Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

La conférence sur le climat à Moscou déçoit

La conférence internationale sur le changement climatique a déçu les espoirs des écologistes et des Européens de voir une ratification rapide du protocole de Kyoto par la Russie.

La conférence internationale sur le changement climatique organisée à l'initiative du président russe Vladimir Poutine et qui s'est achevée le 3 octobre à Moscou, a déçu les espoirs des écologistes et des Européens de voir une ratification rapide du protocole de Kyoto par la Russie.
Des écologistes russes avaient espéré en mars dernier que la Russie annoncerait lors de cette conférence sa décision de ratifier le protocole de Kyoto.
''Cette conférence sera purement scientifique et aucune décision politique n'y sera prise'', avait cependant souligné lors d'une conférence de presse M. Izrael, directeur de l'Institut du climat et de l'écologie, qui participe à l'organisation de la rencontre.
La conférence a réunit près de 1.200 personnes: scientifiques, hommes d'affaires et représentants des gouvernements et des ONG de 43 pays dont la Russie, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Japon et la Chine.
Le sort du protocole de Kyoto sur la réduction des gaz à effet de serre dépend de Moscou depuis le rejet de l'accord par Washington en 2001.
Mais M. Poutine a souligné dès l'ouverture de la conférence que Moscou n'avait pas encore pris la décision de ratifier ou non le protocole de Kyoto et déciderait ''en fonction de ses intérêts nationaux''.
''Le gouvernement étudie cette question de près, avec les problèmes complexes et difficiles qu'elles soulève'', a souligné M. Poutine. ''La décision sera prise une fois que ce travail sera achevé, et naturellement, il tiendra compte des intérêts nationaux de la Fédération de Russie''. De façon moins formelle, M. Poutine a aussi expliqué que les Russes ne détesteraient pas gagner quelques degrés...
A Paris, le palais de l'Elysée a rendu publique une lettre du président français au chef du Kremlin remise par sa ministre de l'Environnement, Roselyne Bachelot-Narquin. Dans cette missive, M. Chirac souligne que ''l'entrée en vigueur du Protocole dépend aujourd'hui de sa ratification par la Russie. Je souhaite donc vous dire toute l'importance que la France y attache.'' Le président français rappelle que ''le réchauffement climatique menace l'équilibre écologique et l'avenir de l'humanité'' et que ''le Protocole de Tokyo constitue le seul instrument international crédible à notre disposition à cette fin''.
Pour entrer en vigueur, le protocole, élaboré en 1997, doit être ratifié par au moins 55 pays représentant au moins 55% des rejets de gaz carbonique en 1990. Les Etats-Unis ayant rejeté le traité, le minimum ne peut être atteint qu'en cas de ratification de la Russie.
Il réaffirmait aussi ,lors de la clôture de la conférence, ses réticences à l'égard d'une ratification rapide, estimant que la croissance économique de la Russie était plus importante que la possibilité de vendre des quotas sur les émissions de CO2.
La Russie ne doit pas ''se laisser guider par des considérations de profit économique momentané'', a souligné le président russe.
La Russie est l'un des grands bénéficiaires de Kyoto. Avec la fermeture de ses usines les plus polluantes après l'effondrement de l'URSS, elle dispose d'une marge appréciable sur son quota.
Le conseiller économique du président russe, Andreï Illarionov, a estimé de son côté que si la Russie ratifiait ce protocole ''discriminatoire'', elle ne pourrait pas doubler son PIB au cours des 10 prochaines années, comme le souhaite M. Poutine.

Réactions2 réactions à cet article

!!!!!

Mais ou va t'on?????

Rinca | 09 octobre 2003 à 17h33 Signaler un contenu inapproprié
Sans sujet

Pas de message

Anonyme | 19 mai 2006 à 15h43 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires