, la pire des impostures n'est peut-être pas celle qu'on pense.

Constructif | 30 mars 2006 à 05h25 Signaler un contenu inapproprié
Re:Halte à la rengaine

Ouah..... beaucoup trop de phrases incompréhensibles dans ce commentaire!! désolé, mais ca n'apporte rien au débat....

greendays | 30 mars 2006 à 10h59 Signaler un contenu inapproprié
Re:Des chercheurs qui decouvrent la lune

Justement, vous le dites vous même, les élus aiment bien avoir de belles études menées par des économistes pour décider!!! même si il est clair que ces données paraissent évidentes, le fait de dire qu'elles proviennent d'une étude sérieuse et non de quelques exemples menées par certaines communes incite donne des arguments!
Enfin il est clair que j'attends avec impatience qu'un tel système soit mis en place!!! Je vis dans un quartier du centre d'une des plus grande ville de France (Lille pour ne pas la citer), qui n'est pas désservie par la collecte sélective et qui me fait payer 660 euros par an de taxe d'enlèvement des ordures ménagères, alors que je tries moi même une grande partie de mes déchets (carton, verre, papier)!! Quelle incitation à la réduction des déchets!!!!!!

greendays | 30 mars 2006 à 11h05 Signaler un contenu inapproprié
Re:Des chercheurs qui decouvrent la lune

La redevance au poids est déjà appliquer dans un certains nombre de pays européens comme en allemagne si je ne m'abuse!!

Toutefois, malgré tous les chiffres que l'n pourra me donner sur l'évolution du tonage de déchets par les individus je persiste à dire que l'on n'ose pas s'attaquer au vrai problème!

Quand vous voyez que pour un pauvre petit gateaude 30g vous pouvez avoir jusqu'à 4emballages...quand vous voyez la consommation d'eau en bouteilles explosées en France et tant d'exemple
JE pense que le vrai problème vient entre autres (mais pas uniquement) des sociétés de production
Si à la base nous étions à même d'acheter des produits avec le stricte minimum d'emballages je pense (peut être à tort) que le volume de déchets serait bien inférieur mais làa encore ce sont des volontés politiques et commerciales qui peuvent faire bouger les choses!!

De plus mon inquiétude face à la redevance (bien que je trouve cette solution adaptée au pb) c'est qu'à mon avis un certain nombre de dechets finiront dans un feu de joie au font du jardin où cartons et plastiques partiront en fumées dans l'atmosphère avec tout ce que ça engendre

Car sans vouloir être pessimiste un geste ècologique oui mais quand ça touche au porte feuille il y a déjà beaucoup moins de volontarisme!!!

jouss | 30 mars 2006 à 11h12 Signaler un contenu inapproprié
Re:Halte à la rengaine

Quant aux verbeux qui ont besoin du culte des grandes phrases pour se rassurer, je ne leur fais pas davantage confiance...

Contester un chiffre peut être constructif à condition d'étayer sa démonstration.

AG | 30 mars 2006 à 11h23 Signaler un contenu inapproprié
Re:Des chercheurs qui decouvrent la lune

Je pense que l'étude ne se trompe pas quand elle dit que les décharges sauvages sont quelque chose de marginal.

D'abord, les urbains ne risquent pas de brûler leurs poubelles au fond du jardin. Uant aux gens qui disposent d'un jardin, je ne pense pas que la plupart des gens soit disposée à transformer son carré de verdure qu'il a mis 25 ans à se payer en incinérateur.
Ensuite, trimballer ses poubelles dans sa voiture (qu'il faudra nettoyer ensuite pour faire partir l'odeur...) pour aller les jeter à 10 Km de chez soi, je pense que ce n'est pas le genre de choses que l'individu lambda ferait toutes les semaines.
Trier ses déchets est somme toute nettement plus pratique.

Enfin il est avéré que quand les pouvoirs publics culpabilisent les citoyens, ça marche (sécurité routière...) - surtout si la culpabilisation se conjugue à la peur du gendarme.

AG | 30 mars 2006 à 11h32 Signaler un contenu inapproprié
Re:Halte à la rengaine

« …. CHAQUE ANNEE ….


La littérature rudérique (ou du résidu) foisonne de nombres (car des chiffres, il n’y en a que dix) suivis ou précédés d’un « chaque année » ou encore « tous les ans ».

C’est incontestablement en parfaite contradiction avec la réalité, donc absurde, sinon débile, puisque ça signifierait que ces nombres sont constants tous les ans. Alors qu’on nous serine constamment qu’ils augmentent; ce qui n’est pas toujours vrai, vu les trafics dont ces nombres sont parfois l’objet pour divers intérêts, mais parfois aussi sans malice, à cause de la diversité de l’acception des mots ou termes qu’ils (im)précisent.

Mais le plus grave, c’est que de telles formulations illogiques, tel également le trop fréquent « Chaque Français jette tous les jours …. », et bien d’autres encore sont généralement le reflet et/ou témoin à charge soit d’une inculture, soit d’un dangereux surcroît de travail, soit d’une absence de rigueur qu’on retrouve bien souvent dans tous les propos et les actes de la personne incriminable.

Or ce sont parfois, hélas, le fait quotidien de personnes fonctionnaires et/ou élus qui ont des hautes responsabilités nationales, avec impact direct sur le porte feuille, voire, plus grave encore, sur l’environnement déjà trop en péril de nos concitoyens, bref, plus globalement sur l’intérêt général …. finalement de la planète.

Et hélas à « Bruxelles », c’est pareil ! La preuve : « Chaque habitant de l'UE produit actuellement en moyenne 550 kg de déchets ménagers par an ».

Cette déplorable habitude hyper-répandue de donner un quotient par tête d’habitant - même pour une seule année bien précisée - sur la base d’un dividende toujours mal connu (1) et d’un diviseur qui l’est encore plus est irréfléchi. Il y a d’autres manières plus didactiques d’informer et surtout de responsabiliser.,

Triste et nuisible !


JMG

(1) Le soi-disant jeteur particulier qu’on veut informer et responsabiliser n’a pratiquement aucune influence sur une bonne partie des résidus qu’on lui met sur le dos ; et tout particulièrement sur les tontes et les feuilles d’arbres des espaces publics et les déchets de marchés et de voiries, pour ne pas épiloguer sur les catastrophes naturelles parfois. Comment est-ce possible que ce ne soit pas évident à qui réfléchit un peu ? .

Constructif | 30 mars 2006 à 11h47 Signaler un contenu inapproprié
Re:Halte à la rengaine

Je constate que Greendays est lillois

Je ne sais pas ce qu'il faisait pour améliorer les choses dans ce domaine dans la communauté urbaine de Lille, mais moi je me battais déjà plutôt seul et j'avais déjà réussi avec ,le ma^tdseqait

Constructif | 30 mars 2006 à 11h53 Signaler un contenu inapproprié
Re:Halte à la rengaine

Je constate que Greendays est lillois

Je ne sais pas ce qu'il faisait pour améliorer les choses dans ce domaine dans la communauté urbaine de Lille en 1989, mais moi, plusieurs fois candidats écolo aux élections depuis 1978, je me battais déjà, plutôt seul du monde dit écolo, et j'avais déjà réussi avec le maire de Leers et président du GADEC à bloquer un projet d'ncinérateur de 200 000 tonnes à Wattrelos (Grimonpont) en étant reçus par le gra&nd patron Déchets de l'UE à Bruxelles.

Et encore ne puis-je pas expliquer icci certains dessous douteux.

Mieux vaut rester modeste quand on manque d'expériences et de connaissances.

Je maintiens qu'il est totalement ridicule et inefficace de sortir des kilotages à la tête d'habitant.. Surtout quand ça varie parfois du simple au double d'un département à l'autre.

Constructif | 30 mars 2006 à 12h00 Signaler un contenu inapproprié
Re:Halte à la rengaine

Pour revenir sur le sujet, je pense qu'une facturation basée sur le poids des déchets entrainera forcément des dérapages. En effet, les gens chercheront à trouver un moyen pour réduire leurs factures d'ordures ménagères et chercheront d'autres exutoires pour s'en débarasser (notamment les toillettes, la poubelle des voisins,...).

Fdere | 30 mars 2006 à 12h00 Signaler un contenu inapproprié
reduction a la source

Il est evident que seul le pesage de chaque poubelle est juste et incite les gens a reduire leur achat polluant ,a laisser quand achat les emballages au magasin qui en sont responsables,on sait que même le pseudo recyclable,PET,est hyper polluant,donc a quand les consignes,pour bouteilles et au recharge cartonnée,seul ce systéme est intelligent et marche et réduit les dechets et donc pas d'incinerateur a dioxines hautemment cancerigene.
Je connais des commune s qui s'y mettent et vraiment on est obligé de changer sa maniére d'être et d'acheter!

doucette | 30 mars 2006 à 12h37 Signaler un contenu inapproprié
Re:Halte à la rengaine

Halte à la rengaine ???

La rengaine c'est de voir qu'encore une fois il est plus facile de critiquer que de démontrer.

Des chiffres, encore des chiffres, toujours des chiffres, oui c'est vrai, on nous abreuve de chiffres sur tous les domaines et pas seulement l'environnement (chiffres d'affaires, nombre de manifestants, durée de période d'essai, dB d'éoliennes et j'en passe.....)

