Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Evolution surprenante de l'atmosphère de Pluton en quatorze ans

Pluton, seule planète à ne pas avoir encore reçu la visite d'une sonde spatiale et à ce titre encore mal connue, a vu son atmosphère profondément modifiée durant ces en quatorze dernières années.

L'atmosphère de Pluton, planète particulière et largement méconnue, a de façon inattendue considérablement changé en quatorze ans : elle s'est étendue et sa pression a doublé, alors qu'elle s'éloignait du Soleil, ce qui pourrait s'expliquer par une influence des saisons, annoncent deux équipes internationales dans la revue Nature .

Avec avec son orbite anormalement inclinée et très excentrique (sa distance au Soleil varie de 4,5 à 7,5 millions de kilomètres), Pluton n'est pas une planète comme les autres. Il s'agit en fait d'un astéroïde capturé par la gravité solaire et venant de la ceinture de Kuiper, qui, au-delà de l'orbite des planètes, regroupe comètes de courte période et astéroïdes.

Pluton est la seule planète du système solaire à ne pas avoir encore reçu la visite d'une sonde spatiale. Ses passages devant une étoile (son occultation) sont donc les seules occasions privilégiées de l'étudier (l'intensité de la lumière de l'étoile, avant de disparaître, cachée par la planète, diminue progressivement s'il existe une atmosphère), ce qui a eu lieu en 1988 et l'an dernier.

Il y a quatorze ans, les astronomes avaient ainsi découvert que Pluton était pourvue d'une atmosphère très ténue d'azote, issue de l'''évaporation'' (sublimation) de la glace d'azote présente en surface, à la pression, dans les basses couches, de quelques millionièmes de celle de l'atmosphère terrestre. Ils avaient aussi observé une variation brutale de l'éclat de l'étoile, qu'ils avaient attribuée à la présence possible d'un ''brouillard'' d'azote gazeux ou d'une couche d'inversion dans l'atmosphère de Pluton.

L'occultation de 2002 a été mise à profit entre autres par des astronomes français et latino-américains conduits par Bruno Sicardy, de l'Observatoire de Paris, qui ont observé le phénomène le 20 juillet dans le nord du Chili puis le 21 août avec le Télescope Canada-France-Hawaï, à Hawaï.

Au plus près du soleil entre 1979 et 1999, Pluton s'éloigne depuis de notre étoile. La sublimation étant fonction de la température, donc de l'ensoleillement, et, finalement, de la distance soleil-Pluton, c'est une planète à l'atmosphère encore plus ténue qu'en 1988 que les chercheurs auraient dû mesurer. Surprise : la pression de l'atmosphère est double de celle de 1988.

Pourquoi cette atmosphère à la pression accrue - et aussi plus étendue, ainsi que le relate de son côté dans Nature une équipe conduite par James Elliot, de l'Institut de Technologie du Massachusetts (MIT) à Cambridge (Etats-Unis) -, alors que Pluton subit moins qu'il y a quatorze ans l'éclairement du soleil ?

Le phénomène pourrait s'expliquer, avancent Bruno Sicardy et ses collègues, par un phénomène saisonnier. Après son passage au plus près du soleil, en 1989, le pôle sud de la planète, qui est couvert d'une calotte de glace d'azote, est peu à peu éclairé par le soleil. L'azote serait alors sublimé et le gaz alimentant l'atmosphère serait transporté vers le pôle nord. Celui-ci, dans l'obscurité, donc froid, permettrait à l'azote de se condenser de nouveau, réduisant ainsi la densité de l'atmosphère. Mais ce transport, donc cette réduction de l'atmosphère, mettrait plusieurs années avant d'être effectif: il ne commencerait que vers 2015.

Source : AFP

Réactions1 réaction à cet article

salut ;)

j'aimerais bien te dire que c'est dommage que tu ne parle pas de l'atmosphere de pluton .
citation :
L'atmosphère de Pluton, planète particulière et largement méconnue, a de façon inattendue considérablement changé en quatorze ans : elle s'est étendue et sa pression a doublé, alors qu'elle s'éloignait du Soleil, ce qui pourrait s'expliquer par une influence des saisons, annoncent deux équipes internationales dans la revue Nature .

je trouve sa dommage si tu devais avoir une note se serais 5/10 avec bonne continuation

noob | 13 octobre 2009 à 19h41 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires