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L'institut national de l'énergie solaire vient d'être officiellement créé

Une convention cadre et un protocole d'intention portant création de l'Institut national de l'Energie solaire viennent d'être signés afin que la France se donne toutes les chances de rattraper son retard en matière d'énergie solaire.

Energie  |    |  C. Seghier
   
L'institut national de l'énergie solaire vient d'être officiellement créé
   
Dans le cadre de la politique énergétique européenne, la France est contrainte de respecter des objectifs chiffrés ambitieux, liés à la fois aux émissions de gaz à effet de serre, à la maîtrise de l'énergie et au développement des énergies renouvelables avec, notamment, une production intérieure d'électricité d'origine renouvelable à hauteur de 21 % de la consommation en 2010 contre 14 % actuellement.

Rappelons que afin de se donner toutes les chances d'atteindre cet objectif et de rattraper son retard en matière d'énergie solaire, des mesures incitatives ont été mises en place comme des crédits d'impôts de 50% et la hausse du tarif de rachat de l'énergie photovoltaïque.

Lundi 3 juillet, le ministre délégué à la Recherche, François Goulard, a signé la convention cadre et le protocole d'intention portant création de l'Institut national de l'Energie solaire (INES) avec le Conseil général de la Savoie, la Région Rhône-Alpes, le CEA, le CNRS, le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment), et l'Université de Savoie. Cet organisme, situé dans le parc technologie Technolac, à côté du lac du Bourget en Savoie, regroupe des équipes du CEA, du CNRS et du CSTB. Avec un investissement de 60 millions d'euros, financés par l'Etat, la région Rhône-Alpes et le conseil général de la Savoie, ce centre de recherche pourra se comparer avec les meilleurs du genre dans le monde, a souligné François Goulard.

Reconnaissant le retard de la France en matière d'énergie solaire par rapport à d'autres pays comme le Japon, l'Allemagne ou les Etats Unis, pionniers dans ce domaine, le ministre délégué à la Recherche a estimé que pour réussir, iil faut de la part des pouvoirs publics la conjonction de trois efforts : une recherche puissante, l'organisation de cette recherche, en l'articulant à l'industrie, et la création d'un marché.

Ainsi, l'INES s'articule autour de trois plates-formes : recherche, démonstration et formation. La plate-forme « recherche, développement, innovation industrielle » qui vise à développer les applications solaires thermiques, pour l'eau chaude sanitaire, le chauffage et le rafraîchissement des locaux, ainsi que les cellules et les systèmes photovoltaïques pour la production d'électricité solaire et l'intégration de tous ces dispositifs dans les bâtiments. La plate-forme « démonstration » permet de caractériser les matériels et les systèmes : installation de bancs-tests et de plate formes pour la caractérisation de composants seuls ou de systèmes complets, thermiques et électriques, création de maisons expérimentales au fonctionnement maîtrisé permettant de constater l'influence d'un produit sur la performance énergétique globale, création de bâtiments de démonstration en fonctionnement réel. Enfin, la plate-forme « éducation » est chargée de quatre missions : l'information, la formation, l'évaluation avec un retour d'expérience des installations solaires (thermique et photovoltaïque) et la promotion.

Avec l'objectif de devenir l'organisme de référence pour l'énergie solaire, l'INES, née de la volonté du Conseil général de la Savoie de créer une entité de recherche fédérative en Savoie dans le domaine du solaire et de la volonté de la Région Rhône-Alpes de développer des sites économiquement porteurs, devrait adopter d'ici trois ans un statut d'établissement public pour devenir un pôle de recherche et d'enseignement supérieur. L'institut accueille actuellement une centaine de chercheurs dans des bâtiments temporaires de 3.200 m2. À terme, les activités de l'INES seront installées dans un nouvel ensemble immobilier totalisant près de 12.000 m2 pouvant accueillir plus de 250 chercheurs, formateurs et industriels.

L'INES sera au coeur d'un territoire de prédilection qui réunit une majorité d'acteurs du solaire puisque l'essentiel des industriels de la filière solaire, en particulier photovoltaïque, est installé en Rhône-Alpes. La Région Rhône-Alpes et le Conseil général de la Savoie ont d'ailleurs décidé de donner un coup de pouce supplémentaire aux projets d'équipement solaire des particuliers en créant au 1er janvier 2006 un guichet unique énergies renouvelables en complément des aides apportées par les collectivités locales pour soutenir les particuliers qui font le choix des énergies renouvelables (installations de chauffe-eau solaire individuel, de système solaire combiné individuel, chaudière automatique au bois). Son objectif est triple : simplifier les démarches des usagers, apporter une meilleure réactivité aux demandes déposées et réduire le coût et le délai d'instruction des dossiers.

Réactions11 réactions à cet article

Le CEA et le soleil !

Toute l'électricité d'origine nucléaire produite durant 1 an en France métropolitaine pourrait "remplacer" le soleil sur notre territoire durant ... 1/4 d'heure d'ensoleillement moyen.
Le Commissariat à l'Energie Nucléaire n'a rien à faire dans cette structure si ce n'est freiner son développement !

alain-vaillant | 06 juillet 2006 à 08h08 Signaler un contenu inapproprié
Mais que faut le CEA dans cet organisme???

Comme le dit très bien le message précédent, le CEA n'a rien à faire dans cet organisme, à part freiner son développement!!!

Dommage que l'article ne précise pas ce que prévoit l'accord signé concernant le rôle exact du CEA... N'oublierait-on pas volontairement de nous le préciser?

Patrattak | 06 juillet 2006 à 09h30 Signaler un contenu inapproprié
Le CEA, la recherche publique et les pépètes

Le CEA est un centre de recherche aux activités non-exclusivement nucléaires. Il est surtout un des centres de recherche publique le plus riche du pays vers lequel des disciplines innatendues telles que la biologie végétale ou la climatologie de l'environnement sont venues le rejoindre pour des raisons officieusement pécuniaires.

Je ne fais pas partie de ce centre, je ne suis pas pro-nucléaire, loin de là mais je suppose personnellement que si le CEA est là, c'est que les fondateurs de l'INES ont réussi un bon petit coup de financier pour lequel, en tant que chercheur dans le public, je les félicite !!!

Global_freezer | 06 juillet 2006 à 11h27 Signaler un contenu inapproprié
Energie Solaire à L'Archipel Ville de Petit Couro.

Monsieur je développe pour ma commune un projet énergie solaire à l'Archipel. L'ARCHIPEL est un complexe sportif comprenant deux salles de sport un CRJS et surtout un centre de loisir aquatique. Les conclusions du pré diagnostic nous garantissent de pouvoir assurer l'ensemble de la production d'eau chaude sanitaire ainsi que le chauffage de la pataugeoire; Les travaux sont inscrit au budget les demandes de subventions lancées et ont reçues un avis favorable. Parrallèlement la DDASS nous envoie un courrier nous déconseillant de développer l'énergie solaire!!!! Nos élus sont consternés et ne savent plus quoi penser! Comment l'ADEME et la DDASS deux organismes d'état peuvent prendre des positions aussi contradictoires! IL serait temps d'accorder les violons! Nous avons franchement le sentiment que la DASS est un véritable frein au développement de projets pourtant capitaux par les générations futures.
Jean-Grégoire RITE
Responsable Environnement
Mairie de Petit Couronne
Tél : 0232114841

mahajunga | 06 juillet 2006 à 16h46 Signaler un contenu inapproprié
Illusions solaires et ministérielles

MOnsieur le Ministre,

Il est complétement illusoire de penser que le solaire photovoltaïque pourra prendre une part significative dans la production d'électricité en France. Pour atteindre, avec les EnR, les 21% de la consommation française d'électricité en 2010, IL FAUT :
- réduire la consommation française d'électricité,
- développer les sources de production d'électricité EnR qui ont un bon potentiel en terme de puissance : hydroélectricité, éolien, combustion des déchets et de biomasse, ...

Malheureusement tous les rapports émanant d'organismes officiels ou de l'état ( RTE, CRE, EDF, ...ADEME) affirment que la croissance de la consommation d'électricité doit augmenter de façon innéluctable.

ET POURTANT LE SEUL FAIT de diminuer notre consommation électrique de 1.5% par an permettrait, en 2010, d'augmenter de 14 à 15 % la production d'électricité de source EnR.

La politique électrique actuelle de la France :
- soutien à la croissance de la consommation d'électricité,
- soutien à des filières électriques marginales,
- freins financiers et administratifs aux filières de puissance : coûts de raccordement excessifs, limitation des volumes d'eau turbinables, instauration des Zônes de Développement Eoliens qui rallongent les délais et augmentent les coûts,
ne nous permettra pas d'atteindre le chiffre magique de 21 % de consommation d'électricité de source EnR en 2010.

Prenez exemple sur le gouvernement britannique qui vient, par exemple, de :
- mettre à disposition d'industriels, un fond de 35 millions d'Euros pour développer l'innovation sur le secteur hydrolien,
- construire un centre d'éssai disponible à tous les inventeurs pour tester ces hydroliennes.

Rendez-vous en 2010 messieurs les ministres actuel et futur, pour constater le résultat de la politique actuelle.