Des chiffres qui peuvent être innexactes, innapropriés ou tout simplement inutiles mais qui sont utiisés pour provoquer et faire réagir !!!!

Le cas des 365 kg de déchets /an/hab que l'on nous rabache sans cesse a pour objectif de faire prendre conscience au citoyen lambda de ses responsabilités !!
certes, il n'est pas le seul, il y aussi les collectivités et les industriels.
certes, les emballages y sont pour beaucoup mais en tant que consommateur on a le choix :

le choix d'acheter un paquets de gateaux suremballé ou de les faire soi-même !!!!
le choix d'acheter des plats tout préparés suremballés ou de les faire soi-même
le choix d'acheter des lingettes ou des produits et chiffons réutilisables
etc,

Je ne dit pas que l'on peut réduire notre volume de déchets à 0 mais au moins en quelques gestes de bon sens on peut le limiter !!! et en plus on se fait du bien car les produits tout préparé ne sont l'idéal pour la santé (trop de sel, colorants, conservateurs, sucre, graisse hydrogénées....)

Bien à vous

XX | 30 mars 2006 à 12h45 Signaler un contenu inapproprié
Re:Halte à la rengaine

En quoi ai-je manqué de modestie??
En 1989 je n'étais encore Nordiste, et effectivement je ne faisais pas encore grand chose puisque j'étais encore à l'école primaire...
Vous n'êtes pas le seul à vous investir, l'environnement j'en ai fait mon métier.... et pour ce qui est de critiquer les chiffres donnés?? Comme vous le dites le sujet est tellement complexe, qu'il faut bien aggrégé d'une manière ou d'une autre les données pour les rendre accessibles au grand public!! et oui effectivement, quelques centaines de kilos de déchets produits par an ca marque les esprits.. apres qu'il y en ai 100 de plus ou de moins ne change pas le problème.. comme vous le dites, les chiffres ne sont pas la réalité, il la reflete d'une manière plus ou moins exacte ou précise... l'objectif est pas de savoir précisément combien de kilos de déchets nous rejettons par an, l'objectif est de diminuer cette quantité..

greendays | 30 mars 2006 à 15h12 Signaler un contenu inapproprié
dérappages

Beaucoup de solutions en matière de développement durable et protection de l'environnement sont dépendantes du comportement des citoyens. Et malheureusement, pour vivre dans une ville du "sud", il se vérifie systématiquement que de façon globale, plus on est au "sud", plus les comportements civiques se dégradent (cela n'a rien à voir avec la gentillesse de gens).
Pour le sujet qui nous concerne, une facturation au poids des déchets semblent difficiles dans le sud de la France... les décharges sauvages sont déjà si nombreuses !

Jérôme | 30 mars 2006 à 15h18 Signaler un contenu inapproprié
Re:Des chercheurs qui decouvrent la lune

le suremballage est effectivement un tres gros probleme.
et la reduction des dechets à la source une réelle solution .

mais je ne suis pas tout à fait d'accord sur la maniere de faire bouger les choses.

L'état a bien sur un role tres important à jouer, mais nous aussi.

dans ce domaine egalement nous devont etre des consomacteurs: tant que nous prefererons les produits surrembalés, on nous vendra des produits surrembalés.

La diminution des emballages serait pourtantbenefique pour tout le monde : baisse logique des coups de matiere premiere.

bastien | 30 mars 2006 à 16h49 Signaler un contenu inapproprié
Re:Des chercheurs qui decouvrent la lune

Cesser d'acheter des produits suremballés oui, mais dans la grande distribution c'est difficile.

Ayant déjà tenté ce genre d'approche j'ai vu rapidement qu'il n'y a pas vraiment d'alternative: sur chaque produit il y a 2 fois trop d'emballage, mais on ne peut pas prendre le même sans emballage.
Peut-on me dire pourquoi il y a un emballage de carton par-dessus le pot de plastique de la ricotta? ai-je besoin de 2 emballages? ma ricotta en sera-t-elle plus goûtue? certes non, mais il n'y a que des emballages comme ça, et si je veux ma ricotta de grande distribution je suis obligé de la prendre avec l'emballage (je pourrais acheter de la vraie chez un fromager, mais il faudrait pour cela que je me déplace considérablement plus, aggravant ainsi le problème des modes de transport urbain - c'est là un autre débat, et ce d'autant plus que commerçant de proximité et produits de qualité ne sont pas toujours synonymes).

Et certes on pourrait me reprocher de ne pas vivre à la campagne avec mes chèvres en faisant ma ricotta moi-même; mais je répondrai que si les 60 millions que nous sommes se répartissaient sur tout le territoire ça ne ferait pas de quoi élever un troupeau de chèvres chacun.

On en revient toujours l'un dans l'autre au problème du nombre de gens sur cette planète. Il va falloir stériliser la moitié de la population et immoler l'autre, je ne vois pas d'autre moyen.

AG | 30 mars 2006 à 17h42 Signaler un contenu inapproprié
Retour au sujet

Mais pour en revenir au coeur du sujet, il serait intéressant de savoir comment nos chercheurs se sont assurés que la diminution des déchets produits par les citoyens provient bel et bien du fait qu'ils se sont mis au tri et non qu'ils jettent leurs déchets dans la cuvette des WC...

AG | 30 mars 2006 à 17h49 Signaler un contenu inapproprié
suremballages

Pour inciter les distributeurs à faire pression sur les constructeurs, une solution est simple... Laisser les surplus d'emballages aux caisses ! Quand la grande distribution voudra rendre correct, l'aspect de son magasin sans que cela soit trop coûteux, elle aura 2 solutions :
- mettre à disposition des bennes de tri-sélectif (un tri en amont est beaucoup plus efficace et moins couteux que s'il est fait en fin de chaine... par le citoyen).
- demander à leur fournisseur de réduire leurs emballages. Ce serait top !

Alors ne remplissez plus vos poubelles, mais celles des supers marchés !

Jérôme | 30 mars 2006 à 18h49 Signaler un contenu inapproprié
Le volume fait largement le poids...

Je souhaite juste apporter quelques éléments :
Oui, il est normal de prendre le principe "pollueur-payeur", et d'indexer sa
production de déchets ménagers à la facture du service offert par la
collectivité. Cela est juste.
Néanmoins, deux points montrent que cela n'est pas si facile à mettre en
place, comme l'article nous l'indique :

1- l'équilibre économique n'est atteint qu'après un certain temps, car les
charges fixes sont toujours les mêmes, et que le système est long à mettre
en place

2- un paiement au poids uniquement entraine qqles dérives, du style "et hop, mes déchets dans la poubelle de mon voisin", ou "dans la commune d'à côté", ou encore "dans le fossé"... Oui, cela existe vraiment !

Il y a une solution possible pour éviter ces deux problèmes et combiner les avantages de la redevance à la consommation : le paiement au volume avec une prise en charge des frais fixes de manière forfaitaire (prix final : forfait fixe + variable au volume des bacs).

Pour plus d'infos, la commune urbaine de Besançon est un modèle du genre : baisse des qtés de déchets ménagers collectés, et équilibre financier, avec plus de recyclage, et une remarquable concertation...

enviromax | 30 mars 2006 à 19h38 Signaler un contenu inapproprié
A chacun sa part

d'accord sur le principe pollueur-payeur, sauf que je ne suis le pollueur que pour une faible part de ce que je mets à la poubelle (après achats sans sacs de caisse ou emballages inutiles,tri sélectif, compostage). Pour le reste je ne suis qu'un intermédiaire.
Les incitations au tri et à la réduction à la source, en dehors de l'information-communication que peut faire la collectivité doivent être réelles. Mais quelle incitation si in fine tout ou presque aboutit à une UIOM ou une décharge vieille formule; quelle incitation si la fiscalité est lié au foncier et non à l'activité?
Pour celà la redevance incitative (à la levée plutôt qu'au poids car la majeur partie des déchets résiduels sont plus volumineux que pesants) est un moyen parmi tant d'autres. Les arguments utilisés par les défenseurs de la taxe sont presque tous faux :
- impayés: 2% à rapprocher des 8% payés au trésor public; la différence permet d'embaucher du personnel pour... informer.
- les décharges sauvages: oui au début mais ne pas oublier que les maires ont un pouvoir de police, à conjuguer à l'information.
Je peux parfois acheter de façon à minimiser les déchets, mais celà est difficile. Il faut ramener les sur-emballages à la distribution, mais attention dans une benne payée non par la collectivité, mais par le magasin.

Salvatore | 30 mars 2006 à 20h13 Signaler un contenu inapproprié
Re:Des chercheurs qui decouvrent la lune

>Alors ne remplissez plus vos poubelles, mais celles des supers marchés !

lol vous etes serieux?? c'est vrai qu'ils seraient obligés de réagir. mais je pense plutot qu'ils appelerons le vigile pour vous mettre à la porte!!!

comment faire pour savoir si les gens se sont mis au tri ou si ils balancent leur dechets dans les fossés??

simple calcul: poubelle OM + poubelles tri selectif = ( si tout va bien) quantité de dechet normale ( on la connait assez bien, meme si elle varie en fonction de certains criteres)
L'effet pervers qui est à craindre, c'est le faux tri: pour payer moins , on balance tout en vrac dans le tri selectif.

pour le surremballage, je trouve que ça commence à venir tout doucement. Mais il faut souvent changer de marque. Là aussi il faudrait que l'etat se charge de lancer le mouvement.

bastien | 30 mars 2006 à 21h26 Signaler un contenu inapproprié
Re:Halte à la rengaine

constructif??? on ne doit pas avoir la meme definition.

pour moi etre constructif c'est pas ouvrir un faux debat sur un faux probleme.

