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Actu-Environnement

Signature d'un accord de collaboration entre l'IRSN et le CNRS

Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) ont récemment signé un accord-cadre de collaboration scientifique.

Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) ont récemment signé un accord-cadre de collaboration scientifique destiné à renforcer les liens existants entre les deux organismes. Il concerne principalement les domaines de la radioprotection et de la sûreté nucléaire.

Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) est un organisme public de recherche fondamentale (Etablissement public à caractère scientifique et technologique, placé sous la tutelle du Ministre chargé de la Recherche). Il produit du savoir et met ce savoir au service de la société.
Le CNRS est présent dans toutes les disciplines majeures regroupées au sein de huit départements scientifiques et de deux instituts nationaux :
Physique nucléaire et corpusculaire (PNC)
Sciences physiques et mathématiques (SPM)
Sciences et technologies de l'information et de la communication (STIC)
Sciences pour l'ingénieur (SPI)
Sciences chimiques (SC)
Sciences de l'univers (SDU)
Sciences de la vie (SDV)
Sciences de l'homme et de la société (SHS)
Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3) et Institut national des sciences de l'univers (INSU).

L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), créé par la loi sur l'AFSSE puis le décret n°2002-254 du 22 février 2002, est un établissement public industriel et commercial (EPIC), placé sous la tutelle conjointe des ministres chargés de la Défense, de l'Environnement, de l'Industrie, de la Recherche et de la Santé.
L'IRSN réalise des recherches, des expertises et des travaux dans les domaines de la sûreté nucléaire, de la protection contre les rayonnements ionisants, du contrôle et de la protection des matières nucléaires, et de la protection contre les actes de malveillance.

L'objectif de ce partenariat est de renforcer les collaborations dans les domaines suivants :

- Les problèmes liés à la sûreté nucléaire.
Par exemple citer le projet commun de recherche sur la modélisation d'accidents de réacteurs ou encore la modélisation de la dispersion atmosphérique à petite échelle à proximité d'un site industriel ou nucléaire.

- Les recherches concernant la loi Bataille de 1991 sur la gestion des déchets les plus radioactifs. Ces travaux concernent notamment les problèmes relatifs au stockage profond des déchets radioactifs et donneront lieu à des collaborations dans le domaine de la radiochimie et de l'irradiation des matériaux.

La loi n°91-1381 du 30 décembre 1991 (désormais codifiée sous la forme des articles L542-1 et suivants du code de l'environnement), appelée également loi Bataille, du nom de son rapporteur, le Député du Nord Christian Bataille, a fixé les grandes orientations relatives aux recherches sur la gestion des déchets radioactifs de haute activité ou à vie longue, qui constituent, par la nature, les plus complexes à gérer.
Cette loi définissait trois axes principaux de recherche pour la prise en charge des déchets de haute activité et à vie longue produits dans les réacteurs nucléaires (~ 15 tonnes/an pour la France) et donnait rendez-vous en 2006 pour faire le bilan des différentes propositions. Les organismes de recherche publique, dont le CNRS, se sont largement investis dans cette recherche par le biais de programmes pluridisciplinaires et pluriorganismes.

- La protection de l'environnement.
Cet accord, conclu pour une durée de quatre ans, a pour objectif le partage des connaissances, la mobilisation des équipes de recherche et la pérennisation de leurs compétences.

Au sein du CNRS, cet accord concerne principalement l'Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3) mais il favorisera également des recherches interdisciplinaires car différents laboratoires des départements des Sciences Chimiques et des Sciences pour l'Ingénieur sont concernés.

Cet accord permet de renforcer la collaboration qui existait déjà entre le CNRS et l'Institut de protection et de sûreté nucléaire (IPSN) dont le regroupement avec l'Office de protection contre les rayonnements ionisants (l'OPRI) a permis de fonder l'IRSN.

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