Bien à vous. Jean Ogier

ogier.jean | 06 juillet 2006 à 18h25 Signaler un contenu inapproprié
petite réaction

Nous sommes un nombre étonnant, à la surface de cette planète à bosser pour que des gens arrêtent de crever au grands bénéfices de certains, je ne citerai pas de noms, tout le monde les connait et je respecte l'éthique, bien que cela me démange .
Il serait cependant utile que les dormeurs se réveillent. Aucune critique de ma part, un simple constat: personne ne prend part à une action effective, les manifs sont utiles, mais tellement fugaces.Les sanctions ne peuvent à ce jour qu'être "électorales" ou alors on refait une révolution, mais au profit de qui ? Quand je regarde l'article sur la création d'un institut sur l'énergie solaire dans lequel rentre le CEA cela me fait rigoler les genoux. La machine est bien graissée et tourne à fond, qui paye ?
Les "bleus" ont gagné leur place en finale de la coupe du monde, est-ce que le type que l'on a vu dans les jardins de l'assemblée nationale,avec une corne de brûme à la main a gagné autre chose que son salaire ( que je voudrais bien échanger contre le mien) et que nous payons?
Qu'en est-il de cette mascarade? Vat-on réussir un jour à proférer un discours qui tienne la route ? A ne plus prendre les gens que nous sommes pour des "billes", l'espoir est possible mais il n'est qu'un espoir.
Je me permets de dire ces quelques mots en qualité de scientifique (il faut bien mettre une étiquette), mes propos ne sont pas de faire des calculs, mais au bout du compte, il y en a marre! On se bat pour quoi? Question! On cherche des solutions dans les Pays d'Afrique au bénéfice de qui? Pays du Nord qui vont encore une fois asséner la technologie à leurs simples profits alors que d'autres solutions existent......Quid!

bilou | 06 juillet 2006 à 20h58 Signaler un contenu inapproprié
Re:Mais que faut le CEA dans cet organisme???

Très simple : un moyen supplémentaire de récupérer pour ses propres besoins du financement qui devrait être réservé à des organismes vraiment indépendant. Comment imaginer que le CEA développe sérieusement des alternatives au nucléaire ? C'est un problème tout simplement existentiel pour eux. Si le public prenait conscience qu'il existe des alternatives (sur le long terme j'en conviens et associées à une baisse drastique de la consommation) cela changerait tout et sonnerait la fin du tout nucléaire en France (enfin). Cordialement.

erv92 | 06 juillet 2006 à 22h52 Signaler un contenu inapproprié
Re:Energie Solaire à L'Archipel Ville de Petit Co.

Quelles sont les raisons invoquées par la DASS ?

Bastien | 08 juillet 2006 à 13h01 Signaler un contenu inapproprié
Origine de l'INES

MEZRI-THERMOSOLAIRE
Unité de Recherche et d'Innovation Technologique

Nous portant à votre connaissance que l'idée première de la création de l'Institut National de l'Energie Solaire revient au Professeur MEZRI Abdou, inventeur du Thermosolaire, auteur du programme Thermosolaire appliquées notamment aux bâtiments et aux capteurs thermiques, aujourd'hui adopté par entre autres, la Commission Européenne.
L'idée donc de la naissance de l'INES a été proposée par le chercheur MEZRI lors d'un séminaire organisé par TOTAL-PHOTOWATT, transmise aussitôt au Ministre concerné.

Je suis ravi de voir naître cet institut, mais on a oublié de reconnaitre le lanceur de cette idée. En tout cas certainnement pas l'ADEME. Cet agence qui a saboté tous mes projets solaires industriel et de recherche les années passées. Ce ne sont pas non plus les fonctionnaires qui construisent l'avenir, c'est plutôt nous, les chercheurs et inventeurs, qui sacrifions notre vie dans ces domaines dans l'indifférence et même l'oubli.
Ne pas reconnaitre les auteurs d'dées..., c'est étouffer les taleunts pour l'éternité.
MEZRI-THERMOSOLAIRE

Anonyme | 12 novembre 2006 à 23h00 Signaler un contenu inapproprié
Re:Le CEA et le soleil !

Au contraire, cela signifie que même le CEA ne croit pas à l'avenir du nucléaire ! c'est pour cela qu'il développe de très importants programmes de recherche sur les autre énergie !

Xavier | 09 août 2007 à 10h34 Signaler un contenu inapproprié
Re:Mais que faut le CEA dans cet organisme???

Au contraire, cela signifie que même le CEA ne croit pas à l'avenir du nucléaire ! c'est pour cela qu'il développe de très importants programmes de recherche sur les autre énergie !

Xavier | 09 août 2007 à 10h35 Signaler un contenu inapproprié

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