Je vous rassure , ce chiffre ne sert qu'à se fixer un ordre de grandeur .

Les professionnels savent faire la part des choses et adapter les chiffres à la réalité.

Par exemple dans notre belle region nos poubelles contiennent beaucoup plus de verre (= cannettes de bieres). On sait aussi que les chiffres ne sont pas les memes en ville et à la campagne. etc

PS: vous pouvez indiquer votre nom, que je ne vote pas pour vous par megarde

bastien | 30 mars 2006 à 21h53 Signaler un contenu inapproprié
Re:Halte à la rengaine

RB : constructif??? on ne doit pas avoir la même definition.
JMG : Probable malheureusement !

RB : pour moi etre constructif c'est pas ouvrir un faux debat sur un faux probleme.
JMG : Totalement d'accord

RB : Je vous rassure , ce chiffre ne sert qu'à se fixer un ordre de grandeur .
JMG : Erreur , jeune homme, non seulement il est infondé, mais en plus il est inséré dans une phrase insensée – il faut relire attentivement - et il est censé comparable aux chiffres des années d'avant et des années d'après ... tout aussi fantaisistes, donc incomparables.

RB : Les professionnels savent faire la part des choses et adapter les chiffres à la réalité.
JMG : Comme je suis justement un de ces professionnels du déchet qui, depuis plus de 15 ans, s’efforce de faire prendre conscience des nombreuses erreurs de communication des deux « camps » qui explique la lenteur de nos progrès réels , il et assez probable que je connais beaucoup mieux le sujet que vous

RB : Par exemple dans notre belle region nos poubelles contiennent beaucoup plus de verre (= cannettes de bieres). On sait aussi que les chiffres ne sont pas les memes en ville et à la campagne. Etc
JMG : Alors à quoi ça sert de donner une moyenne qui de plus serait valable chaque année – il faut lire attentivement ! - , alors qu’on nous bassine avec l’augmentation constante depuis des années et le « débordement ». En se contredisant parfois sur un même document, comme celui de la mairie de Paris en Juin 2005 (ou 2004) lors de la semaine de sensibilisation sur la place de l’Hôtel de ville ?

PS: vous pouvez indiquer votre nom, que je ne vote pas pour vous par megarde
JMG : Aucun danger, les verts au nom desquels je me suis parfois aussi présenté, se sont tellement ridiculisés, en particulier avec leurs notables soucieux avant tout de se faire réélire n’importe où par n’importe qui, ont tellement si bien saboté et stérilisé ce moyen d’expression, que je suis bien obligé désormais de voter généralement abstention qui est un moyen d’expression de plus en plus considéré dans le monde entier. Alors de là à me représenter uniquement pour permettre de connaître un vrai et authentique nombre de gens encore soucieux de voter écolo au premier tour …...

Constructif | 31 mars 2006 à 09h57 Signaler un contenu inapproprié
Re:Des jeunes qui défendent des mythes ?

Désolé, mais l’ensemble de vos réflexions qu’il serait trop long de commenter ici, démontrent assez bien que vous n’avez pas assez réfléchi, avec des excuses, à la question et/ou que vous vous laissez influencer par les discours souvent démago des jeunes permanents de certaines associations (qui doivent bien justifier leur salaire et le maintien de leur emploi si difficile à trouver).

On qualifie trop vite un emballage globalement plus utile ou justifiable qu’inutile (au moins jusqu’à l’arrivée dans le domicile) de suremballage. Exemple : le carton qui solidarise deux plaques de yaourts (qu’il vaudrait certes mieux acheter en litre) permet de réduire la quantité de plastique ; s’il n’y avait pas des barquettes en polystyrène ( malheureusement non recyclables) les files devant les rayons avec vendeuses à la coupe seraient longues et dissuasives ; les regrettables blisters protègent du vol -, etc. Alors que l’enveloppe plastique des revues est un progrès écologique combattu bêtement depuis quelques semaines, etc.

On peut évidemment revenir à la boîte en plastique ou pourquoi pas en métal (de ma jeunesse, i-e 1950) qu’on remplirait tous les jours d’un « biscuit » en vrac ; mais …

Les opérations dites de sortie de caisse sont généralement plus démagogiques que didactiques et leur succès moindre qu’on a besoin de l’affirmer en termes très vagues pour ne pas perdre la face

C’est aussi parce que, dans notre camp, assez souvent, on résonne et communique mal que les choses, en fait , avancent si lentement et que les patrons et cadres industriels, dans l’autre camp, et certains fonctionnaires (qui ont fait leurs études dans les mêmes grandes écoles qu’eux), continuent de déconner et de ne pas faire assez de progrès. Car ils en font un peu, les emballeurs, en prétendant que c’est pour l’environnement, alors que c’est surtout pour ....leur stockoptions

La vraie solution consiste d’abord à inviter chacun à réfléchir sur le vrai sens du bonheur et les vraies valeurs. Et il n’est pas certain que tous ceux qui se sont exprimés ci-dessus aient les mêmes et les plus judicieuses.

Constructif | 31 mars 2006 à 10h27 Signaler un contenu inapproprié
Re:de la responsabilisation

tout à fait d'accord....
comme je l'ai déjà dit, je paie 300 euros de Taxe d'Elenlèvement d'Ordures Ménagères par an (j'ai du faire une erreur dans un autre post en annoncant 660 euros désolé).. mais nous sommes deux en appartement, j'apporte le verre, le papier et les emballages cartons a un point de collecte sélective... Et je paie le meme prix qu'une famille de 4 qui vivrait dans le meme type d'appartement que moi, et qui jetterait a la poubelle 5 fois plus de déchets que moi...
cela fait 3 fois que j'exprime mon mécontentement à la communauté urbaine, mais sans grande réponse...

greendays | 31 mars 2006 à 11h13 Signaler un contenu inapproprié
Ah les YAKA ;-)))))

Comment responsabiliser individuellement un "foyer" ou un "ménage" (qui, bizarrement, pour l'INSEE, peut être constitué d'une seule personne) quand il habite dans un ancien collectif ? Et donc faire payer différemmet par foyer ?

Alors que dans les nouveaux collectifs pas trop grands on a parfois essayé d'installer dans le local ad hoc des poubelles individuelles avec clé personnelle.

Dans les non-collectifs il semble, tous les avantages et les inconvénienyts comparés, que la moins mauvaise solution soit le ticket ("inenlevable intact" , donc involable) collé sur le contenant à chaque présentation.

Evidemment il faut fixer une juste valeur du ticket et les acheter à la mairie une fois par an au moins

Constructif | 31 mars 2006 à 12h46 Signaler un contenu inapproprié
Re:de la responsabilisation

C'est bien ce que je disais, on arrive à voir que ce n'est qu'un débat technique.
Pour les meilleurs façons de procéder, on peut être certain que nos annales bureaucratiques sur la meilleure et la plus juste collecte de la redevance, sauront nous fournir les clés nécessaires.
Les modèles et exemples ne manquent pas et, d'ailleurs, selon les régions ou les catégories de territoires, on peut très bien imaginer des modulations de toutes sortes.
Mais il faut en finir avec le mythe du "tous égaux devant l'impôt".
D'abord parce qu'il ne s'agit pas ici d'un impôt. Mais d'un service rendu.
Et il n'y a pas de raison pour qu'il ne soit pas payé selon l'utilisation qu'on en fait.

Syrius | 31 mars 2006 à 12h55 Signaler un contenu inapproprié
Re:Halte à la rengaine

cherchez "Zéro déchet" sur Google
Y

Anonyme | 31 mars 2006 à 13h26 Signaler un contenu inapproprié
Re:Des chercheurs qui decouvrent la lune

Le surremballage c'est quoi??

c'est les cartons à moitiés vides, mais qui rendent le produit plus visible.
c'est le plasitique qui emballe les biscuits 2par2, le tout emballé dans un autre plastique ( ou calé avec un truc en plastoc), le tout dans un carton.


c'est pas ce qui est utile, mais bien ce qui est de trop.

regnier | 31 mars 2006 à 21h34 Signaler un contenu inapproprié
Re:Des chercheurs qui decouvrent la lune

R : c'est les cartons à moitiés vides, mais qui rendent le produit plus visible.

JM : A moitié, c'est faux et démago. Des exemples SVP !

Il y a des contraintes de remplissage automatique qui obligent un certain espace vide


R : c'est le plasitique qui emballe les biscuits 2par2, le tout emballé dans un autre plastique ( ou calé avec un truc en plastoc), le tout dans un carton.

JM : C'est quoi du plastoc ? ;-))))

Citez exactement le produit qu'on puisse vérifier.

Est-ce ainsi dans la majorité des cas ?

Il y a certes des fausses excuses du côté des emballeurs parfois, mais il y a parfois des bonnes raisons éco-admissibles quand on réfléchit un peu. .


R : c'est pas ce qui est utile, mais bien ce qui est de trop.

JM : Il faut s'entendre réalistement sur le trop (et l'utile aussi). Trop avant le passage en caisse ou une fois devant le frigo ou l'armoire ?

Je suis pour des arguments honnêtes et contradictoires.

Un aliment "merdique" emballé conformément aux aspirations plus ou moins fondées de certains, ça n'est aps non plsu la solution.

Il faudrait créer une autorité d'attribution d'une autorisation de mise sur le marché comme pour les médicaments, cette fois pour des raisons écologiques (qui ont aussi un impact sur la santé)

Avec attribution sine qua non d'étoiles ou autres "distinctions" et moindre taxation des produits dont le contenant et si possible aussi le contenu seraient déclarés meilleurs pour l'environnement.

L'Alliance (qui vient d'être créée) devrait demander la création d'une telle autorité

constructif | 31 mars 2006 à 22h36 Signaler un contenu inapproprié
Rélexion sur les emballages

Emballages utiles, inutiles, ou simplement imaginés pour vendre sans tenir compte du surcoût à engager pour traitement...
Il est bien sur facile de justifier des emballages concernant :
- le vol. Exemple : les films plastiques pour emballer les palettes... les fims utilisés sont souvent un combiné de différentes matières coller les unes aux autres, ce qui empêche le recyclages... Alors qu'il existe depuis plusieurs années des films étirables répondant à cette demande, la sécurité, ainsi qu'à cet impératif, le recyclage.
- une demande des consommateurs. Le conditionnement en mini portion individuelle devrait être proscrite, tout comme le jettable "idiot" (lingette humide orientée sur la propreté alors qu'elle est porteuse de moisissure, rasoir entièrement jettable...).
- la protection du produit. Pourquoi ne pas utiliser du pop corn comme anti-choc à la place des mousses. (matière première tenant peu de volume par rapport au volume final, matière bio dégradable...) Il est vrai quecela pourrait attirer les rats dans les entrepots... Cependant, certains produits ne nécessitent pas un stockage anti-chocs, mais simplement pour le transport.
Ce court message pour faire passer mon "sentiment" qu'énormément de progrès reste à faire, en intégrant une motivation qui soit bien sûr financière mais aussi visant au confort à long terme de tous.
Si les besoins d'emballages sont nécesaire à la vente, il serait logique qu'une fois la vente faite, l'acheteur soit incité à laisser ceux ci sur place (facilité de recyclage, moindre coût de collecte des déchets, efficacité de ce même recyclage, éducation par l'exemple etc...)
Cordialement.

Jérôme | 03 avril 2006 à 12h39 Signaler un contenu inapproprié
Re:Des chercheurs qui decouvrent la lune

Le message de Jérôme, mais il est très intéressant.

"La sagesse veut que pour (s')éviter bien des désappointements, voire de graves conséquences, tout grand homme, tout fait sociétal important, tout concept-clé soit l'objet d'au moins la lecture attentive et critique d'une approche contraire si possible contradictoire avant d'en avoir une opinion définitive - surtout lorsqu'elle est laudative - , et a fortiori de la propager."

Il est sage de souhaiter que tous les "arguments" parfois limites de ceux de notre camp fassent l'objet d'une réponse de préférence honnête de ceux d'en face, les emballeurs; afin que nos conclusions et nos actions - pas de gaspillage d'énergies - soient les plus pertinentes et inattaquables possibles

C'est justement ce que pourrait faire une commission qui serait chargée de décerner des AMM (cf. Autre message)

On peut rêver ... réalistement.

JMG

QUE

Constructif | 03 avril 2006 à 16h30 Signaler un contenu inapproprié
qui pollue ? qui paye ?

Bonjour à tous,

je me permets d'intervenir dans le débat, en tant que professionnel de la gestion des déchet dans une collectivité proche d'une de celles qui a fait l'objet de l' étude CEMAGREF.

En premier lieu, voilà presque 10 ans que je travaille dans ce domaine, en différent endroit. Dix ans passés à la recherche de vraies solutions, cohérentes du point de vue écologique, financier et pour la qualité du service public.
Dix ans que j'entends, lis et voit ce fameux, ce pédagogique kilogramme par habitant et par an. Il faut donc dire 365 kg sauf les années bissextiles qui en comptent 366 !

Sans rire, en dix cette quantité a diminuée. Les gens sont certes assez hermétiques mais pas totalement imperméables ! En plus, différents modes de collectes sélectives ont été mis en place pendant cette période, donc même avec une faible adhésion des usagers ce ratio un peu « fourre-tout » a forcément diminué. Je vous fais grâce des mesures de cette diminution qui ne concernent que les quelques collectivités que je m’emploie à observer. Ce que je veux dire, c’est que quand des résultats sont positifs, il est essentiel de le dire pour ne pas décourager !

Sur le prix. Qu’ils s’agissent de collectes multiples, de passages en centres de tri ou de tout autre système, le tri implique des prestations supplémentaires et donc des coûts supplémentaires. En bref, plus on trie, plus cela coûte ! Donc, la récompense financière pour les bons trieurs met en danger l’équilibre financier de la collectivité. Du coup, on introduit une part fixe dans ce qui devrait une redevance proportionnelle au service rendu, on augmente cette part fixe chaque année et à la fin ce n’est plus aussi proportionnel et incitatif que cela en a l’air ! D’autant que dans le monde merveilleux de la redevance incitative, les gens présentent de moins en moins d’ordures ménagères résiduelles et donc, on court après l’équilibre financier du service. D’ailleurs, les premières conclusions du CEMAGREF, moins dithyrambiques, faisaient état de financement du service par le budget général des collectivités ce qui dans le cadre d’une redevance n’est pas permis. Je suis un peu technique, là ! Ce que je veux dire, c’est qu’il n’existe aucun système parfait ou même juste, surtout si l’on s’intéresse aux comportements déviants, pas aussi marginaux que cela (dans ce domaine, une étude approfondie sur les collectivités voisines et les services d’entretien des routes pourrait réserver quelques surprises de tailles !).

L’idée de payer en fonction de ce que l’on jette est une sorte de « quête du Graal » et les idées dans ce domaine foisonnent avec leurs avantages et leurs inconvénients. Je remarque cependant que la diminution des quantités de déchets d’emballages au cours de la décennie n’a pas été le fait des usagers mais des industries qui ont allégé leurs emballages.

Introduire des nouveaux comportements chez les consommateurs est difficile, cela demande de construire une culture technique qui n’est pas simple à acquérir pour tout un chacun. Agir en amont auprès des industries, demander aux services marketing d’imaginer autre chose que des suremballages pour leurs actions commerciales, revoir les filières de la grande distribution serait, à mon sens plus efficace. De fait, il y a moins d’interlocuteurs et ceux-ci possèdent le bagage technique nécessaire.

Pollueur-Payeur, certes, mais qui est le pollueur et où est l’argent ? Il faut parfois remonter le courant et non se laisser porter par la vague bien-pensante !

eco-logique | 03 avril 2006 à 19h30 Signaler un contenu inapproprié
Re:Des chercheurs qui decouvrent la lune

Bonjour à tous,
juste un petit message en passant. Je suis tout d'abord impressionné et heureux de voir que cet article fait réagir: n'est ce pas l'intérêt de la recherche ? Je fais parti des personnes ayant participer à ce travail de recherche, et mes travaux scientifiques personnels vont bien au dela du cadre de la gestion des déchets ménagers...
Pour revenir à létude et à "l'agressivité" que je ressens en lisant le post intitulé "Des chercheurs qui découvre la lune"! plusieurs remarques me viennent à l'esprit:
- Monsieur avez vous lu notre rapport (d'environ 200 pages!)? à moins que vous ne faites votre jugement que sur ce mini article...Pour information, beaucoup de réponses et de questionnements sont ressortis de cette étude, qui bien sur, ne peuvent être inscrite dans un tel article.
- ensuite, à lire vos messages on a l'impression que la redevance (incitative!) se généralise en France!! Que neni...tres peu de collectivités n'ose faire le pas. Cette étude leur apporte certaines réponses quant à la mise en place de cet outil tarifaire.
- Enfin, sur débat entre taxe et redevance, il est clair que des notions d'équité, d'égalité doivent être prises en compte.

Pour finir, avant de critiquer sur le fond, il serait plus judicieux de lire le rapport...
Cordialement
Moz

Morrissey | 04 avril 2006 à 14h01 Signaler un contenu inapproprié
Quand l'homme politique fait du commerce en ligne.

N'importe quoi !

On a pas le temps, on a plus d'argents alors fessons au plus simple. Pour sur qu'ils vont nous pondre une mensuelle obligatoire... Ce ne sera pas EDF mais DGF pour Déchets De France !

Comment en pleine crise, dépenser des millions d'euros dans des pèses-conneries numériques.

Pour le guide de l'économe:
1- être célibataire
2- ne jamais inviter des amis/familles a manger
3- ne faite pas d'enfant
4- essayez d'arrêter de manger
5- jeter vos poubelles ailleurs que devant chez vous

Les bureaucrates savent t'ils le poids des couches dans une poubelle ???

Il faut prend le problème en amont, les entreprises qui produisent ces emballages. Tu fais un emballage biodégradable, pas de taxe et tous les autres une taxe en correspondance avec la masse, la nature et le rapport de décomposition.

Nous voila responsable des industriels.

Duke49 | 20 octobre 2008 à 21h02 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Florence Roussel

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires