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Actu-Environnement

Le PNUE met à disposition un document éducatif sur l'ozone pour sensibiliser les enfants aux risques du soleil

À l'occasion de la journée internationale pour la préservation de la couche d'ozone, le PNUE lance le Pack Educatif ActionOzone et encourage les écoles et les enseignants à l'adopter en tant qu'élément du programme d'études de l'école primaire.

Gouvernance  |    |  F. Roussel
Suite à la découverte d'un trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique, fin 1985, les gouvernements se sont engagés à prendre des mesures plus vigoureuses pour diminuer la production et la consommation d'un certain nombre de chlorofluorocarbones (CFC) et de plusieurs halons, substances à l'origine de la détérioration de la couche protectrice. Cet engagement s'est traduit par la signature du Protocole de Montréal relatif à ces produits, le 16 septembre 1987. Ratifié au départ par 29 pays et entré en vigueur le 1er janvier 1989, le protocole est actuellement en vigueur dans plus de 180 pays et depuis, le 16 septembre, a été déclaré « journée internationale pour la préservation de la couche d'ozone ».

À l'occasion de l'édition 2006 placée sous le thème « Protégeons la couche d'ozone, sauvons la vie sur terre », le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) a présenté le Pack Educatif ActionOzone, créé pour sensibiliser aux risques liés à l'appauvrissement de la couche d'ozone pour la santé des enfants. Lancé au niveau mondial en anglais, français et espagnol, le Pack est destiné aux enseignants des écoles primaires. Il se concentre autour d'un programme spécifique d'enseignement fondé sur l'acquisition des connaissances de base, les leçons pratiques et la participation pour permettre aux enfants d'apprendre quels sont les moyens à leur portée pour protéger la couche d'ozone et pour apprécier le soleil sans risques.
Produit conjointement par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le pack permet d'aborder la couche d'ozone sur le plan scientifique, la nécessité de la protéger pour la santé et l'environnement, les conséquences de son affaiblissement et les moyens de se protéger des rayons solaires nocifs. Bien que nous ayons l'espoir que l'atmosphère est en voie de guérison et que le Protocole de Montréal fonctionne, nous avons toujours à faire face à de grands défis a expliqué Achim Steiner, Sous-Secrétaire général des Nations Unies et Directeur exécutif du PNUE. Selon lui, les enfants doivent se rendre compte que l'appauvrissement de la couche d'ozone est un facteur de risque majeur pour la santé humaine et l'environnement, et ils doivent aussi réaliser qu'il reste beaucoup à faire. Nous devons leur donner les moyens de protéger leur propre futur, et l'éducation est certainement fondamentale à cet égard, a-t-il précisé.

La couche d'ozone joue un rôle crucial dans la protection de la vie sur terre contre les effets nocifs du rayonnement ultraviolet. Bien que certains rayonnements solaires UV soient nécessaires pour la santé des os et pour empêcher certaines maladies chroniques, l'exposition excessive au soleil pose des problèmes de santé immédiats comme le coup de soleil qui peut être très sévère, et à long terme à travers notamment la cataracte ou le cancer de la peau. L'OMS a estimé que sur le plan mondial environ 1,5 million de DALYs sont perdus chaque année en raison du rayonnement UV solaire excessif sachant qu'un DALY est équivalent à la perte d'un an de vie en bonne santé.

Par ailleurs, ce Pack Educatif ActionOzone s'inscrit plus globalement dans la Décennie des Nations Unies pour l'éducation en vue du développement durable, menée par l'UNESCO et qui vise à intégrer les valeurs inhérentes au développement durable dans tous les aspects de l'éducation, pour encourager des changements de comportement et créer une société plus viable et plus juste pour chacun. Pour Koïchiro Matsuura, Directeur général de l'UNESCO, l'éducation en vue du développement durable permettra aux citoyens de mieux faire face aux défis du présent et du futur, et aux décideurs d'orienter leurs efforts pour créer un monde plus viable.
C'est pourquoi le PNUE, l'UNESCO et l'OMS encouragent conjointement les ministères de l'Education, de la Santé et de l'Environnement, les écoles et les enseignants à l'adopter en tant qu'élément du programme d'études de l'école primaire. Les exemplaires papiers et électroniques du Pack Educatif ActionOzone sont disponibles auprès du PNUE.

Réactions4 réactions à cet article

gaz à effet de serre et affaire de la couche d'oz.

LA LEVITATION DES GAZ LOURDS



La lévitation, en général, est un phénomène fantastique qui permet de s'affranchir de la pesanteur. C'est une spécialité indienne comme la planche à clous du fakir. L'Europe, elle aussi, possède ce génie du merveilleux hérité de ses origines ethniques indo-européennes. Les sciences divinitratices ont longtemps était rassemblées dans la science de l'astrologie, discipline divinatoire, reposant sur une poétiques relationn entre la position des astres et l'avenir inéluctable. La tentation était grande de donner un vernis scientifique à ces sciences divinatoires pratiquées par nos modernes astrologues qualifiés de météorologues ou de climatologues. De mauvais esprits ont été jusqu'à trouver une rime riche d'une seule syllabe pour qualifier ces fantastiques disciplines.
Pour justifier cette lévitation, indépendante de la densité, on fait appel aux courants de convexion, aux jet-streams en altitude, et aux courants d'air un peu plus bas. Il parait parfaitement admissible que des gaz, quatre fois plus lourds que l'air, lévitent jusque dans les zônes stratosphériques, voire, dans les espaces interstellaires.

Combien pésent les gaz concernés générateurs d''effets de serre

Onb peut en faire un inventaire des plus légers aux plus lourds:

L'Hydrogène est le plus léger, soit densité par rapport à l'air de : 0,07
le méthane : 0,55
l'oxyde de carbone CO : 0,966

là on arrive aux conditions idéales de mélange et de lévitation

le monoxyde d'azote NO : 1,036
le dioxyde d'azote NO2 : 1,588
Le gaz carbonique CO2 : 1,52
l'ozone O3 : 1,66
le gaz sulfureux SO2 : 2,21
le chlore Cl : 2,45
le fréon CCl2F2 : 4,42

Que les plus légers montent au ciel cela se comprend. C'est d'ailleurs avec eux qu'on gonfle les ballons de baudruche et autres, comme les ballons-sondes des météorologues et autres astrologues. Mais, que deviennent-ils au ciel? Depuis que la terre en produit l'atmosphère devrait en être enveloppée. La nature fait bien les choses, car, les plus légers sont de puissants réducteurs. Tellement sensibles qu'ils s'oxydent au contact de l'air pour se transformer en gaz lourds qui retourneront au sol. On ne risque donc pas de les voir exploser dans la haute atmosphère qu'ils n'auront pas le temps d'atteindre.
Alors? Les plus lourds comment vont-ils monter pour suspendre une couche d'ozone, plus ou moins trouée, attaquée par les "encore plus lourds" que sont le chlore et le fréon de nos frigos et nos bombes aérosols?
REPONSE de nos "scientifiques" : par la convexion et les courants d'air. Ils n'ont pas osé dire "par lévitation", mais cela revient au même.
EXPLICATION : elle est résumée dans une pensée militaire popularisée par les médias: "chercher à comprendre c'est commencer à désobéir". Oppose ce négationisme à la pensée médiatique officielle est scandaleux: c'est la négation de la poésie. Vous n'avez pas honte! Hommes de peu de foi.
Contester cette lévitation est aussi "politiquement" incorrect que de nier le miracle de la pompe à chaleur.
Tous nos hommers politiques, fantastiques monuments d'inculture scientifique et technique, chantent la même chanson, "sûrs d'eux et dominateurs", cuirassés dans la belle ignorance qu'ils partagent avec les plus diplômés de leur électorat.
Ne vont-ils pas jusqu'à pleurer sur la disparition des coraux du Pacifique rongés par l'acide carbonique dont ils sont pourtant constitués? Ne voient-ils pas ces iles coraliennes submergées par la montée des eaux dilatées et soulevées par la fusion des glaçons de l'océan arctique? Dommage que, par ailleurs, apparaissent des iles nouvelles à l'occasion d'éruptions volcaniques sous-marines. Ce sont peut-être là ces fameuses exceptions qui confirment la règle.
Alors, notre Président de la République, trouve la parade, la solution ultime, le reméde à tous les mots: une taxe à la consommation : "Merci on a déjà donné"

Cela ne fait rien. Continuez, votez pour eux...Amen.


EFFET DE SERRE - GAZ CARBONIQUE et OXYDE D'AZOTE.


Du mouvement perpétuel, au"bogue" de l'année, 2000, en passant par la pompe à chaleur, on est arrivé à l’effet de serre. « Des Scientifiques ont dit » c’est la locution préférée de nos informateurs pour propager les pires bêtises.
Les lois de la physique sont souvent difficiles à comprendre.
L’équation caractéristique des gaz les imagine parfaits.
Les lois de Dalton sont souvent mal assimilées.
Quand à la thermodynamique, elle est si mal perçue qu’au 21éme siècle on peut construire une merveilleuse chaudière atomique, mais ce n’est que pour faire marcher les machines de Denis Papin(1690) ou, mieux, de FULTON. Nos automobiles continueront encore longtemps à utiliser les inventions du 19éme siècle sous le nom de cycle de Beau de Rochas (1862), popularisé par le moteur à quatre temps. L'électronique, en l'améliorant, ne sera jamais qu'un cautère sur une jambe de bois.

Les Scientifiques de bureau ont encore beaucoup d’avenir dans leurs prévisions qui ne sont étayées ni par des mesures, ni par des statistiques, ni par des expérimentations sérieuses. Leur invention d’effet de serre, provoqué par l’accumulation du DIOXYDE de carbone (avouez que cela a plus d’allure que le gaz carbonique) dans l’atmosphère, les ferait recaler au Certificat d’Etudes Primaires s’il existait encore.
Sans aller jusqu’à un tel niveau de culture scientifique, limitons au cours moyen des années 1957 et suivantes, notre bibliographie.
Qu’ils essaient d’extraire le gaz carbonique accumulé au fond d’une cave de fermentation. Ils constateront que pour le soulever il faut complètement le pomper.
Qu’ils essaient, en soufflant dessus, de le maintenir en suspension dans l’air. Ils verront qu’il est si lourd qu’il retombe en se dissolvant dans la moindre goutte de pluie et dans bien d’autres choses encore.
A la pression atmosphérique un litre d’eau dissout un litre de gaz carbonique.
A « n » fois cette pression un litre d’eau va dissoudre « n » litres de gaz carbonique.
Imaginez ce que peut en absorber l’océan dans ses profondeurs.
Ce qu’en produisent les industries humaines est ridicule devant les volumes émis par les respirations, les fermentations, les éruptions volcaniques, les calcinations des carbonates de toutes sortes qui constituent une bonne partie de notre planète. Enfin, la consommation du gaz carbonique par les végétaux n’a jamais été mesurée, ni même estimée. Pourtant, c'est la seule source de carbone dont disposent les végétaux pour fabriquer de la cellulose. Vous imaginez tout ce qu'il en faut pour construire un tronc d'arbre.
Avant d’en faire le « vitrage » de notre atmosphère, il serait bon d’en mesurer sérieusement la réelle concentration en fonction de l’altitude.
Il en va de même pour ces fameux oxydes d’azote, du « trou » dans la couche d’ozone et de toutes ces billevesées qui ne reposent sur rien. En effet, nos statistiques sur ces questions manquent manifestement d’ancienneté.
Que dire de cette histoire de niveau des océans qui serait en augmentation ? Est-ce l’eau qui monte ou la terre qui descend ?
Nos misérables existences ont été, de tout temps, victimes de ces conformismes majoritaires, contre lesquels il faut lutter mieux que des moutons de Panurge.

