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Actu-Environnement

Contre toute attente, la filière énergétique du charbon revient à la mode

Selon un rapport du Délégué Interministériel au Développement Durable, le charbon revient en force parmi les sources énergétiques mais si rien n'est fait sur le plan technologique, les conséquences climatiques pourraient être désastreuses.

Energie  |    |  F. Roussel
La hausse récente des prix du gaz et les incertitudes concernant son approvisionnement ont fait revenir en force l'usage de charbon pour la production d'électricité. C'est le cas notamment en Allemagne et au Royaume-Uni. Le Financial Times indique que les constructeurs ont pour la première fois depuis près de vingt ans, plus de commande pour des centrales à charbon qu'au gaz naturel. Sur les derniers 120 GW de centrales commandés, de 20 à 30 % concernent du gaz et de 30 à 40 % du charbon alors que sur la période 1997 à 2001, le gaz représentait 60 à 70 % des nouvelles installations et le charbon 20 à 30 %.
Il est vrai que le charbon présente des avantages économiques non négligeables. Les réserves mondiales sont encore très abondantes et mieux réparties à travers le monde que les autres sources fossiles. Elles représentent 63,7 % des réserves fossiles totales, contre 18,2 % pour le pétrole et 18,1 % pour le gaz. Face à la tension mondiale entre l'offre et la demande de pétrole, l'usage accru du charbon pourrait se révéler une stratégie intéressante pour les pays qui en détiennent des stocks importants comme les Etats-Unis (27% des réserves mondiales) et qui sont en plein développement comme la Chine (13% des réserves) ou l'Inde (10%).
Or une telle stratégie, sans modification technologique et réglementaire, serait très dommageable à la lutte contre le changement climatique. En effet, pour une même quantité d'énergie produite le charbon est la source d'énergie la plus émettrice de CO2. Alors que la part du charbon dans l'offre d'énergie primaire mondiale est de 24,4 %, contre 34,4 % pour le pétrole, sa part dans les émissions CO2 est presque identique (38,4 % pour le charbon contre 40,8% pour le pétrole).

Face à cette situation, le Délégué interministériel au développement durable français a mis en place un groupe de travail sur le charbon composé d'entreprises françaises, de consultants, d'administrations, d'organisations de recherches et d'ONG internationales afin d'évaluer la place future du charbon dans les politiques énergétiques mondiales et les conséquences pour les émissions de CO2.
Leur rapport publié en janvier 2006, propose quelques simulations sur l'usage du charbon et ses impacts aux horizons 2030 et 2050. Le postulat de départ se base sur les données de l'Agence Internationale de l'Energie selon laquelle la consommation du charbon devrait augmenter de 39% sur la période 2003-2030. Les évaluations des émissions de CO2 sont calculées selon trois scénarios. Un scénario de référence est comparé à deux scénarios d'évolution technologique : un basé sur les meilleures technologies propres disponibles actuellement et un second avec les meilleures technologies disponibles à l'avenir. Ces deux scénarios examinent l'impact de la mise en œuvre de procédés de combustion de charbon plus ou moins efficace dans les centrales de production d'électricité couplées ou non avec des technologies nouvelles de captation et de stockage du CO2.

Selon le scénario de référence (SR), si aucune technologie n'est utilisée d'ici 2030, les émissions mondiales de CO2 augmenteraient de 14 Gt pour atteindre 39 Gt soit 56% de plus par rapport à 2003. Plus précisément, les émissions de CO2 liées à la production d'électricité progresseront de 7,5 Gt (dont 4,8 Gt provenant du charbon) pour atteindre 16,9 Gt (+80%). Enfin, d'ici 2050, les émissions de CO2 liées à la production d'électricité feront plus que tripler (+21,1 Gt) dont 16,5 Gt provenant du charbon pour atteindre 30,5 Gt.
Selon le 1er scénario utilisant les « meilleures technologies propres disponibles », les émissions projetées de CO2 liées à la production d'électricité issue du charbon par rapport au SR seront limitées à 9,4 Gt en 2030 (soit -17% par rapport au SR) et à 16,4 Gt en 2050 (-29%).
Selon le 2e scénario utilisant les « meilleures technologies propres disponibles à l'avenir », les émissions projetées de CO2 liées à la production d'électricité issue du charbon par rapport au SR seront limitées à 8,4 Gt en 2030 (soit -26% par rapport au SR) et à 13,4 Gt en 2050 (-42%).
Un 3e scénario complétant le 2e, a été élaboré, basé sur le recours à la capture et au stockage de CO2 (CSC) et la substitution, par le nucléaire, de 50% de l'augmentation de la production d'électricité à partir du gaz sur la période 2003-2050. Les résultats de cette simulation montrent qu'il est possible de diminuer fortement les émissions de CO2 : -79% en 2050 par rapport au SR. Seul ce 3e scénario donne une baisse absolue des émissions de CO2 liées à la production d'électricité en 2050 par rapport à 2003 (-30,6%).

Ainsi pour le Délégué Interministériel au Développement Durable les conclusions sont simples : le recours au charbon ne pourra être compatible avec la maîtrise de l'effet de serre que si un saut technologique majeur est accompli pour réduire les émissions de GES, avec notamment des centrales à charbon vraiment propre, c'est-à-dire avec des systèmes de captation et de stockage du CO2.
L'usage à moyen terme du charbon doit être conditionné à la séquestration du CO2. L'Europe doit en conséquence, avec les autres grands pays du monde concernés, faire l'effort nécessaire de recherche en la matière et examiner les dispositifs permettant de rendre les centrales à charbon propre efficaces,
ajoute-il.

Mais le rapport précise que généraliser l'usage du charbon avec peu ou aucune émission de CO2 ne dépend pas seulement de la mise au point de technologies. Il faudra aussi un cadre réglementaire mondial pour l'imposer aux opérateurs, compte tenu des surcoûts induits.
Ainsi le groupe de travail préconise que soit développée au préalable une réglementation relative au choix, à l'usage et à la surveillance des sites de stockages pour l'usage de ces technologies à très grande échelle. Cette réglementation devra être rigoureuse et précise.
Il rappelle cependant que la séquestration du carbone n'est pas la solution miracle qui permettra l'exploitation de centrales à charbon sans rejet de gaz à effet de serre. Elle ne dispense pas de progresser dans le management de la demande, l'efficacité énergétique et le développement d'un mix énergique. Ce n'est donc pas la solution unique mais elle apporterait une contribution significative. Même un pays non charbonnier comme la France aurait un rôle à y jouer.
D'ailleurs la France participe activement aux projets européens de recherche de capture et séquestration du carbone. L'Agence Nationale de la Recherche a lancé pendant l'été 2005 un appel à projets sur ce sujet. Les réponses sont en cours d'évaluation. Environ 10 millions d'euros de subventions devraient être prochainement accordés. La captation et le stockage du gaz carbonique sont également des priorités de l'Agence pour l'Innovation Industrielle. Sur cette base, et avec le soutien de tous les centres et agences publics en charge de R&D, le gouvernement souhaite le démarrage, sur le sol français, d'une installation expérimentale de captation et d'injection du CO2 mais aucune échéance n'est fixée.

Réactions15 réactions à cet article

Contre toute attente...

Contre toute attente, Actu-Environnement traite du sujet de la contribution du charbon à l'effet de serre sous un angle purement technocratique.... en laissant entendre que le problème est technique donc gérable - aux promesses de stockage du CO2 près !

Il me semble aller de soi que promettre le charbon propre revient de facto à cautionner dès à présent une filière très polluante en échange de promesses de progrès techniques ultérieurs pour - dans le meilleur des cas - une mutation (très) longue à opérer à l'échelle des parcs de centrales. Bonjour les dégâts !

Il faut avoir le courage de dire qu'en l'état actuel des techniques disponibles à des coûts accessibles, le développement de la filière charbon est clairement incompatible avec la réduction des gaz à effet de serre, et donc que l'opposition est frontale sur ce sujet entre intérêts économiques des uns et intérêt écologique de tous !
Car parier actuellement sur le développement du stockage du CO2 est prématuré face à des enjeux énergétiques et financiers qui eux sont immédiats (voir les prix des autres énergiesomparées au prix du charbon).
Investir lourdement dans la recherche-développement de la filière charbon peut être contraire à l'intérêt général de par le caractère préalable puis contraignant des engagements financiers correspondants, et donc s'avérer contre nature dans les deux sens du terme !

Il me paraît sage de savoir garder son sens critique pour la présentation d''un rapport sur un sujet clairement tendancieux.
On eût préféré un article soigné en conséquence et moins aseptisé au "charbon propre" !

J. Lauverjat

Jojo | 06 avril 2006 à 02h22 Signaler un contenu inapproprié
Re:Contre toute attente...

Cher Monsieur,

Je pense qu'il y a confusion sur la mission d'Actu-Environnement.

En tant que société de presse spécialisée, notre média n'est pas là pour dénoncer ceci ou cela - ce qui constitue le rôle des associations et qui percevraient certainement d'un mauvais œuil une imission sur leur action - mais bien pour informer de l'actualité de nos secteurs d'activité.

Le charbon revient en force : c'est un fait. Le délégué interministeriel publie un rapport, et notre mission est d'informer de son contenu, non d'en juger la teneur.

La semaine dernière, nous avons été prit à partie pour avoir "oser" donner notre point de vue sur l'éolien, et cette semaine, vous nous taxer de reprise "technocrate"...

Que faire donc ????

N'oublions pas que ces forums ne sont pas là exclusivement pour critiquer la rédaction où donner son avis sur la manière dont vous auriez personellement traité du sujet, mais bien réagir au sujet lui-même...

Bien cordialement

David Ascher

David Ascher | 06 avril 2006 à 10h14 Signaler un contenu inapproprié
Re:Contre toute attente...

Bonjour Messieurs,

Peut être serait-il alors interessant de voir dans ce forum les propres commentaires de la rédaction "Actu-Environnement" sur le faits qu'elle nous rapporte ?

A bon entendeur.

pasmoi | 06 avril 2006 à 10h56 Signaler un contenu inapproprié
Re:Contre toute attente...

Bonjour,

Malheureusement, la rédaction ne s'arrête jamais. dès envoi de la Newsletter du Jeudi, la rédaction prépare de nouvelles actus.

La modération prend déjà énormément de temps et il n'est pas concevable d'y participer afin de donner nos avis personnels... si vous souhaitez recevoir la Newsletter de la semaine d'après

Bie ncordialmeent

David Ascher

David Ascher | 06 avril 2006 à 11h05 Signaler un contenu inapproprié
Re:Contre toute attente...

Bonjour David,

Pas le temps ?
Comment monsieur "tout le monde" interprètera un tel article ? Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ! Continuons a consommer et travailler comme le souhaite les actionnaires de ce monde. Continuons à consommer, nous ne risquons rien. Nos petits chercheurs pensent pour nous, penseront à nous confiner le CO2 de nos centrales charbon très très peu polluantes. Mais bon, d'ici là, continuons à piller...notre planète.
Par ce manque de temps, Actu-Environnement pourrait donc participer a soutenir ces actions de conditionnement (une action de l’on nous impose deviens un fait ?) destiner à soutenir uniquement les revenus des actionnaires sur le dos de la planète, notre petit confort en béquille.
Je vais rester positif et continuer à utiliser la newsletter pour pouvoir donner mon avis sur ce que je considère comme la prostitution généralisé de l’humanité. Tous prostitué à la hauteur de nos salaires et dividendes.
Je vais prendre mon temps pour arrêter de passer ma vie à détruire la vie, pour laisser un peu de planète à nos enfants.
Il suffit de le vouloir, il suffit d’une décision…décider que l’on va prendre le temps.

Bon courage à vous.

pasmoi | 06 avril 2006 à 11h33 Signaler un contenu inapproprié
Re:Contre toute attente...

Bonjour,

Je ne suis pas sûr de bien comprendre votre dernier message, mais il msemble que vous critiquez le fait que du fait que nous n'ayons pas le temps de prendre partie sur notre propre forum, nous laisons passer des choses indamissibles ?

Si c'est le cas, je vous invite à vous interroger vous même sur le temps que prend la rédaction de la Newsletter que vous recevez gratuitement chaque semaine, sur l'engagement qui est le notre pour informer 50.000 abonnés par semaine, pour avoir créer depuis 4 ans une société qui se veut exemplaire, ou en tout cas, qui s'approche de l'exemplarité.

Je pense qu'il y a des limites à ne pas dépasser dans les revandications et ce dernier post, si j'ai comprend bien la tenneur, me semble margement dépasser les bornes.

Bien à vous

David Ascher

David Ascher | 06 avril 2006 à 11h42 Signaler un contenu inapproprié
Anticiper c'est gérer !

Cet article est très utile et montre bien la réalité des choses.
Il ne faut pas se voiler la face.

Des pays comme l'Inde, la Chine et les Etats-Unis vont de toutes façons utiliser leurs ressources en charbon car cela limite leur dépendance énergétique et leur permet de poursuivre leur développement vers une plus grande richesse.
Oui cela est extrèmement dangereux pour l'évolution des GES.
Donc autant, tenter de trouver toutes les solutions possibles pour y remédier. Celle du stockage du CO2 semble encore fragile , d'autres pistes doivent être étudiées à mon avis.

Merci a Actu Environnement pour leurs précieuses sources d'information.::

Emerald | 06 avril 2006 à 12h26 Signaler un contenu inapproprié
Re:Contre toute attente...

David,

Je suis désolé que vous l'ayez mal pris, j'essayais de mettre en lumière une interprétation possible à votre réponse (mise en lumière personnelle, je précise), que je dénonce par les effets négatifs que cela peut provoquer.

Je dis aussi que je continuerai à rester abonner à votre newsletter car celle-ci nous permets de nous exprimer sur des sujets qui nous tiennent à coeur, et ça c'est tout en votre honneur.

Cela veux dire que je respecte et approuve votre contribution.

Cordialement

pasmoi | 06 avril 2006 à 14h05 Signaler un contenu inapproprié
10 millions d'€ de subventions ... je rêve !

10 millions d'euros de subventions pour la recherche sur la séquestration du CO2.

On croit réver!

Il faudrait multiplier ce chiffre par 100 ou 1000 pour espérer avoir des résultats à la mesure des enjeux, compte tenu des échéances et de l'ampleur de la tâche.

Nous avons mis 80 ans pour batir une économie tout fossile, si nous mettons 80 ans pour nous en affranchir, la planète est mal barrée.

Merci d'exister à actu-environnement.

marco | 06 avril 2006 à 16h51 Signaler un contenu inapproprié
Re:Anticiper c'est gérer !

Amis concitoyens s’il vous plaît soyez critique des informations qu’on nous donne.
On peut remercier par mille et un remerciement actu-environnement de nous délivrer toutes ces informations de qualités.
Cependant, je me permets de vous rappeler qu’aujourd’hui, lorsqu’un ministère souhaite communiquer sur un thème très problématique et susceptible de soulever des objections virulentes de la part du public un minimum « éclairé », il l’aborde par ??? la PEUR. Rappelez-vous ! c’est aujourd’hui la stratégie numéro une utilisée par les lobbies économiques, via leur service de com qui utilise bien souvent l’ignorance des journalistes via leur média et appuyé par nos politiques et administrateurs technocrates pour pousser la population à accepter des situations inacceptables pour le peuple. Ici, comment cela est-il abordé ?

Voilà bien longtemps qu'on sait que le charbon est à la mode. Si on parle aujourd'hui du charbon comme une énergie soit disant revenant à la mode c'est bien pour faire peur au publique sensible à la problématique de la pollution et de l'émission de Gaz à effet de serre, et ce pour quelle autre raison que celle d'introduire le sujet auprès du grand publique de la « capture et la séquestration du CO2 ».
Le spectre de la peur : l’utilisation du charbon
Les acteurs de la peur : les GES (Gaz à Effet de Serre)
Symptômes des acteurs de la peur : le changement climatique global et ses conséquences
Origine des symptômes : la consommation d’énergie fossile
Solution industrielle proposée : piéger le CO2 et pour ce faire : émettre 1 dose de CO2 supplémentaire (combustion d’énergie fossile pour piéger le CO2) pour 4,4 doses de CO2 piégé.
Solution objective : réduire la consommation, amélioration de l’efficacité énergétique, énergie renouvelable en adoptant la stratégie des Négawatt et ce sans pour autant réduire notre confort.

La démarche adoptée est issue de recherche : "stratégie d'acceptation de la part du publique de l'activité industrielle du piégeage du carbone ". Ces stratégies ont été co-financé par l'union Européenne et les lobbies du secteur de l'Energie (Pétrolier, charbonnier, industries hautement consommatrices d'énergie comme les sidérurgies, fabriquant d'électricité, cimentier), les états entre autre Etat Français (Adème, BRGM, etc.) et notre fameux Délégué Interministériel au Développement Durable, Mr Brodahg, et Mr Mocilnikar et qui a sorti un rapport.
“Climate change, energy and sustainable development: How to tame King Coal?” trouvable par ex ici :
www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/KINGCoaldefinitive.pdf
Vous remarquerez qu’il n’existe qu’en anglais. « OF » course ! (hors course) ! Au cas où les citoyens ait été de bons élèves en Anglais. (humour)
Pourquoi cette sortie en anglais avant la sortie Française ? (qui ne verra peut être jamais le jour (procès d’intention oui, mais que voulez-vous, mon expérience me rappelle à l’ordre L )
Tout simplement parce que le 23 mars dernier a été inauguré la version commerciale du projet CASTOR où la France a été fière de montrer qu’elle est à la hauteur des projets industriels avec des débouchés économiques colossaux (présentés comme tels) (merci le marché des quotas associé au protocole de Kyoto). La France est ainsi fier de démontrer « in English » dans le texte (CF rapport Mocilnikar) de son Industrie et de ses centres de recherche.

La séquestration du CO2, du fait de la surconsommation énergétique va nous conduire encore plus vite à la pénurie mondiale énergétique en épuisant encore plus rapidement nos ressources énergétiques fossiles.
Cela va nous conduire encore plus vite à des tensions géopolitiques liés à l’accessibilité de ses mêmes énergies.
De plus, le piégeage va certes pouvoir être exécuté sur le site de la consommation de l’énergie fossile, mais la séquestration en sous-sol va nécessité le déplacement de quantité énorme (qqs Gigatonnes par an) soit par pipe line soit par bateau qui sont tout autant de cible potentiel est fragile pour des actions de terrorismes.
N’oublions pas que le CO2 est toxique à une concentration de 5% et mortel à 20%. LE CO2 est plus lourd que l’Air (argument pour contrer celui de la diffusion dans l’ensemble du volume de l’atmosphère), et voici un cas de décès liés à la diffusion de CO2 en grosse quantité dans l’atmosphère : 1986, Lac Nios Cameroun : 1700 morts ainsi que toute la faune.

Préparons-nous à contrer l’argumentation dite de Développement Durable qu’on nous prépare pour leur rappeler que le DD n’est pas la Durabilité d’un jusquebouisme de la consommation des énergies fossiles. Mais bien une approche plus Humaine, écologiquement responsable, socialement équitable et économiquement raisonnable.


« Face à la prise en otage du CO2, osons dire libérez le CO2 ! libérez le CO2 ! liii… »

l'empêcheur de tourner en rond | 06 avril 2006 à 17h38 Signaler un contenu inapproprié
Encore des escrocs !

La crise du charbon est effectivement un risque dans les années à venir. Le charbon va faire exploser le CO2 et polluer complètement l'atmosphère. Au secours !
Ceci ne doit pas faire avaler à des politiques incompétents la pilule du nucléaire, aussi dangereux par ses déchets ingérables.
Il n'existe qu'une solution viable, celle des écolos : économies drastiques, bio et Enc.

coco | 08 avril 2006 à 18h49 Signaler un contenu inapproprié
Une europe timide

Les solutions européennes, c'est bien, mais largement insuffisantes. L'essentiel de l'action européenne devrait consister à mobiliser ses populations pour un combat mondial sur ce sujet. Sinon, le risque est grand de regarder des pays plus ou moins civilisés (Etats unis en tête bien sûr !!!) ou des pays non démocratiques imposer leur point de vue égoïste sur le sujet. Et ce d'autant plus qu'ils sont dotés de grandes capacités de production du charbon.

Bon courage à tous.

Georges C | 13 avril 2006 à 11h12 Signaler un contenu inapproprié
Sans sujet

Pas de message

Anonyme | 19 mai 2006 à 13h11 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Contre toute attente...

Monsieur,

J'ai bien pris note de votre point de vue.

Il est quand même possible d'informer sur l'enjeu du charbon sans tendre à en cautionner le développement.

Par exemple, l'article "Charbon le retour" de Raoul Damien sur le site de Photeus met en garde le lecteur sur les conséquences d'un éventuel développement en Allemagne (qui se ferait au mépris de conséquences écologiques plutôt consternantes polluions acides dans l'atmosphère en l'occurrence). Ce qui n'empêche pas de donner une information neutre sur le "fait du jour"
Merci à actu-environnement pour son information de qualité !

Bonne continuation ! Cordialement.

Anonyme | 25 juin 2006 à 19h32 Signaler un contenu inapproprié
le charbon2, le retour...Malgré nous!

bonjour,
Je découvre votre site et souhaiterais informés les gens qu'un projet de centrale thermique de 1000MW au charbon avec mine à ciel ouvet est en cours dans la nièvre et menace de nombreux habitants d'expropriations, de nuisances sonores, pollutions liées au rejet de S02, CO2, gaz radon, méthane, métaux lourds, destruction d'une ZNIEFF, et menace d'un site natura 2000 (la loire est à 10km), et tout le reste avec les fissures des maison environnantes, des nappes phréatiques menacées, des sols asséchés, 2 rivières détournées et polluées... etc etc
Ce projet a vu l'arrivée d'un 2ème conccurent, une première enquete publique a eu lieu, une 2 ème arrive, les 2 projets ayant été jugées recevables pour postuler à l'octroi d'une concession.
Nous, habitants sommes représentés, entre autre par une association "adsn58" qui résume très bien le probléme à auquel nous faisons face, avec ses partisans et opposants, de nombreux politiques, notamment les pcf et ps qui se sont investis avec les promoteurs de ce projet capitaliste et destructeur!
merci pour votre écoute!
cordialement

un lucenayais | 23 décembre 2006 à 20h31 Signaler un contenu inapproprié

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