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Actu-Environnement

“« Lorsque le suremballage n'assure pas de fonction qui ne soit pas déjà remplie par d'autres éléments, on doit s'interroger sur sa pertinence »”

À l'heure où l'on cherche à réduire le volume des déchets ménagers et à responsabiliser les citoyens, Olivier Labasse, Délégué général du Conseil National de l'Emballage revient pour Actu-environnement.com sur la place de l'emballage au sein de cette problématique.

Interview  |  Déchets  |    |  F. Roussel
   
“« Lorsque le suremballage n'assure pas de fonction qui ne soit pas déjà remplie par d'autres éléments, on doit s'interroger sur sa pertinence »”
Olivier Labasse
Délégué général du Conseil National de l'Emballage
   
AE : Alors que le tri sélectif s'insère progressivement dans les mœurs des ménages, le volume des déchets continue à progresser. Quel est l'impact des emballages sur cette progression et qu'en est-il de leur recyclabilité ?
OL :
Si le volume de l'ensemble des déchets est perçu en augmentation, le tonnage des déchets d'emballages ménagers est quant à lui en diminution depuis 1997, comme le montrent les études triennales menées depuis 1994 par l'ADEME et les éco-organismes : en 2003, le tonnage des déchets d'emballages ménagers s'est élevé à 4,6 millions de tonnes, contre 4,9 tonnes en 1997.
Les déchets d'emballages ménagers représentent aujourd'hui moins du quart des ordures ménagères provenant des particuliers.
Le découplage préconisé par l'Union européenne, entre la progression du PIB et celle des quantités de déchets générés, commence à être observé en France dans le domaine des emballages ménagers, en particulier grâce à la réduction à la source.
Ainsi l'étude du Conseil National de l'Emballage « Mieux produire, mieux consommer : la prévention des déchets d'emballage » réalisée en partenariat avec l'ADEME et Eco-Emballages a montré -sur 8 marchés de produits de grande consommation représentant plus de 30% des achats des ménages- que la consommation des produits avait augmenté de 11% entre 1997 et 2003 mais que les tonnages d'emballages avaient quant à eux baissé de 3%. La réduction à la source avait été observée sur l'ensemble des marchés analysés.
Concernant leur fin de vie, les emballages doivent, pour être mis sur le marché et circuler librement dans l'Union européenne, permettre au moins 1 des 3 modes de valorisation suivants : recyclage matière, valorisation énergétique, compostage-biodégradation.
Concernant le recyclage, les objectifs fixés par la directive européenne sont atteints dans notre pays.


AE : La réduction des déchets à la source concerne-t-elle aussi les emballages de regroupement et de transport dans les entreprises ?
OL :
Oui, tous les emballages sont concernés par la directive européenne 94/62/CE. C'est à cause du système de collecte nationale des OM et des responsabilités distinctes des acteurs professionnels que l'on distingue parfois en France les déchets ménagers et les déchets non-ménagers.
La norme EN 13428 « Prévention par réduction à la source » permet d'évaluer la conformité des emballages aux exigences essentielles de la directive européenne. La réduction à la source est définie comme le « processus permettant de s'assurer, pour des fonctions requises identiques, que le poids et/ou le volume d'emballages primaires et/ou secondaires et/ou tertiaires ont été minimisés tout en garantissant le maintien de l'acceptabilité par l'utilisateur, réduisant ainsi l'impact sur l'environnement. La substitution d'un matériau par un autre ne constitue pas une base pour la réduction à la source ».
Ainsi, les 212 initiatives exemplaires de couples produits-emballages analysées et répertoriées depuis 1996 dans les catalogues de la prévention des déchets d'emballages, initialement sous l'égide du Ministère de l'Environnement, puis sous la responsabilité du CNE, prennent en compte depuis 1998 le système d'emballage complet du produit analysé, y compris les emballages de regroupement et les emballages de transport.


AE : Le consommateur averti et désireux de limiter ses emballages est souvent confronté à des produits suremballés, surdimensionnés voire trompeurs. Comment expliquez-vous cette surenchère ?
OL :
Il faut éviter les jugements de valeur et je me garderais d'utiliser le mot « surenchère ».
A propos des suremballages, il faut avant tout s'intéresser aux fonctions qu'ils remplissent : regroupement, protection, information…Ainsi, la plupart des suremballages, par exemple dans le domaine des produits laitiers ou dans celui des boissons remplissent une, voire plusieurs de ces fonctions. Dans certains cas, le suremballage assure de surcroît une fonction anti-vol. Ces justifications n'empêchent pas de chercher à réduire à la source les suremballages, à considérer comme un élément du système d'emballage complet du produit.
Lorsque le suremballage n'assure pas de fonction qui ne soit pas déjà remplie par les autres éléments du système d'emballage, on doit s'interroger sur sa pertinence. Le CNE conduit un atelier sur le sujet.
Concernant la question du surdimensionnement apparent, il faut vérifier quelles en sont les raisons ; pour les produits liquides moussants ou les pulvérulents par exemple, les techniques de remplissage du produit sur les lignes de fabrication et/ou des impératifs réglementaires imposent certains vides techniques. Ainsi, pour une lessive en poudre, dont la tolérance de densité est de +/- 25g/litre pour un nominal de 630g/litre, la hauteur libre au dessus du produit variera de 53 à 73mm après tassement sur la chaîne d'approvisionnement de l'usine au consommateur (tassement naturel : 11%, tassement après transport et manutention : 22%). Si aucune raison d'ordre technique ou légal n'existe, l'emballage devra être réduit, conformément aux exigences de la directive européenne et à la norme de la prévention par réduction à la source (cf. minimisation du poids et/ou du volume de l'emballage…).
Le CNE publiera prochainement ses travaux en la matière.


AE : Existe-t-il une réglementation limitant le nombre d'emballages ? Sinon quels travaux menez-vous dans ce sens ?
OL :
Le secteur des emballages ménagers est l'un des plus réglementés, tant pour assurer la conservation des produits et la sécurité des consommateurs que maintenant, pour optimiser leur conception ou gérer leur fin de vie une fois devenus déchets.
Notre population augmente, la structure des ménages se modifie, le temps de préparation des repas diminue, la proportion de personnes seules a doublé en trente ans.
Ces évolutions ont nécessité la mise sur le marché de produits de consommation courante emballés, de plus en plus nombreux, et nous utilisons chaque année 100 milliards d'emballages ménagers.
Nos travaux portent sur l'écoconception des emballages et sur la prévention des déchets par réduction à la source dans un monde où la consommation augmente de façon à limiter leur impact sur l'environnement. L'étude que j'ai évoquée plus haut a montré que la consommation des produits analysés avait augmenté de 11% entre 1997 et 2003 ; le nombre de leurs emballages a suivi cette progression. En revanche, le tonnage de ces emballages a baissé de 3%. Voilà la limitation.


AE : La restauration de la consigne pour certains produits est-elle envisageable en France ?
OL :
C'est un vieux débat ou mieux, un serpent de mer ! Il faut se méfier des fausses bonnes idées et s'intéresser aux impacts réels : sur le plan de l'environnement, les Analyses de Cycle de Vie montrent les limites de pertinence de la solution, sur le plan économique, les surcoûts doivent être chiffrés et sur le plan des comportements des consommateurs, l'acceptabilité de cette pratique en complément de celle du tri reste à mesurer.


AE : Peut-on laisser certains emballages en magasin pour les consommateurs qui le souhaiteraient ?
OL :
Les gens achètent des produits emballés et non des emballages vides : produits et emballages sont inséparables à ce stade (la bouteille d'huile, la boîte de conserve, le gruyère avec le zip …) et il ne commence à être vraiment question « d'emballage » pour les consommateurs que lorsque le contenant se vide de son produit. C'est pourquoi on abandonne l'emballage après transport du produit chez soi, et consommation ou utilisation, pour le trier dans le cadre de la collecte sélective des déchets ménagers.
Le tri des déchets d'emballages ménagers par le consommateur à son domicile lui permet de prendre conscience de sa production de déchets et de mieux concilier son acte d'achat et son geste de tri.
En revanche les consommateurs ont le choix d'acheter ou de ne pas acheter les produits emballés qui leur sont proposés dans les magasins.

Réactions13 réactions à cet article

Réduction déchets et comportement du consommateur

Bonjour,

Je constate avec effroi que peu de consommateur accepte de faire le tri de leurs déchets!!!...QUE FAIRE ??
Alors remettre en place les consignes semble un défi impossible dans notre société d'autant que certains le refuseront pour des questions d'hygiène

Le seul moyen de réduire ses déchets est d'éviter d'acheter des produits tout prêts et de faire les marchés
plutôt que les supermarchés!

Il faut que nous soyons pugnaces et ne pas se laisser berner par une consommation inutile et néfaste.

Cordialement,

Anonyme Signaler un contenu inapproprié
Restauration de la consigne

Je trouve l'article assez intéressant dans l'ensemble.
Je regrette simplement la rapidité de la réponse concernant la restauration de la consigne en France. Par exemple est-ce que le bilan global de la mise en consigne du verre en Amérique du Nord est si négatif que ça?
Je suis intéressé par toutes informations / études à ce sujet,
Merci

Polo | 21 août 2006 à 18h15 Signaler un contenu inapproprié
Re:Restauration de la consigne

Effectivement, l'article est intéressant car il montre que les responsables de la législation sur les emballages sont très loin des notions de Développement Durable (DD).
Ils ne tiennent pas compte du coût environnemental. Peut-être parce qu'il est exorbitant ? Non prise en compte de la dimension environnementale du DD.
Ils ne tiennent pas compte de l'aspect éducatif et de l'incitation à un comprtement grégaire des acheteurs qui les abêtis. A l'opposé de la dimension sociale du DD.
Ils restent campés sur le système de production actuel qui pousse au gaspillage. Cela n'est pas viable à terme car il y a gaspillage des ressources pour non création de valeurs. Contraire à la dimension économique du DD.
Par ailleurs réduire le tonnage mais augmenter le volume des déchets fait-il baisser les coûts liés aux transports et au traitement des déchets ?
Nous sommes vraiment loin de répondre à nos besoins sans compromettre la capacités des générations futures à répondre aux leurs !
Jérôme

Jerome | 24 août 2006 à 12h37 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Restauration de la consigne

Cette interview est l'occasion d'une propagande complètement déconnectée de la réalité que l'on voit dans nos rayons de supermarchés et par suite dans les "centres de tri". Plusieurs remarques :
- Je ne sais pas quels sont les objectis de l'UE en terme de tri, mais ce qui est sûr c'est que les gens ne le font pas si bien que ça (je le vois bien dans les poubelles communes de ma copropriété).
- En ce qui concerne le tonnage, certes il a diminué, mais le volume a augmenté, comme il le signale d'ailleurs à la fin de l'interview. Ce sont juste les matériaux qui ont évolué (ce qui va donc à l'encontre des recommandations de la norme EN13428 qu'il se vante d'appliquer).
- l'emballage par exemple que l'on trouve autour des pots de compotes de fruits ou de yaourts n'est pas consommé par l'acheteur et pourrait être laissé en magasin. Il prend donc les consommateurs pour des cons.
- idem lorsqu'il dit que les consommateurs ont le choix d'acheter des produits non-emballés ou moins emballés. Si on fait l'essai, il existe peu d'alternatives et qui demandent parfois de l'imagination et de tout petits efforts. Exemples bêtes : achetez des abricots et puis des pêches (de saison évidemment), vous aurez besoin de prendre deux sacs plastiques différents. Dans certains magasins heureusement ils acceptent que l'on présente un seul sac avec plusieurs étiquettes collées dessus. De même quand on achète du fromage ou de la boucherie/charcuterie à la coupe : ils emballent une 1ère fois le produit dans un papier légèrement plastifié puis le tout est emballé dans un autre sac plastique sur lequel le vendeur appose l'étiquette du prix. Rares sont les fois où l'on peut obtenir qu'ils collent l'étiquette directement sur le papier plastifié. Question d'hygiène nous jurent-ils (et d'obligation de la direction). Foutaise à mon avis puisque le temps de transport entre le magasin et le frigo de la maison ne permet pas à un produit de se périmer, surtout si on utilise des sacs isothermes (qui ne servent pas que pour les produits congelés).

Bien à vous

Gilbert | 24 août 2006 à 16h20 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Restauration de la consigne

Bonjour,

Je me permets de vous faire part de quelques actions qui participent à réduire, malheureusement si peu les déchets. Mais, bon !

Je n'utilise aucun produit phytosanitaire dans le jardin :
Si des plantules apparaissent entre les dallages de vos allées ou de votre terrasse, semez à la volée du gros sel qui les brûlera. Attention de ne pas atteindre d’autres plantes.
La suie est un engrais...:
Mélangée à la terre, la suie récupérée du ramonage de cheminée.
Pour donner du tonus aux plantes :
Arrosez-les avec vos restes de thé.
Pilez les coquilles d’œufs. Mélangées à la terre des plantes, elles leur assureront une bonne croissance.
Un engrais maison :
Ne jetez pas le marc de café ou les feuilles de thé infusées, mais enterrez-les au pied de vos plantes. Ils les aideront à se développer.
Fertilisant spécial rosiers...:
Enterrez des peaux de bananes à leurs pieds, les éléments nutritifs qu’elles contiennent les aideront à bien se développer.(potassium)
Un fertilisant maison
Ramassez les feuilles mortes ou le gazon tondu de votre jardin. Faites-en un tas auquel vous ajouterez de la terre et laissez fermenter. Arrosez-le de temps en temps s’il ne pleut pas et aérez-le. Utilisez ce compost, riche en azote, dès l’arrivée du printemps pour rempoter vos plantes ou nourrir le sol de vos plates-bandes.
Un herbicide maison
Gardez l’eau de cuisson des féculents pour la verser chaude.
Pour bien désherber un jardin
Faites-le les jours de grand soleil. Les racines des mauvaises herbes arrachées sècheront et ne pourront pas se réenraciner.
Pour désherber moins souvent :
Après avoir désherbé les haies ou les massifs, étendez sur le sol une couche d’écorces de bois : elle ralentira considérablement la repousse des mauvaises herbes tout en gardant l’humidité du sol.
La cendre est un fertilisant
Mélangez la cendre récupérée de la cheminée à la terre: ses éléments nutritifs assureront une bonne croissance aux végétaux.
Le compost peut s'effectuer aussi sur les balcons et nourrir les plantes (réduction des déchets ménagers aussi).
Arrachez l’herbe « mauvaise » manuellement pour l’appliquer à la base des plantations : cette méthode permet de réduire les arrosages.

Dans la maison :
Je lave les sols avec de l'eau de nos douches sans produits car nous pénètrons dans notre demeure avec des chaussons.
Je lave les vitres avec un chiffon (tous les habits tachés que je ne peux pas donner) trempé dans de l'eau chaude de douche et ensuite je passe la raclette qui est inusable.
Pour nettoyer les baignoires, douches, lavabos ; je mets du sel fin (élément désinfectantset granuleux qui remplace avec brio les produits tradiotionnels vendus dans le commerce) sur l'intérieur d'un citron déjà pressé ou sur un chiffon. Je frotte sur les surfaces à nettoyer, je rince. (Pour pratiquer cette méthode, les tuyauteries doivent être en plastique).
Je frotte l'intérieur des toilettes avec du vinaigre (que nous pouvons créer nous-même).
J'utilise des lessives sans phosphates dont les emballages sont réduits.
Les feulles de vignes peuvent remplacer les éponges.
Les casseroles peuvent être récurées avec des feuilles de fiquiers (ces paraboles doivent être prélevées sur l'arbre, uniquement après la cueillette de tous les fruits).
Je réutilise les enveloppes que je décore avec les enfants et à l'intérieur j'écris un petit mot sur papier recyclé ou récupéré pour expliquer mon geste.
J'échange les vêtements entre amies initiées.
Je suis avide d'infos pour éviter de nuire à notre planète et aux générations futures.
MC

Anonyme | 26 août 2006 à 13h40 Signaler un contenu inapproprié
petites réactions

Bonjour,
Cet article a le mérite de présenté les obligations que les industriels se doivent de respecter.
Cependant j'ai déjà lu le document cité "Mieux produire, mieux consommé...", et j'ai également parcouru la fameuse directive.

Les industriels français ont préfère instaurer comme système de prévention la diminution du poids des emballages et non leur volume. Cette mesure est quelque peu contestable, car se féliciter, par exemple, de la diminution du poids des pots de yaourt est, à mon avis un leurre. En effet cette diminution provient tout autant de l’allègement des pots plastique existant, que de la diminution du nombre de yaourts en pot de verre… Lorsque l’on sait qu’actuellement les pots de yaourts plastique ne peuvent être recyclés (même si cela va évoluer), on ne peut se réjouir de voir leur nombre augmenter.
De même, les bouteilles d’huiles, leur poids global a largement augmenté, ce qui paraît négatif et déplorable (toujours dans le document cité). En fait, ceci est dû à l’augmentation de la consommation d’huile d’olive proposée en bouteille de verre.
Et contrairement aux bouteilles plastiques souillées, la bouteille en verre grasse se recycle ! Personnellement je vois ça comme une amélioration.
Le plus déplorable dans ce document est la non prise en compte de tous les produits proposés en uni-doses, en mini-portions… car ce sont bel et bien eux qui posent problèmes actuellement.

Je voudrais également répondre ou réagir aux autres réponses.
Le tri de déchets est en train de se généraliser et contrairement à ce que j’ai lu dans une réponse, beaucoup de personnes jouent le jeu aujourd’hui (même si, malheureusement, ce n’est pas le cas de nos voisins de palier !) bref il ne faut pas désespéré à ce niveau.
Par contre, les consommateurs n’ont encore conscience de leur rôle et de leur impact de leur mode d’achat.
En effet je lisais dans l’autre partie des réponses une personne réagissant sur l’impossibilité de choisir nos produits.
Il y en a des tas au contraire !
Les fruits et légumes… pas de sacs plastiques ! Personnellement je garde tous les sacs papier du marché, et je mets mes fruits et légumes du supermarché dedans. C’est vrai cela m’a value une belle prise de bec avec la nana qui les pesait (mais faut assumer de bosser dans une grande enseigne qui se vante de ses efforts en terme d’environnement). Grosso modo les caissières me félicitent de cette action.

Avoir, évidemment un panier plutôt que des sacs plastique, ça coule de source

Ensuite et bien faite attention aux emballages :
Œufs en boite cartonné et non plastique
Jus de fruits en bouteille en verre (c’est plus cher, oui mais au moins ça n’est pas incinéré et c’est moins polluant)
Les croquettes du chat toujours en paquet de 3 kg minimum (pourquoi acheté dix boites de 250g ?)
Bref petit à petit vous changerez vos habitudes. Perso je suis encore jeune (moins de 30 ans) et à chaque course, je fais un nouveau pas en avant.
Achetez quelques produits Bio ou commerce équitable.
Préférez le thé en boite que l’on fait infuser dans une cuiller à thé (les boites sont pratique pour ranger d’autres aliments ensuite)
Achetez des produits de ménage « Maison verte » ou ce genre (ou essayer les petits trucs cités dans un des autre message.

Et oui c’est vrai, ça coûte plus cher, enfin un peu. Mais arrêtons de se cacher derrière ce genre d’excuses. Aujourd’hui ça coûte plus cher, mais quand tout le monde fera ça… et bien ça ne coûtera plus aussi cher. Et faut savoir ce que l’on veut ; consommer de manière frénétique, comme une sorte de boulimie ou devenir responsable et savoir où est l’essentiel :
Manger beaucoup ou manger bien ?
Remplir sa maison de choses stéréotypées ou parfois superflus ou créer un intérieur chaleureux et qui nous ressemble ?

Commençons par se poser quelques questions, après on verra.

Dites vous bien que la phrase si célèbre « le client est roi » est 100% vrai et dans ce cas encore plus qu’ailleurs , le consommateur a le pouvoir de changer les choses.

éliz | 27 août 2006 à 12h05 Signaler un contenu inapproprié
Re:petites réactions

soyons tous consom-acteur!!!


précision: les bouteilles plastiques ayant contenu des huiles alimentaires sont désormais recyclable et collectés. (de meme que vos flacon de cosmétique )

bastien | 28 août 2006 à 15h27 Signaler un contenu inapproprié
Re:petites réactions

