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Actu-Environnement

L'Alliance pour la planète établie une notation des partis politiques en matière d'environnement

Selon l'Alliance, le verdict est sans appel : le bilan des décisions prises depuis dix ans par les partis politiques en matière d'environnement est affligeant ! Unique élève selon le regroupement d'association, à avoir obtenu la moyenne : les Verts.

Gouvernance  |    |  C. Seghier
À quelques mois des élections présidentielles et étant donné que les enjeux écologiques sont au cœur de la campagne électorale, l'Alliance pour la planète, structure qui fédère plus de 70 ONG, a noté* les partis politiques sur les décisions qu'ils ont prises ou pas au sein du Parlement ou des gouvernements successifs entre 1997 et 2006. Cette notation s'appuie sur un travail de recherche des décisions parlementaires et gouvernementales depuis 10 ans. Elle permet de sortir des effets d'annonce et de ramener les partis politiques à la réalité de leurs actions en matière écologique, affirme Sandrine Mathy, présidente du Réseau Action Climat-France, une des organisations membre.

Cette notation s'est effectuée à partir des 24 propositions* que l'Alliance pour la planète estime fondamentales. Sur ces bases, les résultats sont sans appel et très médiocres. Selon le collectif, seuls les Verts atteignent la moyenne avec un petit 11/20 tandis que le cancre UMP recueille un 4,5/20. Les notes décernées ne sont guère meilleures pour les trois autres partis qui ont fait partie des gouvernements successifs : le PS obtient en effet 6,5, le PCF 5,5 et l'UDF 5/20.

Meilleurs élèves, les Verts sont le parti est proche des demandes de l'Alliance pour la planète, indique l'Alliance pour la planète dans son bilan et notamment sur le changement climatique, sur la politique d'aide au développement et sur les subventions à l'agriculture.
Les points positifs de leurs actions, selon l'alliance et leurs propres propositions : la mise en place du premier Programme de Lutte contre le Changement Climatique, le développement des transports en commun urbains, une opposition au nucléaire, à l'incinération des déchets, à la culture des OGM, le soutien à l'agriculture biologique, au recyclage des déchets, à la valorisation biologique et au réemploi. En revanche, dans le domaine du bâtiment, bon nombre de mesures ne sont cependant pas allées assez loin et ne se sont pas significativement démarquées pour favoriser les études qui auraient permis de déterminer la toxicité des milliers de produits chimiques de synthèse présents dans l'alimentation et les espaces de vie.

Le 1er février, ce seront les promesses des candidats à l'Elysée qui seront évaluées. Les principaux candidats à l'élection présidentielle seront invités à répondre aux propositions de l'Alliance pour la planète, au moment de la réunion du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) à Paris. Nous procèderons alors à une deuxième notation, en fonction de leurs engagements réels, révèle Daniel Richard, président du WWF France.



* www.lalliance2007.fr

Réactions3 réactions à cet article

à prendre avec des pincettes

déja, c'est pas évident de comparer l'action des différents partis.
Le PC , les Verts et l'UDF n'ont jamais eu le meme poids (ni les memes responsabilités) que le PS et UMP.
Difficile aussi de comparer actions réalisés pendant une cohabitation et pendant un exercice du pouvoir "normal".
Faut pas oublier non plus que la majorité des mesures environnementales en france, ne sont prises que contraintes et forcées par l'europe. On ne peut pas compter comme positif une bonne action environnementale si le parti qui l'applique a attendu le dernier moment (pas facile de faire un tri objectif).
C'est toujours plus facile de dire "y a qu'à faire" ou "y z'ont qu'à faire" que de dire "on a fait" .

Pour toutes ces raisons, une telle démarche doit etre regardée comme forcément approximative et subjective.

deusiemement, j'ai lu les propositions et si je suis 100 % d'accord avec la plupart, je ne le suis pas du tout avec d'autre.
Il faudrait donc déja se mettre d'accord sur ce qui est "ecolo" ou pas. (et ça on y arrivera jamais totalement).
Par exemple , si on retire le nucléaire de la notation (ou alors on prend en compte ses aspects positifs, ce qui n'a pas l'air d'avoir été le cas) , je suis certain que les verts passent sous la moyenne, et que la plupart des autres partis prennent 2 points chacun. Et là il n'y a plus de grande différence entre les Verts et les autres partis.

Enfin, j'aurais aimé pouvoir me faire une idée sur le systeme de notation utilisé, sur la répartition des points attribués pour chaqu'une des 24 proposition, avec une indication du pourquoi de cette note, sur le déroulement de cette notation (colloques?,commissions?,réunion?, débats?, vote?, 2 militants fanatiques seuls dans leur bureau ?,..... ) .Mais je n'ai pas trouvé la moindre indication sur ce domaine, ce qui tend à me rendre soupçonneux.

bastien | 21 décembre 2006 à 12h20 Signaler un contenu inapproprié
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Bonjour,
Avez vous suivi les débats de la Loi sur l'eau?.... à part la ritournelle: il faut faciliter le déplacement des poissons et des canoétistes (mesures parait il capitales pour l'environnement), il faut supprimer les abonnements à l'eau, ne pas utiliser l'hydroénergie, faire payer les paysans, les Verts (Mr Cochet...elu parisien) et leurs amis Socialistes, C R,UDF et la majorité UMP ont evidemment montré leurs GRANDES idées pour la défense de la planéte !!!! Si cela vaut une bonne note ! Pauvres Al Gore ou Nicolas Hulot ou Don Quichotte!

Anonyme | 22 décembre 2006 à 20h20 Signaler un contenu inapproprié
Un drôle de classement...

C’est avec étonnement que la LCR prend connaissance de la publication par « l’Alliance pour la planète » d’un classement des partis présentant les candidats à l’élection présidentielle, selon le niveau de leur engagement écologiste.

Nous sommes surpris de constater que ce classement place devant la LCR l’ensemble des partis productivistes et nucléocrates, PS, PC, UDF et UMP, ceux -là mêmes qui ont mené les politiques conduisant aux destructions environnementales de ces dernières décennies ! La LCR rappelle son engagement écologiste de longue date, au-delà des effets de mode médiatique, notamment à travers les luttes antinucléaires. Elle n’aura pas attendu le succès médiatique de Nicolas Hulot pour par exemple rejoindre le réseau Sortir du Nucléaire, et se prononcer pour la nécessité d’alternatives au nucléaire, ou encore pour être aux cotés des faucheurs d’OGM pour réclamer l’interdiction des organismes génétiquement modifiés en plein champ ou dans la nourriture animale et l’interdiction de brevetabilité du vivant.

De même, nos propositions pour un autre modèle agricole font dépendre les aides publiques de critères sociaux et environnementaux, afin de réduire fortement l’usage d’engrais et de pesticides et une utilisation économe de l’eau.

En matière de transports, il faudrait réellement se demander ce qu’ont fait les partis au pouvoir pour, par exemple, limiter les transports de marchandises par la route et développer le rail ainsi que les transports en commun. Pour notre part, nous revendiquons une gratuité de ces derniers afin de réduire l’incitation pour la voiture individuelle. Au-delà de l’arrêt des constructions de nouvelles autoroutes, que nous revendiquons, il nous semble nécessaire d’interdire rapidement le transport routier longue distance et international et du transit via la France.

Concernant le logement, nous défendons le principe d’un service public du logement qui puisse mettre en œuvre une politique de sobriété énergétique à partir d’un plan de rénovation et d’isolation de haute qualité environnementale des bâtiments neufs. Parallèlement, il faudra systématiser les nouveaux modes de production de chauffage et d’électricité, notamment par l’installation de panneaux solaires sur les bâtiments neufs.

En matière industrielle, nous estimons nécessaires que des normes contraignantes sur la sobriété énergétique de ce qui est produit (voitures, appareils ménagers...) soient édictées, sous peine de refus de mise sur le marché de ces produits.

Enfin, les industries doivent être contraintes à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre par un système de quotas d’émissions bien plus contraignant qu’aujourd’hui. Nous rappelons que nous n’avons pas signé le « Pacte écologique » de Nicolas Hulot du fait de l’inconséquence de ce projet face à la profondeur de la crise écologique mondiale, et que nous nous en sommes expliqués en rencontrant N. Hulot et analysant ses propositions. Nous ne pouvons que nous interroger sur les méthodes d’évaluation utilisées par « l’Alliance pour la planète » et sur l’objectif de cette démarche puisqu’à aucun moment l’ « Alliance » n’a demandé à débattre avec la LCR ni ne lui a soumis ses propositions.

Notre combat continuera, pour des luttes écologistes indissociables des luttes d’émancipation sociale, et portées à une échelle internationaliste.

La Commission Nationale Ecologie de la LCR

lobe | 05 mars 2007 à 16h21 Signaler un contenu inapproprié

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