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Actu-Environnement

3 des 6 demandes d'EDF pour rejeter des eaux plus chaudes se voient refusées

Nelly OLIN, Ministre de l'écologie et du développement durable a refusé trois demandes de dérogations de température de l'eau pour des centrales thermiques de production d'électricité et en a accepté trois autres.

Energie  |    |  C. Seghier
Compte tenu de ces conditions climatiques exceptionnelles et de manière préventive, EDF a demandé au Gouvernement d'autoriser des dérogations sur la température des rejets dans l'eau pour 6 centrales thermiques de production d'électricité, à Blénod (Meurthe-et-Moselle), La Maxe (Moselle), Porcheville (Yvelines), Aramon (Gard), Richemont (Moselle) et Cordemais (Loire-Atlantique).

Dans un communiqué du 28 juillet, Nelly Olin, Ministre de l'écologie et du développement durable, a toutefois indiqué avoir écarté pour l'instant toute possibilité de dérogation pour 3 des 6 centrales thermiques concernées. Il s'agit de Blénod, La Maxe, et Porcheville. Pour Nelly OLIN, le fonctionnement de ces centrales n'apparaît pas indispensable à la continuité d'alimentation des utilisateurs. Cette décision a été prise après consultation du ministère chargé de l'industrie, à partir de l'analyse de ses services en terme d'impact sur les milieux aquatiques naturels et au vu des informations fournies par le gestionnaire du réseau de transport d'électricité, RTE.

En revanche, la ministre a autorisé les trois autres demandes de dérogations (Aramon, Cordemais et Richemont), à titre préventif. Ces dérogations ne seront officiellement déclenchées qu'en cas d'absolue nécessité afin de maintenir la sécurité du réseau de distribution électrique et sont accompagnées de mesures d'accompagnement relatives au respect de l'environnement, précise le ministère l'écologie et du développement durable dans un communiqué. Ces mesures d'accompagnement concernent le renforcement de la surveillance de la faune aquatique dans le voisinage des centrales de production électrique : suivi du taux d'oxygénation de l'eau, surveillance de l'état sanitaire et d'éventuelles mortalités de poissons par exemple.

Dimanche dernier, EDF avait obtenu cette autorisation pour ses centrales nucléaires. En effet, un arrêté publié au Journal officiel autorisait les centrales nucléaires effectuant des rejets d'eau dans les bassins fluviaux de la Garonne, du Rhône, de la Seine, de la Meuse et de la Moselle. L'arrêté restera en vigueur jusqu'au 30 septembre. Plusieurs organisations écologistes avaient critiqué cette décision gouvernementale. Une fois de plus, EDF souhaite sacrifier l'environnement au profit de la production nucléaire, indique le Réseau Sortir du nucléaire, qui fédère 743 associations, dans un communiqué. Pour Greenpeace, la nouvelle dérogation va contribuer à fragiliser encore davantage des écosystèmes déjà durement éprouvés. Frédéric Marillier, chargé de campagne Nucléaire à Greenpeace France, explique que ce problème de surchauffe des centrales démontre bien les limites du nucléaire. On paie les conséquences de notre politique tout nucléaire qui a créé un colosse au pied d'argile. De nombreux experts s'accordent à dire qu'il faut absolument diversifier nos sources d'énergie mais paradoxalement le gouvernement et EDF projette la construction d'un nouveau réacteur l'EPR. Aujourd'hui, on constate que les centrales nucléaires ne sont pas les seules à poser problème : le développement des ENR devient véritablement urgent!

Réactions31 réactions à cet article

Ajustons, encore et toujours.

Et sil'on imaginait un jour que la varaible d'ajustemnt ce soit non pas la production, mais bel et bien notre consommation...
Ce serait " moins pire " encore, n'est-ce pas Zebrillon ?

Syrius Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Nucléaire plus constant sur l'année

on reconai bien la un argument pro-nucleaire...certe a l unite on ne peu guere comparer...mai les energie renouvelables sont faite pr etre mixe ne mettre que de leolien nest pas le plus logique. Neanmoin pour revenir au nucleaire les dechets restent actif en moyenne plusieurs siecle cad que vos arriere-arriere petits enfant subiront encore les consequence dune energie impose par les lobby nucleaire....alors que les energies renouvelables vont davantages dans le sens dune planete a long terme...enfin apres c une question de coeur....

Kurosaki Signaler un contenu inapproprié
canicule et centrales électriques thermo-nucléaire

Il faut rappeler à ceux qui ne savent pas ou font semblant de ne pas savoir que les lois de la thermodynamique sont indépendantes de la nature des sources de chaleur. La quantité d'eau de refroidissement nécessaire à une centrale est donc uniquement proportionnelle à sa puissance et à l'énergie produite . En conséquence, le problème du refroidissement serait identique si les centrales qui ont une chaudière nucléaire avaient une chaudière au fuel, au gaz, au charbon, à la lignite, au bois, à l'huile de tournesol ou à la bouse de vache.

Anonyme | 03 août 2006 à 10h47 Signaler un contenu inapproprié
Re:canicule et centrales électriques thermo-nucléa

Bravo génialement dit

http://christian grasland.free | 03 août 2006 à 11h22 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:canicule et centrales électriques thermo-nuc

Je ne vois pas très bien où voulez-vous en venir avec ce rappel des lois de la thermodynamique.

Ou plutôt si, je crois que je vois très bien : votre but est d'opposer une fin de non recevoir à ceux qui oseraient insinuer que les centrales thermo-nucléaires seraient dangereuses.

Dans votre analyse on ne voit que trop bien votre prise de position.
Invoquer les lois de la thermodynamique pour venir appuyer un choix qui reste uniquement politique - la production d'électricité à partir de la fission de l'atome -, voila le rideau de fumée coutumier des partisans du nucléaire.

Mais je vous répondrai, même si je sais que cela ne sert à rien.

Mon ami, il ne s'agit pas ici de questionner la physique. Que la source de chaleur n'ait pas d'importance, quiconque peut comprendre cela.

Mais si cette source de chaleur vient à manquer du refroidissement nécessaire, quelles conséquences pour deux tuypes de centrales différentes :

- l'une fonctionne au gaz (ou au fioul, ou au bois...),
- l'autre contient un réacteur nucléaire en son intérieur.

Quand les physiciens pro-nucléaires cesseront-ils de prendre leurs concitoyens pour des cons, à l'instar des industriels et des politiciens ?

Syrius | 03 août 2006 à 11h46 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:canicule et centrales électriques thermo-

Comme l'avait dit le premier internaute il ne faut pas tout mélanger et profiter des problèmes de canicules pour relancer le débat sur le nucléaire. Car s'il y a réchauffemant de la planète par le CO2 il faut plutôt incriminer les énergie fossiles....
le problème des rejet d'eau de refroidissement se situe plutôt au niveau de notre consommation énergétique : il faut produire moins pour avoir à rejeter moins d'eau chaude : ce qui veut dire se serrer la ceinture et consommer moins. On évite ainsi les dérogations et les conséquences sur les écosystèmes. Faite de l'environnement pas de la politique.

hatshep | 03 août 2006 à 16h59 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:canicule et centrales électriques ther

Mon cher ami.

Faire de l'environnement est indissociable de la politique, contrairement à ce que croient encore certains fondamentalistes écologistes et, à ce que je découvre également, certains affidés de l'industrie nucléaire.

Comment peut-on prétendre qu'il ne faut pas faire de politique quand les enjeux publics sont d'une telle importance ?

Et bien évidemment qu'il faut profiter de tous les dysfonctionnements pour remettre en cause le choix, politique, de la production d'électricité par la fission de l'atome. Comme en ce moment les conséquences de la canicule.
Et peu importe si cette canicule n'a pas des répercussions que sur les centrales nucléaires : personne n'a jamais prétendu cela.

La canicule a des répercussions également sur tout un tas de choses et de machines, et alors ?
Cela ne minimise en rien le risque spécifique que nous fait courir une centrale nucléaire en panne de refroidissement.

La canicule ne se distingue en rien, sur ce point, des autres risques qui ne sont pas spécifiquement issus de l'activité nucléaire mais qui n'ont pas moins un impact spécifiquement dangereux sur cette activité : comme un tremblement de terre ou la chute d'un avion, par exemple.

La notion de risque ne s'appréhende pas uniquement d'un point de vue de conséquences directes produites par l'activité étudiée, mais également et surtout par l'ampleur de l'exposition encourue.

Contrairement à ce que vous affirmez au départ, tout est bon pour rappeler la folie que représente la monstrueuse filière industrielle nucléaire ; car la moindre défaillance peut avoir des conséquences totalement disproportionnées par rapport au risque brut.

Quant au sujet du réchauffement de la planète, je trouve vraiment très attendrissant le soudain intérêt que les partisans de la filière - politique - du nucléaire se sont découverts pour la planète et son environnement.

Dormez tranquilles braves gens, notre belle technocratie veille sur notre avenir (radieux).

Syrius

Syrius | 04 août 2006 à 10h48 Signaler un contenu inapproprié
Re:canicule et centrales électriques thermo-nucléa

Il faut voir aussi que les rejets d'une centrale nucléaire et une centrale à bouse de vache ne sont pas les mêmes. Il y a toujours des traces de sédiments radioactifs en sortie d'une centrale nucléaire.
En cas de rejets dans un cours d'eau qui n'est pas à son niveau habituel, les concentrations deviennent plus élevées. De même, les dépôts naturels de ces sédiments peuvent être affectés et provoquer une hausse brutale dans les cours d'eau du taux de radiation.

kil | 04 août 2006 à 16h55 Signaler un contenu inapproprié
Rejets d'eau chaude par EdF

Bien évidemment que cela ne doit pas se faire !
Lorsque l'on regarde la position des centrales nucléaires sur la carte de France, leurs positions sur les rivières, cela induit un très grand changement climatique.
Pourquoi EdF ne s'est-elle pas impliquée dans la création de systèmes intégrés pour la climatisation Hiver/été des habitations et entreprises diverses ?
Ses ingénieurs sont quelquefois trop nombreux et en sous-traitant études et réalisations, cela aurait eu 4 avantages parmi de nombreux autres :
- l'indépendance énergétique,
- la protection climatique, et celle de notre patrimoine faune et flore des rivières,
- la création d'emplois régionaux,
- la perte d'énergie dans les transports, etc . . .
Bien évidemment le lobby du nucléaire eut été moins puissant . . .

Anonyme | 05 août 2006 à 10h54 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:canicule et centrales électriques thermo-nuc

Bravo.
C'est génialement dit...

Syrius | 06 août 2006 à 11h28 Signaler un contenu inapproprié
Re:canicule et centrales électriques thermo-nucléa

Il faut égaalement rappeler que contrairement aux centrales nucléaires, il est possible d'ajuster la puissance des centrales fossiles. et donc, si l'on considère les lois de la thermodynamique, de diminuer le besoin de refroidissement.

C'est d'ailleurs pour ça que l'énergie electroncléaire n'est pas propre. Car comme les centrales nucléaires ne fonctionnent qu'a puissance constante, il est nécesssaire de les couplées avec des centrales fossiles afin d'ajuster la fourniture sur le réseau.....

jojo | 09 août 2006 à 12h56 Signaler un contenu inapproprié
Nucléaire plus constant sur l'année

C'est toujours moins pire que le solaire ou l'éolien ; car dans ce cas, le thermique doit s'ajuster non seulement à la demande mais aussi à la météo.

Zebrillon | 09 août 2006 à 19h41 Signaler un contenu inapproprié
Re:Nucléaire plus constant sur l'année

ça revient au même....

il doit toujours s'ajuster......

jojo | 09 août 2006 à 20h11 Signaler un contenu inapproprié
Re:Nucléaire plus constant sur l'année

Mais d'un point de vue global :
Le nucléaire produit des déchets dont on ne sait pas quoi faire, on ne sait pas démonter les centrales en fin de vie, le coût de l'uranium va grimper de façon significative, les risques encourus par la population sont bien plus importants (en terme de gravité)

L’éolien: durée de vie: 20 ans, déchets: un bloc de béton (conséquent certes), un moteur, des pales et un pylône.

kil | 10 août 2006 à 16h12 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Nucléaire plus constant sur l'année

soyons un peu plus précis:

A puissance équivalente (disons un réacteur nucléaire = 1000 MW qui tourne 80% du temps en France)

mettons 1 Mw pour une éolienne (allez 2 pour être sympa, mais c déja des grosses éoliennes) qui tourne 30% du temps.

donc il faut 1333 éoliennes pour avoir la même puissance.

Donc déchets : 1333 blocs de béton conséquents, 1333 moteurs, 1333 pales et 1333 pylones. Et, si on se base sur la durée de vie annoncée ci-dessus et sur la durée de vie des centrales actuelles (40 ans), il faut encore multiplier par deux: donc 2666 blocs de béton, etc.....

Voila, ct juste une petite digression sur les chiffres pour que l'on pense bien à comparer ce qui est comparable.

dupaks | 11 août 2006 à 11h49 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Nucléaire plus constant sur l'année

Non, désolé mais cela ne revient pas au même.
Si l'éolien fournissait 100.000 MWc (exemple de puissance maximale potentielle)sur le réseau en France , les jours sans vent, il faudrait allumer des centrales thermiques d'une puissance équivalente. Bonjour la masse de GES...
Alors qu'avec un parc nucléaire, vent ou pas, la puissance installée reste disponible. C'est seulement le surplus de consommation qui doit être fournit en thermique.

Zebrillon | 30 août 2006 à 17h08 Signaler un contenu inapproprié
Re:Ajustons, encore et toujours.

Vous rêvez un peu la nuit...mais essayez de revenir un peu à la réalité dans la journée.
Au mois de janvier, à 18h, quand il fait froid et nuit dehors, vous allez expliquer à nos concitoyens qu'il ne faut pas s'éclairer, allumer sa télé ou son PC, mixer sa soupe de légumes...

EDF a déjà le plus grand mal à habituer ses clients à faire tourner le lave-vaisselle ou recharger le portable dans la nuit...

Zebrillon | 30 août 2006 à 17h21 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Ajustons, encore et toujours.

Si je comprends bien votrre raisonnement, et que l'on doit vous suivre sur ce terrain - ce que fait depuis toujours EDF -, le dimensionnement de la capacité de production doit être dictée par la journée plus froide de janvier, à 18 h.
Alors là, effectivement, toutes les centrales nucléaires du parc français (l'un des plus gros au monde) sont justifiées.
Quand on sait à quel point l'équipement en chauffage électrique a été poussé dans ce pays, on peut se demander si tout ceci n'est pas une énorme superchérie, à laquelle participent alégrement les fidèles - au sens réligieux du terme - comme vous semblez en être...
Par pure curiosité : ne seriez-vous pas salarié d'EDF ? Ou d'AREVA ?

Syrius | 30 août 2006 à 21h29 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Nucléaire plus constant sur l'année

Allons cher Dupaks :
même 2.666 blocs de béton, dont on sait très bien quoi en faire en tant que produit de démolition banal du secteur du bâtiment, ces 2.666 blocs de béton sont infinimment plus faciles à gérer que les produits de démolition d'une seule centrale nucléaire, dont on ne sait toujours pas que faire.
Idem pour les 2.666 pales et les 2.666 moteurs, tous recyclables.

Je crois que sur ce terrain tu t'es bien fourvoyé...

Question insidieuse : que fait-on des déchets et centrales en fin de vie lorsque leur nombre se multiplie par dizaines ?
Le saura-t-on un jour ?
Que dit ton employeur, AREVA, à ce sujet ?
RIEN. AREVA NE DIT RIEN. Et pour cause

Syrius | 30 août 2006 à 21h44 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Nucléaire plus constant sur l'année

Si désolé mais ça revient au même.

Le nucléaire fourni une énergie constante et il est nécessaire d'ajuster la production avec des centrales thermiques.

Les jours sans vent? les moments sans vent? ils tombent quand ces moments? lor des pics de consommation? n'importe quand, ..... et les jours sans vagues? y'en a combien par an?

jojo | 25 septembre 2006 à 23h53 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Ajustons, encore et toujours.

Désolé Syrius, je n'ai rien à voir, de loin comme de près, avec EDF, Areva, CEA & Co...
Pour nourrir votre curiosité, je suis pilote d'hélicoptère dans une administration d'Etat .

Qui a parlé de dimensionner la capacité de production pour 18 h les jours d'hiver?

En fait, vous menez un combat perdu d'avance. Le nucléaire restera la principale source d'éléctricité en France dans les prochaines décennies et vous le savez bien!
Aucun gouvernement n'aura l'inconscience d'inverser ce choix tant que les ENR ne pourront garantir les besoins en masse et à prix raisonnable du courant que consomment les français.

De plus, d'un point de vue écologique, le nucléaire représente bien moins de menaces que des écologistes intégristes ne le laissent à penser.
Ce n'est pas un hasard si de grandes nations de ce monde y songent avec motivation pour les 50 ans à venir...

Zebrillon | 26 septembre 2006 à 18h29 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Nucléaire plus constant sur l'année

Comment faut-il vous l'expliquer?
Vous dites vous-même que le nucléaire fournit une énergie constante. Ce n'est pas le cas de l'éolien qui lui, est tributaire de la présence et de la force du vent qui, reconnaissez-le, n'est jamais constante sur une journée, une semaine ou un mois.

Pour les jours sans vent ou moments sans vent, il est impossible de prévoir quand ils vont tomber. Comment gérer la consommation face à une production aussi aléatoire que l'éolien?

Zebrillon | 26 septembre 2006 à 18h43 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Ajustons, encore et toujours.

Mon cher Zebrillon.

Pilote d'hélicoptère dites vous ?
Ce n'est pas un vrai moyen de transport de masse, comme la voiture ou le camion. Mais ça en est un. Donc vous devriez comprendre aisément que jamais le nucléaire ne pourra alimenter le moteur de votre appareil. Comme il ne pourra jamais le faire pour les moyens de transport de masse.
Or, on sait que ce sont eux les principaux consommateurs d'énergie, et en constante augmentation.
Et le nucléaire ne peut rien pour eux.

Que le nucléaire reste et, hélas, restera la principale source d'électricité en France pour les prochaines décennies, je le sias bien, oui.
Et alors ?
Cela ne montre qu'une chose, c'est l'aveuglement de nos technocraties et la passivité de nos concitoyens face aux lobbys.

Devons-nous pour autant dire amen aux choix imposés par AREVA, EDF et les différents Corps qui les dirigent ?
Ces sont eux les premiers à nous dire que seul le nucléaire pourra satisfaire nos besoins.
Et sans aucun scrupule, et avec la complicité de plusieurs gouvernements depuis 1973, la population française s'est vue encouragée à s'équiper en toute sorte d'appareils gros consommateurs (chauffage, eau chaude...), histoire d'en faire une grosse clientèle captive.

Il y a beau jeu de répéter ensuite qu'il nous faut beaucoup d'électricité, et que, donc, seul le nucléaire pourra satisfaire ces besoins (CQFD).

C'est à se demander comment font les pays, pourtant majoritaires, qui n'ont pas choisi d'accorder la priorité au nucléaire pour produire leur électricité ?

Petite anecdote : au moment du référendum ayant abouti à l'abandon de cette source d'énergie, les Italiens étaient moqués pour ce choix par les Français.

Depuis que les étés s'avèrent de plus en plus caniculaires, obligeant les centrales nucléaires à s'arrêter ou à tournier au ralenti faute de pouvoir les refroidir, les pics de consommation sont achetés massivement, et à prix d'or, par EDF à l'étranger. Dont l'Italie, qui ne connaît pas ces problèmes.

Voila un exemple parmi d'autres qui ternissent la pertinence du choix technologique français.
Je pourrais vous en citer d'autres. Mais je crains que, en matière d'intégrisme et d'aveuglement, votre camp soit bien plus aguérri et endoctriné que celui des antinucléaires...
Et attention à ne jamais heurter une ligne de THT, SVP.
Et, surtout, ne pas vous écraser sur un réacteur nucléaire : il y aurai danger pour nos générations futures.

A leur propos : comment faites-vous pour savoir si vos arrières-arrières petits enfants (et les miens !!!) seront d'accord pour s'occuper de nos déchets radioactifs ?

Petite dernière demande : je prépare une liste permettant aux liquidateurs volontaires de s'inscrire pour participer aux opérations de décontamination nécessaires à un prochain probable accident.
La Suède vient d'en connaître un très grave le 25 juillet dernier et ce fut un miracle si nous n'avons pas eu un Tchernobyl bis, aux dires des responsales suédois.

Alors, je vous y inscris ?

Syrius | 26 septembre 2006 à 19h43 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Nucléaire plus constant sur l'anné.

vous demandez : "Comment gérer la consommation face à une production aussi aléatoire que l'éolien? "

et bien, en fait, la somme d'éolienne produit ce qu'elle produit. c'est déjà ça de gagné, ou plutôt, de produit, de manière totalement propre.

ensuite, il faut ajuster la production à la demande. tout comme il faut le faire avec des centrales nucléaires.

donc ça revient bien au même......



mais bon sang, mais " Comment faut-il vous l'expliquer? "

jojo | 27 septembre 2006 à 02h10 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Ajustons, encore et toujours.

Je ne vais pas entrer avec vous dans un débat sur le nucléaire dont l'issue m'apparaît stérile. Pour preuve, la classification de niveau 2 sur 5 de l'incident suèdois que vous mettez en parallèle avec Tchernobyl montre vos lacunes dans la recherche de l'information ou votre manque d'objectivité...

Pour mes petits-enfants, je préfère leur laisser quelques mètres-cube de déchets profondément enterrés, vitrifiés et sans danger plutôt qu'une planète à la climatologie emballée et incontrôlable.

Je ne m'attarderai pas sur l'Italie qui produit trop de CO² en brulant du gaz pour fournir de l'éléctricité.

Enfin l'hélicoptère que je pilote n'est pas utilisé pour du transport de masse et ne fonctionne pas aux électrons. Donc rien à voir avec le nucléaire auquel vous semblez reprocher le fait de ne pouvoir nourrir des moteurs.
Pour le crash sur un réacteur, rassurez-vous, il n'y a aucun danger pour la structure du réacteur car l'hélico se brise comme du verre contre du béton armé.

Zebrillon | 27 septembre 2006 à 03h08 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:Nucléaire plus constant sur l'a.

Décidément, on ne se comprend pas!
Ce n'est pas bien grave, restons-en là!

Cordialement

Zebrillon | 27 septembre 2006 à 03h16 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Nucléaire plus constant sur l

oui ce n'est pas bien grave...

enfin, sauf en cas d'accident nucléaire.

ah oui là ce serait grave....mais bon, restons en là...

jojo | 27 septembre 2006 à 03h23 Signaler un contenu inapproprié
Ajustons, encore et toujours.

Vous dites :
"Je ne vais pas entrer avec vous dans un débat sur le nucléaire dont l'issue m'apparaît stérile"
Effectivement, notre échange est bien stérile, car pendant que nous discutons, les centrales tournent et personne ne se fait la moindre illusion quant à la possibilité de changer cela parce que nous discutons.

Vous avez pour vous le fait accompli et la force pour le défendre : facile de donner des leçons dans ces conditions - mais pas très courageux.

A propos de l'incident suédois, l’Europe est passée à deux doigts de la catastrophe nucléaire le 25 juillet à cause d’un court-circuit qui a provoqué le black-out d’un réacteur à Forsmark en Suède. Deux générateurs de secours ayant refusé de démarrer pendant plus de 20 minutes, le cœur du réacteur nucléaire n’a plus été refroidi suffisamment. Selon un ancien responsable de cette centrale, "c’est l’événement le plus dangereux depuis Harrisburg et Tchernobyl"

Eh oui mon ami, un banal court-circuit peut avoir des conséquences totalement disproportionnées dans le cas d'une centrale nucléaire. L'une des thèses en circulation à propos des causes de l'accident de Tchernobyl parle d'un court-circuit au niveau de la salle de machines attenante à la salle du réacteur.

Quant à vos petits enfants (et aux miens également), bravo ! vous "préférez" leur laisser la saloperie sous le tapis.
Plutôt que de produire propre.
Votre choix est, helas !, celui de la majorité en France.

Mais l'alternative n'est pas nucléaire ou CO2, comme vous voulez à tout prix le présenter.
Dans la lutte contre le nucléaire il s'agit de promouvoir autre chose : un modèle de société où la consommation devient raisonnée et la préservation des ressources la principale préoccupation.
Ce qui ne me semble pas du tout être votre cas.

Pour le CO2 que dégage en trop l'Italie pour produire de l'électricité, cela est en effet un problème. Et je suis ravi que ceux, comme vous, qui ne s'en étaient jamais préoccupés d'environnement à l'époque de la propotion du tout nucléaire, se soient maintenant reconvertis à leur défense.
Bienvenue au club. Cela fait 40 ans que nous disons que cela va mal et qu'il faut faire quelques chose.

Mais pour les pro-nucléaires, la défense de l'environnement a toute l'apparence d'une lutte opportuniste, car il ne s'agit pas ppour eux de défense de l'environnement.
Non. Il s'agit tout juste de la reprise d'un combat qui vous arrange dans la défense de votre l'industrie et de vos intérêts.

Vous n'attendrissez ni ne trompez personne avec votre nouveau cheval de bataille qu'est la lutte contre le réchauffement climatique.

