Ce Fonds européen pour l'eau doit être :
- Un catalyseur (promouvoir les initiatives, fournir des informations, centraliser les données, renforcer les capacités de recherche et de gestion dans les pays ACP)
- Un instrument de financement (chaînon manquant dans la réalisation de projets et d'activités axés sur le développement durable).
- Le fonds, qui sera prioritairement axé sur la réalisation des objectifs en matière de distribution d'eau potable et d'assainissement dans le cadre d'une gestion intégrée des ressources hydriques, pourrait être alimenté par la réserve non engagée du 9ème Fonds européen de développement ; mais il s'appuiera également sur un cofinancement assuré par d'autres sources financières.
- Le fonds devra concentrer ses activités sur ''les pays qui mènent une politique nationale saine en matière de ressources hydriques ou qui sont fermement attachés à élaborer une telle politique, sur la base des principes de bonne gouvernance, dans lesquels la priorité est accordée aux dépenses dans le secteur social et où des indicateurs pertinents ont été définis dans le cadre du processus de la stratégie de réduction de la pauvreté.'' Les pays qui ne satisfont pas à ces critères devraient, pour leur part, bénéficier d'une aide pour élaborer une politique nationale et des indicateurs pertinents dans le cadre de projets de renforcement des capacités, précise le communiqué qui insiste par ailleurs sur la nécessité de transparence et de souplesse dans la gestion et la mise en oeuvre du processus.
La Commission examinera cette proposition avec les Etats membres de l'Union européenne et les partenaires ACP en veillant à l'accomplissement des procédures nécessaires pour permettre la mobilisation de ce financement, sur le budget du fonds européen de développement.
Source : Commission Européenne