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Le Partenariat mondial sur les bioénergies se met en place

Le Partenariat mondial placé sous l’égide des Nations Unies sur les bioénergies qui a pour objectif de promouvoir la production, la commercialisation et l'utilisation de combustibles verts, notamment dans les pays en développement a été lancé hier.

Energie  |    |  C. Seghier
   
Le Partenariat mondial sur les bioénergies se met en place
   
Constitué par la Commission des Nations Unies sur le développement durable à sa 14ème session en mai dernier, dans le but de promouvoir l'utilisation des bioénergies, le Partenariat mondial sur les bioénergies (Global Bioenergy Partnership, GBEP) vient d'être officiellement lancé avec l'inauguration de son secrétariat. Le but global du Partenariat est de répondre à la nécessité croissante de développer des sources d'énergie renouvelables compte tenu à la fois de l'envolée des prix du pétrole, du réchauffement de la planète et des préoccupations sur la diminution des réserves de combustibles fossiles, indique la FAO qui a été retenue pour accueillir le Secrétariat.

Situé au siège de la FAO à Rome et dirigé pour le prochain exercice biennal par l'Italie et le Mexique respectivement nommés Président et vice-Président du Comité directeur, le Secrétariat s'est fixé l'objectif de faciliter une tribune politique mondiale visant à promouvoir les bioénergies et encourager la production, la commercialisation et l'utilisation de combustibles verts, en se concentrant en particulier sur les pays en développement.

Le Secrétariat devra faire le point sur les lacunes de connaissances en la matière et aider les partenaires à exécuter des projets bilatéraux et multilatéraux de développement durable des bioénergies. Il aura également en charge la formulation de directives destinées à mesurer les réductions d'émissions de gaz à effet de serre dérivant de l'utilisation de biocombustibles. Il sera le principal coordonnateur des activités et des communications du Partenariat et assistera les échanges internationaux de savoir-faire et de technologies, favorisera les cadres stratégiques de soutien et identifiera des moyens d'encourager les investissements et d'éliminer les barrières pour l'élaboration et la mise en œuvre de projets communs. Avec les technologies adéquates, les abondantes disponibilités énergétiques pourraient être exploitées en convertissant la biomasse comme les résidus de récolte, les herbages, la paille et les broussailles en combustible, tandis que les cultures comme la canne à sucre, le maïs et le soja servent déjà à produire de l'éthanol ou du biodiesel, a souligné l'agence de l'ONU. À court terme, il mettra à jour l'inventaire des réseaux, initiatives et institutions existants s'occupant de bioénergie et fera le point sur les lacunes de connaissances. Il aidera également les partenaires* à identifier et à exécuter des projets bilatéraux et multilatéraux de développement durable des bioénergies et appuiera la formulation de directives destinées à mesurer les réductions d'émissions de gaz à effet de serre dérivant de l'utilisation de biocombustibles.

Au cours des prochaines décennies, les biocarburants pourraient assurer une partie croissante des besoins énergétiques de la planète. Mais nous devons faire en sorte que cela se fasse de manière durable, a indiqué Alexander Müller, le sous-directeur général de la FAO pour le développement durable. Selon lui, des synergies positives entre GBEP et la Plateforme internationale de la bioénergie (IBEP) de la FAO contribueront à l'élargissement du rôle des biocarburants.
L'IBEP a été officiellement lancée le 9 mai dernier par la FAO. Cette plateforme vise à fournir une expertise et des conseils aux gouvernements et aux opérateurs privés pour formuler des politiques et des stratégies sur la bioénergie. Elle les aide aussi à développer les outils pour quantifier les ressources en bioénergie et les implications pour le développement durable, sur la base d'une approche pays par pays.


*Les partenaires actuels du GBEP : Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni, Russie, Chine, Mexique, l'Agence internationale de l'énergie (AIE), la Fondation des Nations Unies, l'Association européenne des industries de la biomasse (EUBIA) et la FAO.

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Glossaire

Biocarburant

Réactions15 réactions à cet article

Re:Re:Re:Re:Re:Re:l 'anti-solution

Merci pour vos éclaircissements.

Si je dis qu' Axel Kahn est un "homme charmant", c'est qu'il faut faire la différence comme pour tout individu entre la forme, le fond et les faits.
Si Axel Kahn est un bon produit médiatique , notament télévisuel, c'est que c'est un homme doux, posé, calme et d'abord extérieur " Charmant" -je maintiens-.

Pour le fond et les faits , effectivement, les choses sont un peu différentes...

C'est tout le problème d'une société qui se laisse abuser par les apparences et les étiquettes.

Pour le reste, la France reste un pays jésuite , ou on entend continuer à dire ce qu'on ne fait pas et où judéo-chrétien, les citoyens sont incapables de se prendre en main dans l'attente pretexte d'une "volonté politique" qui n'existe que sous la pression des conflits d'intérêts. - Lobbys divers-.

Vous citez les pays anglosaxons et nordiques, ce sont des pays de tradition protestante, ce qui change leur manière d'envisager la prise en charge personnelle et les interêts communautaires.

melanie Signaler un contenu inapproprié
Re:l 'anti-solution

bravo, votre réaction m'encourage
je suis complètement d'accord avec vous
le problème de l'énergie c'est d'abord l'économie de celle-ci; c'est ce qu'oublie souvent l'ADEM pourtant organisme public (payé par nos impôt) et qui participe à la promotion des incinérateurs et autres fumigènes (pourtant si polluants pour notre planète) sous le pretexte qu'ils fourniraient de l'electricité......

continuons notre contradiction au lobby de l'ultra-consommation hélas souvent défendus par des pseudo-experts

l'avenir de nos enfants a besoin que l'on conteste ces prêcheurs de la croissance à tout va

cordialement Philippe

NB : avez vous remarqué la contradiction avec un autre article sur cette même page d'info e-mail avec l'article sur l'avenir de la combution "verte"

philippe Signaler un contenu inapproprié
contradiction avec l'article sur le climat

je salue la pluralité des opinions émises par les rédacteurs d'actu-environnement
mais il est difficile de ne pas remarquer la contracdiction des éléments développés dans cet article avec celui de la même page e-mail sur le climat
en quelques mots entre lutte contre le réchauffement climatique et production d'énergie combustible (de toute sorte), il nous faudra choisir.
Il convient donc de ne pas trop s'enthousiasmer à propos de ces énergies que certains appellent "vertes"

Philippe

philippe Signaler un contenu inapproprié
l 'anti-solution

Les études prospectives sur le rapport surface necéssaire/ rendu energetique des bioétanols, a montré d'ores et déjà l'inadéquation de ce type d' energie renouvelable dans une perspective de remplacement même partiel du pétrole: Etant donné , l'accroissement exponentiel du parc automobile -contre lequel, en l'état des choses rien n'estt fait- , il faudrait 4 planètes , planteés en colza pour satisfaire la boulimie de demande en énergie pour les seuls pays développés - sans parler de la Chine et de l' Inde...- .

Par ailleurs, et c'est beaucoup plus inquiétant, si le Brésil, est actuellement le pays qui " roule " le plus aux bioénéergies, c'est au prix d'une déforestatation dramatique et irréversible d'une partie vitale de la forêt amazonnienne: Lisez à cet égard l'article deLa Vanguardia-Barcelone : " Au Brésil, l' enemi numéro un s'appelle soja" à lire dans "Courrier Internationnal " -du 21 au 27 septembre-.

Une campagne de sensibilisation, engagée par Greenpeace, intitulée " eating-up the Amazon" - l'Amazonnie dévoréee- tente de limiter les dégats.

Que ce soit pour la culture du soja -souvent à des fins agricoles, pour finir en tourteaux pour le bétail- , ou pour le colza ailleurs pour produire de l "energie verte" , la solution n'est certes pas -surtout dans les pays emergents aux sols précieux- , de planter - avec souvent fort intrants chimiques et ogm associés- , des céréales dans cette optique, pour se dédouanner de consommer toujours plus d'energie.
L'entropie permanente du toujours plus de consommation se heurte -même en jouant les autruches- , à une planète finie, aux ressources limitées.
Il faudra bien le comprendre, et si nous ne voulons pas , nous n'aurons -les générations futures., pas le choix.
A quand,une reflexion adulte et lucide sur notre manière de consommer ?
Le récent rapport "World Watch " , sur la Chine et l' Inde, ne laisse aucun doute sur la nécéssité de redéfinir de façon urgente et cruciale cette logique de surconsommation permanente.
Consommer mieux, c'est déjà consommer moins -même en bioénergies.

melanie | 28 septembre 2006 à 11h55 Signaler un contenu inapproprié
Séminaires et débats sur les Bioenergies

Developper les sources d'energie renouvellables est une initiative louable et gigantesque. Pour une réussite au plan mondial, ce projet devrait concerner aussi les pays en voie de developpement

Il serait souhaitable que GBEP initie des séminaires, de formation, des conférences et débats pour une large diffusion, sensibilisation et éducation du public.
On pourrait aussi inciter la recherche dans les pays pauvres dans ce domaine.

Tamura | 28 septembre 2006 à 11h58 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:l 'anti-solution

D'accord avec vous sur le principe... mais vous réagissez en écolo de pays industrialisé moderne....
c'est facile de vouloir imposer des choses aux pays en voie de développement que l'on a pas fait nous même... certes cela ne sert a rien de recommencer les mêmes erreurs... mais nous pouvons pour nous espérer un autre mode de développement... ce sera moins facile pour des pays comme la Chine ou l'Inde... il faut arrêter de faire du "simplisme".... les choses ne sont pas si facile que de dire "il faut consommer moins!" Le monde aujourd'hui fonctionne avec des mécanismes économiques mondiaux, qui ne s'éffacent pas d'un coup de baguette!! c'est clair qu'il faut se battre pour aller dans le bon sens.. dans le sens de de la consom'action... mais cela ne se fera pas en étant radical... vous parlez de l'ADEME comme un precheur de l'incinération.... je n'ai pas vraiment cette vision... l'incinération des déchets aujourd'hui est une solution parmis d'autre, qui n'est pas LA solution, mais qui ne doit pas non plus être dénigrée.. quand a vos impots qui paient l'aDEME... vous connaissez son budget? ainsi que le budget du ministère de l'environnement??? ils sont assez ridicules... ca vous gêne pas plus qu'une grosse partie de vos impots soient utilisés pour la "défense national" et l'armement?? moi personnellement.. ca me choque plus!!
PS : juste pour information.. .vous qui etes contre la croissance et la consommation... quel est votre mode de vie? combien de voitures avez vous dans votre foyer?? a quoi roulent-elles?? regardez vous la couleur de votre fumée d'échappement avant de critiquer la pollution des incinérateurs?? si oui.. alors tant mieux... si non... votre discours en devient ridicule...

greendays | 29 septembre 2006 à 10h39 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:l 'anti-solution

Philippe,

Pour répondre à votre réponse -ça peut durer longtemps comme ça....-, et concernant les experts :récemment Axel Kahn -Homme charmant par ailleurs- a fait la promotion de trois mais ogm qui ont été refusés par le comité d'homologation de la commission européenne.
Vexé; il a demissionné. Tout cela pour illustrer le fonctionnement mégalomaniaque d'un certain nombre d'experts -en majorité par ailleurs rémunérés comme consultants dans des multinationnales productrices d'intrants chimiques ou d'ogm -ce sont les mêmes qui produisent les ogm et les pesticides, fongicides, herbides, biocides cf Bayer Crop Science -voir le site en anglais sur le net est assez édifiant -.
Prenons rhone-Poulenc , devenue Aventis , qui a financé grassement -comme tous les laboratoires pharmaceutiques, je suis une déléguée médicale, je connais le système de l'intérieur- des chercheurs qui se faisaient fort alors de dispenser la bonne parole à la télévision. L'industrie agroalimentaire fonctionne de même selon un système de lobbying actif, afin de promouvoir par des stratégies plus ou moins subtiles une surconsommation de produits lactés -la France est hyperproductrice dans ce domaine -, alors même que le lait et ses dérivés posent plus de problèmes de santé qu' il n'en résolvent.
Certains experts -je pense à une experte- , vont même jusqu'à cumuler leur siège complaisant dans plusieurs transnationnales .
Il me semble, pour en revenir à l'ADEME, qui me semble-il fait plutôt un bon travail de sensibilisation aux économies d'energie, que la reflexion nécessaire sur l'entropie de consomation d'energie ne se fera pas pur raison invoquée de course perpetuelle à la concurrence et que les mesures si interessantes soient-elles ne sont que cosmétiques par rapport aux enjeux planètaires actuels et à l'urgence .
Il faudrait penser dès à présent à la fin du pétrole et aux bourleversements climatiques de grande ampleur, pour envisager un "sustainable developpement" ; un développement soutenable , ce qui est très différent d'un developpement durable, traduction française, qui ne fait que péréniser un mode de consommation énergétivore : Il n'est qu' à voir la stratégie de relance économique de Nissan-Renault qui entend bien répondre à la concurrence asiatique en laçant un gros 4x4 français et en piquant la Logan aux hormones pour en faire une grosse berline...La schizophénie économie/environnement baillonne immédiatement le ministère de l'écologie au profit du minitère de l'économie...et l' ADEME continuera sont petit discours incitatif à consommer moins.
Idem pour les sacs plastiques de caisse interdits en ...2012 pour ne pas brusquer les fabriquants de polyéthylène: Résultat les fraçais qui n'obtempèrent qu'aux interdits continuent à utiliser avec déléctation des milliards -rien qu' Montpellier, ça fait des millions...- de sacs supports de pub. Il est urgent de ne rien faire.

melanie | 29 septembre 2006 à 12h10 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:l 'anti-solution

pas tout à fait d'accord pour les sacs de caisse... alors peut-être qu'ç Montpellier ca ne bouge pas, mais dans le Nord toutes les grandes enseignes suppriment les sacs de caisse jetables : Auchan, Carrefour, Leroy Merlin, Décathlon,.....
pour ce qui est du faible pouvoir du ministère de l'écologie et du DD, il est clair que ca fout les boules! mais je vais coninuer à espérer et essayer de croires au candidats de 2007 qui proposent dans leur programme un n°2 du gouvernement à la tête d'un super ministère du Développement Durable (en plus d'un ministère de l'écologie)... c'est la seule solution.. chapeauter tous les autres ministère pour prendre en compte les exigences d'un développement durable (ou soutenable comme vous boulez... ce n'est que jouer sur les mots... on aura beau l'appeler comme on veut l'important c'est ce qu'on y met derrière!)

greendays | 29 septembre 2006 à 12h25 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:l 'anti-solution

Bonjour,

Je pense que deux réalités peuvent converser et votre analyse est aussi juste que celle plus désabusée que je fais paraître.
Le "world Watch institude" a pait paraître son bilan 2005 centré sur le developpement de la Chine et de L'Inde, et dans les perspectives telles qu'elles se présentent, le problème n'est pas tant dans les choix energétiques que dans une démographie galoppante et on l'oublie souvent souvent une pauvreté rurale catastrophique qui fait passer les choix energétiques derrière une necessité animale de survivre.
Cousteau disait déjà que le problème majeur de la survie de la planète était la démographie, c'est plus vrai que jamais. Yves Paccalet -qui a travaillé avec lui signe un livre "L'humanité disparaitra bon débarras"...

Au delà de ça, j'ai fait un test hier sur le site du WWF , celui de mon "empreinte écologique" : Je mange majoritairement des céréales complètes,des légumes et ce de production locale et bio, peu de produits animaux, je fonctionne en tram, je n'ai pas de voiture -pour moi c'est un handicap majeur...- ,je ne prends pas l'avion , je suis chauffée au gaz, mes ampoules sont économies d'energie ...Résultat des courses: si tout le monde vivait comme moi, il faudrait 1,6 planètes pour fonctionner...
Moyenne française, plus de 5 planètes ..A mon niveau, j'ai beau me creuser la tête- alors que je consomme bio y compris en cosmétologie, que je n'utilise pas de sacs plastique, que je ne chauffe presque pas -j' habite Montpellier-, que je suis plutôt consomm'actrice , que je n 'achète que du bois labellisé fsc...Le résultat de mon petit test est éloquent: La pression sur notre planète est trop forte car on est trop nombreux, il n'est quà voir sur le même site les évolutions démographiques. Les réserves n'ont pas suivi et ne suivront pas.
Pour ce qui est des bioénergies c'est une fausse bonne idée eu égard aux surfaces déjà necessaires au surpaturage ou aux cultures d'exportations et à la croissance exponentielle du parc automobile en Chine par exemple: La surface nécessaire à autonomiser ces économies émergentes par rapport aux énergies fossiles est énorme, et ce d'autant qu'à côté de ça, la Chine est Le consommateur siderurgique le plus energétivore en énergies fossiles et que partout on remet en activité des centrales à charbon-comme aux USA. -source Courrier Internationnal -ou en Chine. Concernant l'utilisation de ces bioénergies , j'ai bien l'impression d'un effet d'annonce.

melanie | 29 septembre 2006 à 12h48 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:l 'anti-solution

Bonjour,

Je pense que deux réalités peuvent converser et votre analyse est aussi juste que celle plus désabusée que je fais paraître.
Le "world Watch institude" a pait paraître son bilan 2005 centré sur le developpement de la Chine et de L'Inde, et dans les perspectives telles qu'elles se présentent, le problème n'est pas tant dans les choix energétiques que dans une démographie galoppante et on l'oublie souvent souvent une pauvreté rurale catastrophique qui fait passer les choix energétiques derrière une necessité animale de survivre.
Cousteau disait déjà que le problème majeur de la survie de la planète était la démographie, c'est plus vrai que jamais. Yves Paccalet -qui a travaillé avec lui signe un livre "L'humanité disparaitra bon débarras"...

Au delà de ça, j'ai fait un test hier sur le site du WWF , celui de mon "empreinte écologique" : Je mange majoritairement des céréales complètes,des légumes et ce de production locale et bio, peu de produits animaux, je fonctionne en tram, je n'ai pas de voiture -pour moi c'est un handicap majeur...- ,je ne prends pas l'avion , je suis chauffée au gaz, mes ampoules sont économies d'energie ...Résultat des courses: si tout le monde vivait comme moi, il faudrait 1,6 planètes pour fonctionner...
Moyenne française, plus de 5 planètes ..A mon niveau, j'ai beau me creuser la tête- alors que je consomme bio y compris en cosmétologie, que je n'utilise pas de sacs plastique, que je ne chauffe presque pas -j' habite Montpellier-, que je suis plutôt consomm'actrice , que je n 'achète que du bois labellisé fsc...Le résultat de mon petit test est éloquent: La pression sur notre planète est trop forte car on est trop nombreux, il n'est quà voir sur le même site les évolutions démographiques. Les réserves n'ont pas suivi et ne suivront pas.
Pour ce qui est des bioénergies c'est une fausse bonne idée eu égard aux surfaces déjà necessaires au surpaturage ou aux cultures d'exportations et à la croissance exponentielle du parc automobile en Chine par exemple: La surface nécessaire à autonomiser ces économies émergentes par rapport aux énergies fossiles est énorme, et ce d'autant qu'à côté de ça, la Chine est Le consommateur siderurgique le plus energétivore en énergies fossiles et que partout on remet en activité des centrales à charbon-comme aux USA. -source Courrier Internationnal -ou en Chine. Concernant l'utilisation de ces bioénergies , j'ai bien l'impression d'un effet d'annonce.

melanie | 29 septembre 2006 à 12h53 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:l 'anti-solution

heureusement.... la grippe aviaire est la!!
c'est tristement sinique, mais il est clair que la réponse qu'apporte la nature ou la vie à notre démographie exponentielle est la maladie!!! mais ce ne sera suremement meme pas suffisant!! la seule solution : s'expatrier sur d'autres planètes.... mais la, va falloir faire vite pour développer les solutions technologiques!!
merci pour la référence du livre! je pense que je vais me laisser tenter par sa lecture!
en tout cas, ca fait plaisir de voir des consom'acteurs (qui plus est pas complètement lobotomisée par les extrêmistes écolo).. on se sent moins seul! meme si j'essaie de diffuser mon mode de penser et de consommer autour de moi... ca soule plutot les gens la plupart du temps!! mais faut tenir bon!!

greendays | 29 septembre 2006 à 13h23 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:l 'anti-solution

Merci de ta réponse.

Je ne suis pas une écologiste baba-coll , mais j'y suis venue par mes études de biologie, par mon esprit critique et cartésien et par mes lectures qui m'ont éclairées :3le Monde Diplomatique" d'abord que j"ai laissé tomber car il me foutais trop le bourdon, gilles-éricv Sérallini "Génetiquement incorect", Jean-Marie Pelt, Théodore Monod, Attac..., le site de la Crii-Rad, Crii-gen, le site de Corinne Lepage, le journal "L'écologiste", "habitat naturel"...
Je pense que la préservation des écosystèmes est vital pour la planète-car tous les écosystèmes s'équilibrent les uns les autres et fonctionnent en connexion- et accesoirement pouur nous.
L'histoire de l'ile de Pâques est à cet égard assez édifiante: Tous les arbres coupés -pour transporter les stutues géantes-, plus de ressources végétales, desertification et disparition de la population ..
Le "film de Richard Fleischer " soleil vert" est exellent quant à la prémonition de ce qui risque ne nous arriver.
Cordialement

mélanie | 29 septembre 2006 à 23h30 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:l 'anti-solution

Pas d'accord. Si Axel Kahn a démissionné de la présidence de la CGB, ce n'est pas forcément parce qu'il était vexé. Il est certes mégalomane, mais il se soigne. Quelques mois plus tard, il recevait un salaire énorme de directeur adjoint chez Rhone-Poulenc pour une activité indéterminée. S'il était resté président de la CGB, cela aurait fait désordre.

PIF | 13 octobre 2006 à 15h23 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:l 'anti-solution

Merci de votre réponse.

C'est encore pire que ce que je croyais et en même temps très proche de ce que je sais du nomadisme financier des experts ...
On dirait des joueurs de foot... sauf que notre destin - notament alimentaire- est entre leurs mains.

Pour les nanotechnologies dont le silence médiatique est assourdissant , c'est la même chose que pour les ogm, on teste sur pièce , c'est à dire sur l'environnement et on évalue après quand la dissémination dans l'environnement est effective... si les effets sont catastrophiques ou non.
Idem pour les pesticides, et les milliards de tonnes de molécules chimiques type phtalates disséminées à l'aveugle dans l'environnement ...
Reach ne passera pas sauf très édulcoré: Ca ferait de l'ombre à la surpuissante Industrie chimique Européenne ...
Ca doit s'appeler la culture du risque ....
La santé passe toujours derrière les intérêts économiques...

melanie | 14 octobre 2006 à 22h29 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:l 'anti-solution

Vous confondez le problème du risque avec celui de la démocratie et de la morale:

Si les risques et les bénéfices sont ceux de la même personne, le fait de choisir l'activité à risque est simplement une question de choix personnel (culture du risque).
Si les bénéfices et les risques ne vont pas à la même personne, il y a un problème social, que le politique a la charge de régler. C'est un problème de démocratie.
Et dans l'évaluation du rapport risque sur bénéfice, le politique doit faire appel aux experts. Si l'expert est payé par une société, il y a un problème de conflit d'intérêt, qui ressort du domaine de la morale.
Si le politique s'adresse à un expert fonctionnaire et que celui-ci est payé à la suite de son avis par une société dont il a favorisé les intérêts, il y a un problème de corruption, qui ressort non seulement du domaine de la morale, mais de celui de la loi.
Si l'expert qui est impliqué dans une affaire de conflit d'intérêt ou de corruption, n'est non seulement pas inquiété (ni responsable ni coupable) mais reste membre d'un comité d'Ethique, il y a un grave problème de morale sociale.
De même, si vous considérez qu'Axel Kahn est un "homme charmant" alors qu'il est impliqué dans différentes affaires toutes aussi nauséabondes c'est que, de la même façon, vous n'utilisez pas les bons critères de moralité:
En France, non seulement la notion de conflit d'intérêt, pierre angulaire de la morale dans les pays nordiques et anglo-saxons, ne nous effleure pas, mais une nouvelle définition récente de la morale, instaurée par la gauche Mitterrandienne, et faite de bons sentiments égalitaires et d'antiracisme, s'y est substituée.
Pour revenir au problème du risque, une société est toujours confrontée au risque. Ne rien faire, c’est aussi prendre un risque. Et le risque le plus grand pour la société française est de ne pas s’attaquer à la corruption.

stephane | 15 octobre 2006 à 12h49 Signaler un contenu inapproprié

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