Le Sommet mondial sur le développement durable (SMDD) a rassemblé des milliers de participants, y compris des Chefs d'États et de gouvernement, des délégués nationaux et des chefs d'organismes non-gouvernementaux, de médias, du secteur des affaires ainsi que d'autres groupes importants.
Il y a dix ans, lors du Sommet de la Terre de 1992 à Rio de Janeiro, la communauté internationale a adopté Action 21, un plan d'action mondial sans précédent pour parvenir au développement durable.
Elle devrait donner de nouvelles impulsions à la dynamique déclenchée à Johannesburg afin de renforcer à l'échelle mondiale l'utilisation des énergies renouvelables. Elle viendra par ailleurs renforcer et développer la dynamique générée par la Coalition de Johannesburg sur les énergies renouvelables (Johannesburg Renewable Energy Coalition, JREC).
La manifestation allemande sera ouverte non seulement aux gouvernements mais aussi aux industriels et aux Organisations non gouvernementales.
Le Comité international de suivi a été constitué afin de conseiller l'organisateur sur les thèmes, la structure et les résultats de la Conférence. Il se compose d'une cinquantaine d'éminents dirigeants et responsables des gouvernements, des Nations unies et d'autres organisations internationales, de la société civile, du secteur économique privé et des ONG. La première réunion du Comité s'est tenue à Bonn les 11 et 12 juin 2003. Deux autres réunions sont prévues avant le début de la Conférence. Plusieurs rencontres préparatoires seront organisées par les gouvernements et des organisations régionales dans diverses régions du monde. Ces rencontres préparatoires régionales auront pour mission de susciter l'intérêt pour la Conférence et de fixer des priorités régionales d'action. Les réunions suivantes sont actuellement en préparation :
Asie : Inde, début 2004 (en projet)
Europe : Berlin, 19-21 janvier 2004
Il est prévu de centrer la conférence sur :
- L'élaboration de stratégies qui permettent de renforcer l'utilisation des énergies renouvelables - l'alimentation durable en énergie, y compris la poursuite du développement de modèles de financement et de promotion.
- L'échange d'informations sur les technologies, les conditions cadre et les meilleures pratiques.
- L'adoption de plans d'actions pour les pays industrialisés et les pays en développement aux niveaux national, international et mondial.
Consultez la déclaration complète des ONG parue récemment, et qui initie le processus international préparatoire à la Conférence. Les ONG signataires de la Déclaration en appellent aux gouvernements et autres décideurs-clés pour qu'ils passent outre au système énergétique actuel qui n'est pas viable, basé sur les énergies fossiles, et qu'ils prennent des mesures claires et décisives en faveur des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique.
Article publié le 25 novembre 2003