Pour ceux qui doutent encore.

L’azote et l’oxygène sont intimement mélangés pour former l’atmosphère que nous respirons. Leurs densités différentes devraient les dissocier ? Pourquoi n’en serait-il pas de même entre le gaz carbonique et l’air ?

Constats qui ne sont pas des explications.

L’eau et l’huile ne se mélangent pas, l'huile moins dense surnage.
L’eau et l’alcool se mélangent en toutes proportions, malgré des densités différentes.
Pourquoi ? Si l’on ne veut pas être noyés dans un cours de physique, il faudra nous contenter d’une réponse d’adjudant :

« C’est comme cela parce que ce n’est pas autrement.»

Le gaz carbonique n’a aucune affinité avec l’air qui nous entoure. Au maximum, l'air peut en dissoudre trois volumes pour dix milles (3/10000). Au delà de cette concentration, il s’en sépare et « tombe » au fond où tout concourt pour qu’il soit absorbé par l’eau, mais aussi par d’autres minéraux et végétaux.
Il en va de même du fameux oxyde d’azote que nos automobiles sont accusées de produire à l’excès. Or, le véritable producteur d’oxyde nitreux, c’est l’électricité sous tension élevée. Bien sûr, on en trouve un peu aux électrodes des bougies d’allumage des moteurs à explosion.
Les aigrettes bleues qui s’échappent des isolateurs des lignes à haute tension en produisent un peu plus. Par temps humide, on en sent l’odeur, qui accompagne le grésillement sonore caractéristique. Il s'y mélange un peu d'ozone qui accentue l'odeur.
Tout cela ne produit pas grand-chose si on le compare à la puissance énorme de l’éclair en temps d’orage, capable d’en synthétiser des milliers de tonnes.
Ce gaz nitreux est une bénédiction pour la nature et pour l’homme. Sans lui, il n’y aurait pas de végétation.
On peut faire, les mêmes constatations avec le gaz sulfureux.
Gaz carbonique, gaz nitreux et gaz sulfureux, solubles dans l’eau, ne restent pas dans l’atmosphère. Heureusement, s’il n’en était pas ainsi la vie, ne serait pas possible sur terre : nous serions tout asphyxiés. Depuis le temps que l’on consomme l’oxygène de l’air pour faire des oxydations, sa teneur devrait diminuer si l’on poursuit le raisonnement de nos fameux « Scientifiques médiatiques ». On ne l’a jamais constaté et on respire encore.
Ces trois dioxydes se combinent à l’eau pour donner les acides, carboniques, nitreux et sulfureux qu’on ne peut pas isoler. Ce sont leurs solutions qui ont des caractéristiques acides.
Contrairement aux autres solutions, ces dioxydes voient leur concentration dans l’eau diminuer quand la température s’élève. Finalement, ils ont tous tendance à être absorbés par le sol.

Comment pourraient-ils provoquer un effet de serre ? Qui provoque réellement l’effet de serre ? comment le constate-t-on ?

C’est l’eau dans l’atmosphère qui est à l’origine des nuages. Les propriétés de diffusion des rayonnements par les nuages sont connues du bon sens populaire. Un ciel clair provoque le refroidissement nocturne de la terre. Un ciel nuageux, au contraire, protège des excès du soleil et de la déperdition des calories accumulées par la terre et les eaux.
Si l’on compare les masses d’eau nuageuse, avec les quelques gaz transparents, qui se diluent en quantités ridiculement petites dans l’atmosphère, on voit bien que tous ces gaz, soi-disant à « effet de serre », ne peuvent avoir aucune influence sur le climat de la planète.

Les gaz à effet de serre : canular ? Ou imbécillité ?

Il serait tellement plus satisfaisant que ce soit un canular. Comment analyser les causes réelles de l’imbécillité ?
Un essai de réponse est apporté par un chiffre.
Lorsque nous avons demandé à ces fameux « Scientifiques », correspondants attitrés de nos « Reporters », à combien ils chiffraient le réchauffement de la planète, depuis les années 1900, ils ont répondu :

« La planète a connu, au vingtième siècle, un réchauffement d'un demi degré centigrade »

Mépriser le calcul d’erreur à un tel niveau, est franchement scandaleux.
Comment mesurer des températures avec une telle précision ?
Les conditions de prise de température et les performances des matériels, tant au début du vingtième siècle que maintenant, permettent-elles d’être aussi affirmatif, pour prétendre que le chiffre donné est significatif.
Aucune élucubration statistique ne peut étayer une telle sottise.

Même le suffrage universel ne nous permet pas de nous protéger des « maries Chantal» scientifiques, qui ne sont pas moins dangereuses que leurs soeurs en Politique et en Littérature.

KYOTO ou la mondialisation de la bêtise.

Les activités industrielles humaines, en y ajoutant les autres occupations des sols, couvrent moins de dix pour cent de la surface terrestre. L'exploitation n'en perce l'écorce que sur une moyenne de quelques centaines de mètres. Les fourmis humaines sont bien prétentieuses quand elles prétendent modifier les climats, par leurs activités minuscules.
Accuser les Etats-Unis d'Amérique de tous les maux, c'est oublier leur territoire gigantesque.
Ramenée au kilomètre carré, leur activité industrielle et humaine est bien inférieure à celle de l'Europe.
On envisage pourtant, sans inquiétude, que la population du globe atteindra rapidement les dix milliards d'individus. Comme toutes les formes de vie, celle de l'homme disparaîtra noyée dans son caca. Dans la fosse morte universelle, quand les hommes verront le niveau des sanies atteindre leur lèvre inférieure, chaque nouvel arrivant provoquera la supplication unanime : « Surtout, pas de vagues ». Les plus grands seraient donc les derniers à disparaître ?
Cela ne sera pas la conséquence des émissions de gaz carbonique qui s'élimine automatiquement. La vraie source de nuisance et d'autodestruction tient dans une seule phrase de la genèse :

Croissez et multipliez

Il faut bien que les choses s'arrêtent un jour.

Le réchauffement climatique :

« Sans effet de serre, comment faire pour expliquer le réchauffement climatique ? »

J’ai déjà dit combien nos statistiques et la précision de nos mesures, dans le temps, étaient insuffisantes pour prouver que le climat se réchauffait. Nos pauvres mémoires sont si courtes qu’elles ont oublié les mois de juin torrides pendant lesquels on « faisait les foins ». Elles ont aussi oublié les étés « pourris », froids et humides avec les récoltes qui pourrissaient sur pied, les épouvantables sécheresses qui décimaient les troupeaux. Pensez donc qu’en 1947 et en 1959 les vignes du Nord ont produit et conduit à maturité des raisins bien sucrés. A Melun le bananier du jardin public a produit un splendide régime de bananes parfaitement comestibles.
Ces années-là, les vins étaient méconnaissables. Ils étaient si généreux que cela cachait leurs terroirs. Les vins blancs avaient tous le goût de Xérès espagnol et, en Champagne, ils étaient inaptes à la seconde fermentation appelée prisez de mousse. Il fallait les couper (on dit assembler cela fait plus noble) avec des « piquettes » des années antérieures.
Les vents étaient alors autant de Sud-Ouest que de Nord-Ouest, les tempêtes aussi. On ne parlait pas encore de réchauffement climatique.

« Mais, cher Monsieur, sans épiloguer sur les mesures thermométriques que vous contestez, la régression des glaciers, la fusion des glaces polaires sont bien en rapport avec une évolution du climat qui ne trouve d’explication que dans l’effet de serre, universellement reconnu. »

Les glaces qui fondent sont une réalité. Alors ! Qui les réchauffe ?

Le sens des proportions :

Il faut remettre les grandeurs à leurs places qui sont toutes relatives. Le monde vivant occupe une « pellicule » du globe terrestre bien mince : à peine un pour mille du rayon de le terre. En volume, cela ne représente que trois pour mille de notre globe. Ramenez cela à un beau pamplemousse de cent millimètres de rayon, cela représente péniblement un dixième de millimètre, soit la peau d’une pomme de terre nouvelle.
L’astronomie ne signale pas des mouvements du soleil, ni des émissions calorifiques inhabituels. Par contre, les tsunamis, éruptions volcaniques et tremblements de terre se sont distingués ces dernières années. Quand on pense aux sources chaudes d’Islande et d’ailleurs et qu’on observe que les glaciers et les banquises fondent surtout par la base, on peut se demander si ce n’est pas la croûte terrestre qui laisse transpirer un peu plus du feu central si mal connu.
Une campagne de mesures de la température des sols, tant sur la terre qu’au fond des océans, permettrait d’émettre des hypothèses moins philosophiques que l’effet de serre. Cela prendra du temps et, dans l’attente, on entendra encore de belles âneries.
Enfin, l’histoire est là qui nous apprend que les vikings appelaient VINE LAND ce que nous appelons encore GROELAND, malgré les glaces et les névés qui recouvrent ce territoire.

On peut regretter que nos formations intellectuelles nous spécialisent trop en nous enlevant la capacité généraliste de raisonnement scientifique et technique. Les sociétés et académies savantes ont bien failli à leur mission.





Dinard le 17 Février 2001 –
François TATARD – 18 rue de l’isle célée

Modèles mathématiques – similitude mécanique




LA FRINGALE DE LA FOURMI


Elle avait tout le jour travaillé sur son arbre. Le tilleul, au soleil, brillait de tous les sucs que les pucerons peignaient sur les feuilles et les fleurs. Il en dégoulinait jusque sur les peintures des voitures, cherchant l’ombre du feuillage embaumé. Sans lavage immédiat, toutes les « métallisées » en garderont la trace.
Avec toute une armée d’ouvrières silencieuses, elle avait épuisé le feuillage du bas. Cela rallongeait bien les parcours vers le nid. Elle était épuisée, bouche pâteuse du suc, et cherchait un peu d’eau pour étancher sa soif. Par bonheur, une fleur avait pleuré sa goutte sur une feuille tombée. La surface brillante et cireuse des sucs, protégeait bien la goutte, à l’ombre des grandes herbes, d’un trop ardent soleil qui l’aurait desséchée.
La fourmi y courut, langue pendante assoiffée. Elle buta sur la goutte, comme si une peau souple venait l’en séparer. Elastique, résistante, elle était trop solide pour être perforée. Cette monstrueuse sphère, aplatie et vibrante, ressemblait aux ballons des enfants innocents. C’est ce qu’ils obtenaient, en les gonflant à l’eau, des beaux préservatifs qu’ils avaient chapardés à leurs mères, à leurs sœurs au fond des sacs à main. Innocents, ils l’étaient de ne pas réfléchir aux armes absolues avec lesquelles ils jouaient. Ils ne les pensaient pas capables de détruire tant de leurs frères et sœurs qu’ils ne verront jamais. Epouvantables engins de tant de génocides, rêves inassouvis d’épurateurs ethniques.
Comme celle de LA FONTAINE, si elle n’est pas prêteuse, notre fourmi montra qu’elle n’est pas « empruntée ». Elle sut bien retrouver une belle Saponaire, qui lui donna sa sève de lignosulfonate. Elle y trempa les pieds et mouilla ses antennes. Comme une patineuse, incertaine sur la feuille qu’elle avait savonnée, elle atteignit la goutte, y plaqua ses antennes, attendit du contact l’effet neutralisant. La goutte, en peu de temps, vit sa prison s’ouvrir. Ce fut une cataracte. Elle faillit bien noyer la fourmi altérée qui fit la bonne affaire. Elle s’était rafraîchie, autant désaltérée, heureuse d’avoir ainsi, et sans rien débourser, récupéré un bain et des consommations.
Rien ne vous empêchera de vérifier cela. Sur une surface grasse déposez une goutte. Déployez le trombone qui traîne sur le bureau. Piquez le dans son flanc pour éprouver un peu sa surface élastique. Maintenant, allez au lavabo et plantez le trombone dans le savon liquide. Enfin, secouez-le bien pour enlever l’excès. Mettez-le légèrement au contact de la goutte. Patientez et bientôt la goutte va se répandre comme celle de la fourmi.
Ces affaires de « tensions superficielles » sont d’une grande poésie. Si nous racontons cette histoire c’est pour montrer la relativité des choses, le sens des proportions. Pour la fourmi, l’eau est une boule ou une espèce de cuvette. Pour nous, c’est un plan. Pour la fourmi l’eau est « épaisse, visqueuse ». Avec nous, elle est d’une liquidité assez légère pour nous immerger et nous noyer. Alors, les règles de la similitude mécanique et les modèles mathématiques, peuvent-ils intégrer toutes ces notions subjectives et sensuelles ? La Physique a des lois facilement inhumaines pour la compréhension de nos sens.

Poètes, je suis fatigué ; à vous le soin pour les rimes.

François TATARD

François TATARD | 10 février 2007 à 21h06 Signaler un contenu inapproprié
Re:gaz à effet de serre et affaire de la couche d.

Bravo, c'est fort intéressant et assez bien résumé. Conforme à ma propre opinion depuis déjà fort longtemps...
Il est assez terrifiant de voir à quel point le conformisme intellectuel que vous décrivez, et le manque de courage et de culture scientifique de nos politiciens continuent à peser si lourd dans la balance.
Les développements observés depuis votre post confirment le pire des scénarios possibles : l'uniformisation de la pensée est galopante; et la désinformation règne sans partage. Bravo pour votre rappel sur le Groënland (Traduction : le pays vert...) colonisé puis abandonné pour cause de froid. Egalement, la température à l'époque des dinosaures laisse penser que leur production de gaz devait être considérable !...
La stupidité et l'intolérance dogmatique ont toujours fait des ravages; ça ne s'arrêtera pas de si tôt.
Courage !

ramses02 | 29 octobre 2007 à 09h58 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:gaz à effet de serre et affaire de la couche

Merci RAMSES.Je me sens, gràce à vous, moins isolé au milieu du troupeau. Je dispose d'autres articles sur les bio carburants et l'intoxication mondiale à l'éthanol.
Je ne suis pas anonyme. Voila mon Email où j'attens avc impatience vos contacts, en toute cordialite.

tatardflr@orange.fr (né en 1932)

François TATARD à DINARD | 29 octobre 2007 à 12h11 Signaler un contenu inapproprié
similitude mécanique et modéles mathémathiques

On s'abrite derrière des sciences exactes pour conclure des rêveries orientées

Modèles mathématiques – similitude mécanique




LA FRINGALE DE LA FOURMI


Elle avait tout le jour travaillé sur son arbre. Le tilleul, au soleil, brillait de tous les sucs que les pucerons peignaient sur les feuilles et les fleurs. Il en dégoulinait jusque sur les peintures des voitures, cherchant l’ombre du feuillage embaumé. Sans lavage immédiat, toutes les « métallisées » en garderont la trace.
Avec toute une armée d’ouvrières silencieuses, elle avait épuisé le feuillage du bas. Cela rallongeait bien les parcours vers le nid. Elle était épuisée, bouche pâteuse du suc, et cherchait un peu d’eau pour étancher sa soif. Par bonheur, une fleur avait pleuré sa goutte sur une feuille tombée. La surface brillante et cireuse des sucs, protégeait bien la goutte, à l’ombre des grandes herbes, d’un trop ardent soleil qui l’aurait desséchée.
La fourmi y courut, langue pendante assoiffée. Elle buta sur la goutte, comme si une peau souple venait l’en séparer. Elastique, résistante, elle était trop solide pour être perforée. Cette monstrueuse sphère, aplatie et vibrante, ressemblait aux ballons des enfants innocents. C’est ce qu’ils obtenaient, en les gonflant à l’eau, des beaux préservatifs qu’ils avaient chapardés à leurs mères, à leurs sœurs au fond des sacs à main. Innocents, ils l’étaient de ne pas réfléchir aux armes absolues avec lesquelles ils jouaient. Ils ne les pensaient pas capables de détruire tant de leurs frères et sœurs qu’ils ne verront jamais. Epouvantables engins de tant de génocides, rêves inassouvis d’épurateurs ethniques.
Comme celle de LA FONTAINE, si elle n’est pas prêteuse, notre fourmi montra qu’elle n’est pas « empruntée ». Elle sut bien retrouver une belle Saponaire, qui lui donna sa sève de lignosulfonate. Elle y trempa les pieds et mouilla ses antennes. Comme une patineuse, incertaine sur la feuille qu’elle avait savonnée, elle atteignit la goutte, y plaqua ses antennes, attendit du contact l’effet neutralisant. La goutte, en peu de temps, vit sa prison s’ouvrir. Ce fut une cataracte. Elle faillit bien noyer la fourmi altérée qui fit la bonne affaire. Elle s’était rafraîchie, autant désaltérée, heureuse d’avoir ainsi, et sans rien débourser, récupéré un bain et des consommations.
Rien ne vous empêchera de vérifier cela. Sur une surface grasse déposez une goutte. Déployez le trombone qui traîne sur le bureau. Piquez le dans son flanc pour éprouver un peu sa surface élastique. Maintenant, allez au lavabo et plantez le trombone dans le savon liquide. Enfin, secouez-le bien pour enlever l’excès. Mettez-le légèrement au contact de la goutte. Patientez et bientôt la goutte va se répandre comme celle de la fourmi.
Ces affaires de « tensions superficielles » sont d’une grande poésie. Si nous racontons cette histoire c’est pour montrer la relativité des choses, le sens des proportions. Pour la fourmi, l’eau est une boule ou une espèce de cuvette. Pour nous, c’est un plan. Pour la fourmi l’eau est « épaisse, visqueuse ». Avec nous, elle est d’une liquidité assez légère pour nous immerger et nous noyer. Alors, les règles de la similitude mécanique et les modèles mathématiques, peuvent-ils intégrer toutes ces notions subjectives et sensuelles ? La Physique a des lois facilement inhumaines pour la compréhension de nos sens.

Poètes, je suis fatigué ; à vous le soin pour les rimes.

François TATARD


Bioéthanol – ce qu’il coûte et ce qu’il donne

Il faut un peu plus d’un litre d’équivalent pétrole pour produire un litre de bioéthanol.
Ces chiffres s’entendent depuis les labours jusqu’à la dernière distillation.
Il faut un 1,600 litre d’éthanol pour fournir la même quantité d’énergie qu’un litre d’équivalent pétrole.
Où est la bonne affaire ?
Ce n’est pas parce que le monde entier déraisonne qu’on doit refuser tout effort de réflexion, quelle que soit la position sociale ou politique.

François TATARD | 29 septembre 2008 à 17h00 Signaler un contenu inapproprié

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