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Actu-Environnement

Le Premier ministre défend l'accueil du projet Iter par la France

Jean-Pierre Raffarin s'est rendu, lundi 17 novembre, sur le site de Cadarache, candidat français à l'accueil d'ITER projet international sur la fusion.

Le projet international Iter doit permettre la construction d'un réacteur expérimental de fusion par confinement magnétique afin de démontrer la faisabilité scientifique d'un réacteur électrogène. La maîtrise de la réaction de fusion sur Terre pourrait en effet être une des options permettant de produire une énergie abondante, accessible à tous, sûre, et participant à la lutte contre l'effet de serre. ''Cette technologie, qui n'émet pas de gaz à effet de serre, permettrait de franchir une nouvelle frontière en offrant une énergie sans grands risques au plan de la pollution et de la sécurité'', a affirmé Jean-Pierre Raffarin, accompagné de Claudie Haigneré, ministre déléguée à la Recherche et aux Nouvelles technologies.

L'ampleur du projet ITER, d'un coût total de 10 milliards d'euros sur 30 ans, implique une coopération internationale très large. Quatre pays se sont déclarés candidat à l'accueil d'ITER : le Canada, le Japon, l'Espagne et la France. Sur place, le Premier ministre a souligné qu'il était ''venu dire ici le plus haut et le plus fort possible la détermination du gouvernement français pour le projet Iter à Cadarache'', rappelant que ''Cadarache est bien placé mais naturellement, la compétition est mondiale et, comme toute compétition mondiale, c'est toujours difficile''.

Depuis de très nombreuses années, la France est en effet fortement impliquée au niveau européen dans la recherche sur la fusion, notamment au travers des activités conduites par le centre CEA de Cadarache qui dispose d'une importante plate-forme scientifique et technologique de fusion. Cette plate-forme réunit en effet près de 300 chercheurs poursuivant des recherches dans le cadre du programme européen sur la fusion avec l'installation Tore Supra, tokamak supra-conducteur affichant le meilleur record mondial d'énergie. Ce sont d'ailleurs les recherches menées dans ce cadre qui ont largement permis de contribuer au projet international ITER.

D'ici une dizaine de jours, l'Union européenne devrait désigner un candidat unique pour l'Europe (France ou Espagne) avant la décision finale d' implantation du projet qui devrait intervenir d'ici la fin de l'année.

Source : CEA

Réactions2 réactions à cet article

NON,NON et NON

à la recherche nucléaire !

X | 25 novembre 2003 à 23h41 Signaler un contenu inapproprié
Re:NON,NON et NON

Allons bon...

Voilà une réaction bien étrange. La fusion ne dégage pas de radiation. Dès lors, il me parait rétrograde de dire Non à ce type de recherche...

Avec de tels comportement je pense qu'on en serai encore à l'age de pierre !

Anonyme | 26 novembre 2003 à 10h37 Signaler un contenu inapproprié

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