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Actu-Environnement

Un 2ème accord de coopération algéro-français sur la maîtrise de l'énergie vient d'être signé

L'Agence Nationale pour la Promotion et la Rationalisation de l'Utilisation de l'Energie (APRUE) et l'ADEME signent un nouvel accord de coopération sur la maîtrise de l'énergie, les énergies renouvelables et les technologies propres.

Energie  |    |  C. Seghier
Dans un contexte de relance économique, la demande nouvelle d'énergie en Algérie pourrait doubler entre 2000 et 2020 et atteindre 60 à 70 millions de TEP. Selon l'ADEME, le potentiel cumulé d'économie d'énergie, pour cette même période, se situerait autour de 120 millions de tep.

C'est dans ce cadre qu'à partir de 2001, l'Algérie, pays exportateur de pétrole et de gaz, a mis en place une stratégie nationale de maîtrise de l'énergie adaptée à un contexte d'économie de marché.

L'un des instruments retenus pour le développement de cette stratégie est le programme national de maîtrise de l'énergie pour la période 2006-2010 dans les principaux secteurs consommateurs que sont l'industrie, les transports, le bâtiment et l'agriculture et dont la mise en œuvre est assurée par l'APRUE, l'Agence Nationale pour la Promotion et la Rationalisation de l'Utilisation de l'Energie. Cette agence, créée en 1985 et placée sous la tutelle du Ministère algérien de l'Energie et des Mines, coordonne notamment les activités de maîtrise de l'énergie à l'échelle nationale et encourage les formes d'énergies les plus disponibles et les moins polluantes (énergies renouvelables, GN, GPL...).

L'ADEME a signé un premier accord de coopération avec l'APRUE, en mai 2003 pour une durée de trois ans. Il portait sur la mise en place d'une coopération institutionnelle, méthodologique et technique pour la réalisation d'études et de projets dans les domaines de la maîtrise de l'énergie, des énergies renouvelables et des technologies propres.

Cet accord est intervenu à un moment clé de l'évolution du paysage énergétique algérien caractérisée notamment par la transition de l'ensemble du pays vers une économie de marché, une croissance de l'ensemble des secteurs consommateurs ayant un fort impact sur la demande d'énergie, des capacités de raffinage proches de la saturation et une offre d'électricité parfois dépassée lors des pointes de consommation.

Ce premier accord de coopération a permis, selon l'agence française, de poser les bases du dispositif algérien pour la maîtrise de l'énergie et de définir le Programme national de maîtrise de l'énergie et le plan d'actions de l'APRUE. Plusieurs projets ont également vu le jour : opération de diffusion d'un million de lampes basses consommations, lancement d'un plan d'actions pour le décollage des chauffe-eau solaires, plan d'actions pour les transports et finalisation de la politique de communication sur les économies d'énergie auprès des ménages.

Aujourd'hui, les deux agences ont décidé de reconduire leur coopération en signant un nouvel accord pour les trois prochaines années (2007-2009). Signé à l'occasion de la visite de Thierry Breton, ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, à Alger, le nouvel accord donnera la priorité au soutien des projets du Programme national de maîtrise de l'énergie (PNME) dans l'ensemble des secteurs consommateurs : industrie, transport, bâtiment, agriculture. En effet, une attente s'est faite jour sur la nécessité de maîtriser les différentes phases de programmes sectoriels de maîtrise de l'énergie (de la rédaction d'un appel à projet jusqu'à l'élaboration de conventions avec les partenaires, d'un cahier des charges avec les prestataires en passant par les modalités de contrôles, de suivi et d'évaluation), explique l'ADEME dans un communiqué.

L'ADEME devrait jouer un rôle important notamment au niveau de la formation des cadres de l'APRUE, mais aussi dans le soutien à la mise en place de l'observatoire national et des observatoires régionaux des consommations d'énergie et dans l'élaboration du plan de communication du PNME ou encore dans la définition et le montage de projets, y compris des projets relevant des mécanismes de développement propre mis en place par le protocole de Kyoto.

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