Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Les mesures de la pollution des avions à Orly

Transport  |  
Airparif, association agréée par le ministère de l'Environnement, a lancé une grande campagne d'analyse de la pollution autour de la plate-forme aéroportuaire.

Le programme d'étude, qui s'est porté dans un premiers temps sur le secteur limitrophe des plates-formes de Roissy Charles de Gaulle et du Bourget se poursuit autour de la plate-forme d’Orly.

La campagne de surveillance qui est réalisée au voisinage de l’aéroport d’Orly portera sur la documentation fine de la qualité de l’air sur l’ensemble du secteur avoisinant la plate-forme ainsi que l’évaluation de l’impact des activités aéroportuaires sur la pollution atmosphérique.

Les polluants surveillés sont les oxydes d’azote et les composés organiques volatils, notamment les hydrocarbures aromatiques. Les mesures de la pollution atmosphérique seront réalisées de mi-février à la mi-avril 2003 sur environ 150 sites de mesure provisoires répartis au sein d’un périmètre de 5 km autour de la plate-forme à l’aide des échantillonneurs passifs.

Afin d’assurer le bon déroulement de la campagne, AIRPARIF a sollicité le soutien actif de 44 communes les plus concernées par la problématique.
Des mesures complémentaires seront effectuées par des camions laboratoires sur quatre sites spécifiques à proximité de la plate-forme, afin d’y surveiller la pollution atmosphérique avec un suivi en continu heure par heure.
Les résultats préliminaires de la campagne seront disponibles en automne 2003.

A Orly, c'est plus précisément le dioxyde d'azote, que l'on retrouve dans le kérosène des avions, mais aussi le benzène présent dans l'essence et le gazole, qui seront traqués.

Roissy-Charles-de-Gaulle a fait l'objet d'une campagne similaire l'année dernière.
Elle a démontré que les avions étaient responsables de 25 % de la pollution atmosphérique dans certains secteurs.

Le programme de surveillance réalisée en 2001 et 2002 à proximité des plates-formes de Roissy-CDG et du Bourget etait composé de trois volets :

Le premier a été réalisé durant le printemps et l'été 2001. Il a concerné des mesures de dioxyde d'azote et de benzène par préleveurs passifs sur trois communes de forte urbanisation proches des aéroports de Roissy et du Bourget, progressivement éloignées des aéroports d'Est en Ouest : Gonesse, Sarcelles et Montmorency.

Dans une deuxième phase, réalisée entre septembre et novembre 2001, des mesures plus complètes mais sur un nombre de sites réduit, ont été effectuées par des camions laboratoires sur des emplacements choisis en fonction des résultats des mesures de la première campagne.

Au total trois sites de mesure ont été instrumentés sur les communes de Gonesse et de Sarcelles, afin d'y mesurer les oxydes d'azote (NO-NO2), les particules (PM10), le monoxyde de carbone (CO), le dioxyde de soufre (SO2) et les hydrocarbures aromatiques (notamment le benzène), avec un suivi en continu heure par heure.

Enfin, l'objectif du troisième volet du programme concerne la documentation exhaustive de la qualité de l'air sur le secteur avoisinant les deux plates-formes ainsi que l'évaluation de l'impact du fonctionnement des plates-formes sur la pollution atmosphérique.

Ce volet porte principalement sur les oxydes d’azote (NO et NO2) - traceurs reconnus des combustions, à hautes températures, de combustibles fossiles - ainsi que les composés organiques volatiles (COV) - libérés lors de l'évaporation des carburants ou par les gaz d'échappement du trafic routier et aérien.
La campagne de mesure hivernale, qui s'est poursuivi de mi-janvier à fin février 2002, consiste à la mise en oeuvre de plus de 200 sites de mesure provisoire, choisis pour leur représentativité spatiale, sur le secteur limitrophe des deux plates-formes.

Chaque site provisoire est instrumenté par des préleveurs passifs, d’encombrement limité et de mise en œuvre simple, qui permettent d'obtenir une mesure moyenne pour chaque période d'exposition du préleveur. Afin d’assurer le bon déroulement du projet, AIRPARIF a mené la campagne de mesure avec le soutien actif d'une cinquantaine de municipalités franciliennes ainsi confirmant le souhait des collectivités territoriales de collaborer avec les spécialistes de l’air.

Parallèlement des mesures ont été effectuées par des camions laboratoires sur quatre sites spécifiques, choisis en fonction de leur emplacement stratégique vis-à-vis de la plate-forme de Roissy Charles de Gaulle, afin d'y mesurer la pollution atmosphérique avec un suivi en continu heure par heure.

Afin de suivre l'évolution saisonnière de la qualité de l'air, une deuxième campagne de mesure a été réalisée de fin mai à mi-juillet 2002, le dispositif de mesure mis en place pour cette phase estivale étant équivalent à celui utilisé lors de la phase hivernale. Les résultats préliminaires de la campagne estivale seront disponibles lors du premier trimestre 2003.


Le bilan final du troisième volet du programme aéroportuaire sera publié au printemps 2003.
Ce document présentera notamment les cartographies fines de la pollution atmosphérique en tout point du domaine, l'analyse exploratoire des mesures de composés organiques volatils ainsi que l'évaluation précise de l'impact des activités aéroportuaires sur la qualité de l'air du secteur d'étude fondée sur le traitement des mesures en continu obtenues à l'aide des laboratoires mobiles situés aux points cardinaux de la plate-forme de Roissy-CDG.

RéactionsAucune réaction à cet article

Réagissez ou posez une question

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires