Chaque année, le 5 juin tout les pays du monde célèbrent la journée de l'environnement. Certains pays tentent de lui donner plus d'envergure en l'insérant dans des évènements nationaux.En effet, au Canada, le gouvernement a mis en place la semaine de l'environnement tandis que le gouvernement Français a créé pour sa première édition la semaine nationale du développement durable.
La Semaine de l'environnement au Canada met l'accent sur la conservation de l'héritage naturel du pays, en rappelant à chacun, la responsabilité citoyenne de protection et de préservation de l'Environnement. Cette semaine a également été l'occasion d'une compétition amicale entre collectivités, pour encourager la population à emprunter des modes de transport plus favorables à l'environnement pour améliorer la qualité de l'air. Enfin, un effort particulier de sensibilisation sur la préservation des ressources en l'eau a été mis en place. Car si ce pays possède 7% de l'eau douce de la planète, le citoyen canadien n'en demeure pas moins le deuxième plus gros consommateur au monde.
En France, la semaine nationale du développement durable apparaît beaucoup plus dans les discours politiques qu'en pratique.
Ce paradoxe est relevé par la fédération des associations de protection de la nature (FNE), qui dénonce la réduction des crédits affectés à la défense de l'environnement et aux associations qui s'y emploient.
Cette menace est d'autant plus étonnante, qu'il y a un mois, le Conseil national du développement durable (CNDD) remettait au 1er ministre son rapport pour la mise en oeuvre d'une politique de développement durable, en faisant état de la nécessité impérative d'une participation active et du rôle essentiel des associations.
Autre signe révélateur du malaise français, la semaine dernière, le Président et la majorité des membres de la Commission française du développement durable (CFDD) ont démissionné.