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Actu-Environnement

Un forum international sur l'eau s'est tenu en Asie centrale

Un forum sur l'eau sous l'égide de l'ONU s'est terminé le 1er septembre au Tadjikistan sur un engagement de ses participants à coopérer plus étroitement dans la gestion des bassins fluviaux pour éviter des crises.

Eau  |  
Le président tadjik Emomali Rakhmonov a appelé la communauté internationale à aider les pays d'Asie centrale à faire face aux gigantesques problèmes de gestion des ressources en eau qu'elle rencontre.

Le rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau estime que 2,2 millions de personnes meurent chaque année de maladies portées par l'eau.
L'ONU, qui a proclamé 2003 l'année de l'eau douce, a appelé la communauté internationale à mobiliser tous ses moyens financiers et humains pour vaincre la ''crise mondiale de l'eau'', qui voit plus d'un milliard d'individus privés d'eau potable.

''Partout dans le monde la quantité et la qualité de l'eau s'amenuisent, en raison de la pollution, de la sur-consommation et d'une mauvaise gestion'' des ressources, ''chaque année, plus de deux millions d'enfants meurent de maladies portées par l'eau'', a déclaré le secrétaire général de l'ONU Kofi Annan dans un message écrit et lu à la conférence.

La disparition progressive de la mer d'Aral, qui fut le quatrième plan d'eau douce de la planète, a transformé 400.000 km2 en étendue toxique menaçant quelque 3 millions d'habitants dans la région, et ''entraînera des changements climatiques sur un vaste territoire'', a souligné le président tadjik.
Il est ''évident que le Tadjikistan et l'Asie centrale ne peuvent faire seuls face aux menaces d'un désastre humanitaire et écologique'', a ajouté le président Rakhmonov.
Les problèmes des ressources en eau sont particulièrement en évidence en Asie centrale, notamment sur les berges du fleuve Amou-Daria, qui serpente le long des frontières tadjike, ouzbèke et turkmène avant de s'écouler, les bonnes années, dans ce qui reste de la mer d'Aral.La tuberculose, avec d'autres maladies, est en hausse dans les populations habitant aux abords du fleuve.
Plus au nord, au Kazakhstan, le vent transporte des poussières salées et toxiques du lit desséché de la mer d'Aral, qui affectent la santé de la population et la fertilité des terres.

''Dans un secteur aussi vital que celui de l'eau, personne ne peut régler seul les défis multiples et les risques'', a affirmé le président tadjik Emomali Rakhmonov.

Mais un certain nombre de délégués ont exprimé des doutes sur une possible coopération dans ce domaine des autoritaires dirigeants des républiques d'Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan). Ils en ont vu la preuve dans le faible niveau de représentation des autres républiques au forum.

Source : ONU

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