Situé au siège de la FAO à Rome et dirigé pour le prochain exercice biennal par l'Italie et le Mexique respectivement nommés Président et vice-Président du Comité directeur, le Secrétariat s'est fixé l'objectif de faciliter une tribune politique mondiale visant à promouvoir les bioénergies et encourager la production, la commercialisation et l'utilisation de combustibles verts, en se concentrant en particulier sur les pays en développement.
Le Secrétariat devra faire le point sur les lacunes de connaissances en la matière et aider les partenaires à exécuter des projets bilatéraux et multilatéraux de développement durable des bioénergies. Il aura également en charge la formulation de directives destinées à mesurer les réductions d'émissions de gaz à effet de serre dérivant de l'utilisation de biocombustibles. Il sera le principal coordonnateur des activités et des communications du Partenariat et assistera les échanges internationaux de savoir-faire et de technologies, favorisera les cadres stratégiques de soutien et identifiera des moyens d'encourager les investissements et d'éliminer les barrières pour l'élaboration et la mise en œuvre de projets communs. Avec les technologies adéquates, les abondantes disponibilités énergétiques pourraient être exploitées en convertissant la biomasse comme les résidus de récolte, les herbages, la paille et les broussailles en combustible, tandis que les cultures comme la canne à sucre, le maïs et le soja servent déjà à produire de l'éthanol ou du biodiesel, a souligné l'agence de l'ONU. À court terme, il mettra à jour l'inventaire des réseaux, initiatives et institutions existants s'occupant de bioénergie et fera le point sur les lacunes de connaissances. Il aidera également les partenaires* à identifier et à exécuter des projets bilatéraux et multilatéraux de développement durable des bioénergies et appuiera la formulation de directives destinées à mesurer les réductions d'émissions de gaz à effet de serre dérivant de l'utilisation de biocombustibles.
Au cours des prochaines décennies, les biocarburants pourraient assurer une partie croissante des besoins énergétiques de la planète. Mais nous devons faire en sorte que cela se fasse de manière durable, a indiqué Alexander Müller, le sous-directeur général de la FAO pour le développement durable. Selon lui, des synergies positives entre GBEP et la Plateforme internationale de la bioénergie (IBEP) de la FAO contribueront à l'élargissement du rôle des biocarburants.
L'IBEP a été officiellement lancée le 9 mai dernier par la FAO. Cette plateforme vise à fournir une expertise et des conseils aux gouvernements et aux opérateurs privés pour formuler des politiques et des stratégies sur la bioénergie. Elle les aide aussi à développer les outils pour quantifier les ressources en bioénergie et les implications pour le développement durable, sur la base d'une approche pays par pays.
*Les partenaires actuels du GBEP : Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni, Russie, Chine, Mexique, l'Agence internationale de l'énergie (AIE), la Fondation des Nations Unies, l'Association européenne des industries de la biomasse (EUBIA) et la FAO.