Bravo pour votre réaction qui montre que vous vous êtes intéressé et ça fait chaud au coeur de savoir que les "jeunes" ouvrent les yeux ! (j'ai 50 ans)
Vous avez raison, il faut s'informer, se poser les bonnes questions. Consommer mieux au lieu de consommer toujours plus. "on nous fait croire que le bonheur c'est d'avoir, de l'avoir plein nos armoires, dérision..."
Savoir que derrière notre choix d'achat, il se passe des choses (commerce équitable ou déforestation !), que nous avons du pouvoir.
Vous avez raison d'affirmer et de soutenir votre démarche, je fais ça aussi, je mets les" pieds dans le plat", ça aide la prise de conscience et ça peut interpeller (avec le nombre) les enseignes.
Chaque geste compte. A quoi nous servira notre magot quand tout ce que nous aimons du monde (l'air, la faune, la flore, l'eau ) sera abîmé et dégradé ?

cobrette | 28 août 2006 à 16h15 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:petites réactions

oui et non pour les bouteilles d'huile... tout dépend du contexte de ton lieu d'habitation... Chez moi ça n'est pas encore le cas...
C'est pour cela qu'il faut être vigilant... le tri n'est le même partout car les installations de traitement-recyclage détermine beaucoup de choses.

éliz | 29 août 2006 à 09h57 Signaler un contenu inapproprié
recharges produits ménagers en nombre insuffisant

Je voudrais trouver des fabricants qui s'engagent à vendre des recharges pour les lessives liquides. Sans citer de marque, il existe des gros bidons (avec robinet) de 5 l minimum qui sont parfaitement rechargeables et très pratiques.Evidemment ,il est difficile pour1 personne seule et non motorisée de porter 10 kg d'emblée, mais après, "c'est pour la vie".On peut également mettre en vente des bidons correspondant à telle caractéristique, de tel produit ménager,( avec anse, pour éviter que ça ne glisse, de forme raisonnable pour le caser dans tout type de placard...etc) C'est une démarche qu'il convient d'encourager.car c'est "bon pour la planète" et comme c'est très économique , " bon pour le porte-monnaie".

grandvizir | 29 août 2006 à 13h03 Signaler un contenu inapproprié
Re:petites réactions

Bonsoir,
Je travaille chez un distributeur et mon métier est de réduire à la source les emballages de nos produits à marque propre.
Je suis d'accord avec vous pour dire qu'il y a globalement trop d'emballage, et c'est ce que je dis régulièrement au service marketing, mais lorsque l'on n'est pas leader sur le marché, on n'ose pas trop se différencier et lorsque je fais des propositions d'emballages réduits, j'ai très souvent des réponses du typ "mais ce n'est pas le code du marché!". A bas le marché, à bas les habitudes consommateurs! Si aujourd'hui on doit mettre des bagues en plastique sur les bouhons des bouteilles en verre c'est à cause des risques "terroristes"... si qqn a envie de mettre discrètement un produit dangereux dans un produit alimentaire pour générer une panique autour d'une marque....
Les énormes emballages pour les clefs USB, les lecteurs MP3, les édulcorants,.... c'est pour éviter le vol....
Quand on veut faire de la réduction à la source, on se cogne à ces contraintes là! C'est vraiment pas évident.

Je me rassure en me disant que depuis le début de ma courte carrière (18 mois), mes actions ont permis d'économiser environ 60 tonnes de matériaux d'emballages, donc quand on veut, on peut!

Petite note sur les bouteilles en verre : je ne suis pas sûre que l'énergie utile pour verre le verre en fusion et le couler dans un moule (qu'il aura fallu mettre en forme avec aussi pas mal d'énergie), puis transporter les bouteilles jusqu'à l'usine où elles seront remplies.... soit moindre que celle utile pour une bouteille plastique. Cela fait partie des cas, où personne ne peut vraiment répondre pour des raisons très politiques....

Un petit point positif dans cet univers... mon poste de "réducteur d'emballages" existe, c'est déjà un grand pas de franchi, non?

gympie | 15 février 2007 à 19h10 Signaler un contenu inapproprié

C'est quoi le but de faire du sur emballage quand tout le monde sais que sa polu énormément s'est sa que je ne comprend pas quelqu'un veut tu bin m'expliquer pourquoi ils font sa ????

Mon avis | 14 décembre 2011 à 18h38 Signaler un contenu inapproprié

Ce qui me frustre vraiment, c'est le suremballage des produits bio, qui est souvent pire que dans la GD, surtout pour les farines. Pour ma santé, j'achète des produits bio. Pour l'environnement, je ne sais pas si le bio, c'est mieux.

Anne | 21 avril 2013 à 21h29 Signaler un contenu inapproprié

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