Alors, quand vous me parlez de "climatologie embalée et incontrolable", vous me faites rigoler, car même votre langage est empreint du vocabulaire de l'industrie nucléaire : ce sont les réacteurs qui s'emballent et deviennent incontrolables.

Enfin, vous semblez ne pas m'avoir compris quand je vous disais que l'électricité d'origine nucléaire (ni d'aucune autre origine) ne pourra rien pour votre hélico.

Votre appareil continuera à émettre d'énormes quantités de CO2, que le nucléaire se développe ou pas.
Bien sûr que votre héloco n'est pas un moyen de transport de masse : c'est bien ce que je vous disais.
L'exemple de l'hélico n'était pris que parce que, comme les moyens de transport de masse (voitures, camions...), il fonctionne au pétrole et ce sera toujours ainsi, nucléaire ou pas.

Et c'est là qu!e se situe le principal problème : 35% de nos émissions de CO2 viennent d'un secteur pour lequel le nucléaire n'y peut rien.
Les transports c'est la principale source de CO2 et celle qui augmente le plus vite.

En fait, le nucléaire ne représente que 6% de l'énergie totale consommée dans le monde. Vous pensez vraiement que ce secteur va nous sauver de la catastrophe climatique ?
Au prix d'un risque démesuré pour nous et pour la survie de l'espèce ?

Pour l'hélico qui se brise comme du verrre si jamais il venait à heurter une centrale, vous me rassurez, en effet. Mais attention quand même aux lignes de THT qui égayent le ciel de l'hexagone.
Enfin, le danger ne vient pas des hélicos, je sais ; mais de l'avion de ligne lancé intentionnellement contre la centrale.

Scénario de science-fiction vous dites ?
Je suis certain que si le 10 septembre 2001 je vous avais racconté la journé du lendemain, vous m'auriez parlé également de science-fiction.

Enfin, pour l'Italie qui produit trop de CO2 (ou pour l'Allemagne, la Belgique, etc), ne pensez-vous pas que nous devrions, justement, nous interdire de leur acheter de l'électricité aux pires moments de canicule ?

Syrius | 27 septembre 2006 à 12h21 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:Ajustons, encore et toujours.

Energie : le "miracle" nucléaire s'évanouit


On peut lire ici ou là que le nucléaire nous protègerait de la montée du prix de l'énergie et, tant qu'on y est, du réchauffement climatique. Or, la facture énergétique française s'est littéralement envolée : + 35% en 2005, et ce sera bien plus encore en 2006. Quant au climat, la canicule 2003 et les sécheresses 2005 et 2006 sont la pour témoigner que la France n'est pas plus épargnée que les autres pays.

Où est donc passé le "miracle nucléaire" qui nous est tant vanté ? C'est tout simple : le trio pétrole-gaz-charbon représente 72% de la consommation énergétique française, l'atome parvenant péniblement à 17%.

Attention, les tenants du nucléaire prétendent qu'il couvre 50% de notre énergie, nous apportant une importante indépendance énergétique. C'est que, pour tromper l'opinion, ils comptabilisent l'énergie dite "primaire", c'est-à-dire celle qui sort de diverses façons d'une centrale nucléaire : or celle-ci perd les trois quart de son énergie par évaporation (les panaches de vapeur d'eau qui s'échappent des tours de refroidissement) et par les rejets massifs d'eau chaude dans les rivières (au prix de dégâts environnementaux, mais c'est encore une autre affaire).

Une fois défalquée cette énergie perdue dans la nature, la place du nucléaire apparaît clairement : on retombe sur les 17% évoqués ci-dessus. Une part bien faible, qu'il est d'ailleurs vain d'espérer augmenter : sur nos 58 réacteurs nucléaires, 10 fonctionnent déjà pour l'exportation (à pertes, mais c'est aussi un autre débat). Rajouter des réacteurs ne changerait rien au problème.

D'ailleurs, inutile de s'écrier "Mais alors, augmentons la place du nucléaire !". En effet, en France comme dans le monde, le nucléaire va décroître inexorablement. C'est ainsi que, le 10 juillet 2006, le ministre de l'industrie François Loos a annoncé que la part du nucléaire dans l'électricité française tomberait de 80% actuellement à 73% en 2015 (soit environ 15% de l'énergie consommée).

Voilà pourquoi et comment, en France, on a le risque nucléaire ET le réchauffement climatique, la facture nucléaire ET celle des énergies fossiles.

Plus généralement, le nucléaire ne représente que 6% de l’énergie consommée dans le monde : une part bien trop faible pour avoir une quelconque chance de remplacer les énergies fossiles où d'empêcher le réchauffement climatique.

Qui plus est, c’est une part sur le déclin : l’Agence internationale pour l’énergie (AIE), pourtant favorable au nucléaire, a récemment reconnu (World Energy Outlook) qu’il descendrait à 4% vers 2030. En effet, dans les vingt ans à venir, au moins 250 des 440 réacteurs actuellement en fonction sur Terre seront fermés, car arrivés en fin de vie.

Certes, des constructions de nouveaux réacteurs sont annoncées, avec fracas, ces derniers temps. Mais, même si tous ces réacteurs sont réellement construits (ce qui reste à prouver), ils ne compenseront même pas les fermetures qui, elles, sont inéluctables. Malgré les gros titres de certains médias sur un supposé "grand retour du nucléaire", ce dernier est plus menacé de disparition que de déploiement !

D'ailleurs, au rythme actuel de consommation, les réserves mondiales d'uranium (le combustible des centrales) sont estimées à 80 ans : elles seront épuisées avant celles de pétrole, et le prix de ce minerai va s'envoler lui aussi. De plus, une bonne part des réserves a été pré-achetée par la Chine : la France, qui importe 100% de son uranium, va découvrir sous peu que la supposée indépendance énergétique apportée par le nucléaire n'existe pas.

Qui plus est, la facture nucléaire s'annonce aussi lourde que celle des énergies fossiles :

- Les britanniques ont estimé à 100 milliards d'euros le coût du démantèlement de leurs 20 installations nucléaires. Par comparaison, il apparaît que le démantèlement en France sera environ 5 fois plus cher, soit la somme inouïe de 500 milliards d'euros.

- A cela, il faut ajouter le coût incalculable des déchets nucléaires… et les immenses sommes publiques investies dans le nucléaire depuis 50 ans.

On le voit, les promesses du nucléaire ne sont jamais tenues, contrairement à celles des énergies renouvelables qui, elles, cumulent les avantages : propres, harmonieusement réparties sur le territoire, fortement créatrices d'emplois, porteuses d'indépendance énergétique. Elles représentent d'ailleurs 12% de l'énergie consommée dans le monde soit… le double du nucléaire ! Et ce sera le triple en 2030…

Mais, avant même le développement des énergies renouvelables, la priorité est la réduction de la consommation énergétique des pays riches. Elle peut d'ailleurs se faire sans rationnement ni retour aux cavernes : de nos jours, les bâtiments peuvent être construits avec des matériaux tellement efficaces que la consommation énergétique peut être réduite de 90%, voire même de 100% avec les maisons dites "passives", totalement autonomes.

Par ailleurs, il faut cesser de transporter des marchandises sur des milliers de kilomètres, il faut les produire près des lieux de consommation : c'est la "relocalisation de l'économie".

Or pour les parlementaires et le gouvernement, la question de l'énergie semble se résumer à privatiser GDF, et EDF un peu plus tard, à et organiser la poursuite de la gabegie énergétique. Ils prétendent lutter contre le réchauffement climatique avec des centrales nucléaires, tout en multipliant autoroutes, viaducs et autres airbus…

De toute évidence, pour véritablement laisser aux générations futures une Terre habitable, il faut simultanément lutter contre le réchauffement climatique ET sortir du nucléaire. Il faut un développement à grande échelle des économies d'énergie - principalement dans les pays riches - et des énergies renouvelables, partout sur la planète. Utopique ? Au contraire, c'est le seul choix réaliste, la seule voie d'avenir.

Stéphane Lhomme, Porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire"

Syrius | 27 septembre 2006 à 13h13 Signaler un contenu inapproprié
Re:Ajustons, encore et toujours.

Tout est dit? Bien, pour ma part, je conclue avec ce message.
Restons ouverts à l'avenir!

Cordialement

Zebrillon | 27 septembre 2006 à 15h59 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Ajustons, encore et toujours.

Vos copier-coller ont un goût de propagande qui n'a rien de réaliste.

Je vous laisse le dernier mot...Si çà peut vous faire plaisir...

Cordialement.

Zebrillon | 27 septembre 2006 à 16h05 Signaler un contenu inapproprié

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