Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Les quantités de méthane dans l'atmosphère se stabilisent

Les quantités de méthane dans l'atmosphère, deuxième gaz responsable du réchauffement de la planète, ont cessé d'augmenter ces quatre dernières années.

Les quantités de méthane dans l'atmosphère, deuxième gaz responsable du réchauffement de la planète, ont cessé d'augmenter. C'est, en effet, le constat dressé par des chercheurs de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOOA, États-Unis) et du National Institute for Space Research (Pays-Bas) dans un article publié dans la revue Geophysical Research Letters du 18 novembre 2003.

Ces travaux ont été réalisés à partir de la base de surveillance des émissions de gaz à effet de serre du CSIRO à Cap Grim en Tasmanie au sud de l'Australie.
Ils ont démontré qu'il n'y avait pas d'augmentation d'émission de méthane au cours des quatre dernières années après une hausse de 15% au cours des 20 années précédentes et de 150% depuis la période pré-industrielle.
Ce constat a été possible grâce à l'analyse, de 1999 à 2002, des échantillons d'air prélevés dans un réseau de 43 stations d'observations répartis à travers le monde.

Les membres du centre de recherches du gouvernement CSIRO ont qualifié leur découverte de très intéressante tout en reconnaissant ne pas être en mesure d'expliquer précisément les origines de cette stabilisation. Ces résultats ne leur permettent pas d'affirmer s'il s'agit d'une d'un phénomène durable ou d'une pause après deux siècles de hausse (150% depuis la période pré-industrielle).
Selon les chercheurs, l'arrêt de l'extraction de gaz et de pétrole sibériens après l'effondrement de l'Union soviétique pourrait être la cause de cette stagnation mais cela signifierait que la concentration en méthane devrait reprendre sa courbe ascendante dès que l'économie russe aura redémarrée et que de surcrôit , il pourrait s'amplifier avec l'industrialisation et la demande en consommation de viande des pays en développement.

Hormis la vapeur d'eau, dont la teneur dans l'air dépend elle-même de la température, le principal gaz à effet de serre est le dioxyde de carbone, ou CO2, ou gaz carbonique. Lorsque nous utilisons des énergies fossiles, telles que le charbon, le pétrole ou le gaz, nous brûlons du carbone, ajoutant ainsi du CO2 à l'air : environ 20 milliards de tonnes par an dans le monde. Les océans et les forêts et, dans une bien moindre mesure, les autres plantes, éliminent à peu près la moitié de cet excédent de gaz carbonique. Cependant, sa concentration ne cesse de croître : de l'ordre de 0,028% il y a cent cinquante ans, elle est aujourd'hui de 0,0365%.

Un autre gaz à effet de serre est le méthane (CH4), dont la concentration a doublé depuis la révolution industrielle.
Le méthane est un carbure d'hydrogène, de formule CH4 et de densité 0,55 g, que l'on appelle aussi formène. C'est un gaz incolore, inodore et inflammable qui forme un mélange explosif avec l'air (dans les mine il forme un mélange grisouteux très dangereux et explosif).

Dans la mesure où l'accroissement dans l'atmosphère de la présence du CH4 résulte de l'équilibre entre les sources et les puits, toute prévision des taux futurs de concentration est difficile à établir. En effet, même si les principales sources ont été identifiées, elles sont difficiles à quantifier, étant toujours largement sujettes à variation, et ce déjà en fonction du changement climatique lui-même.

Le méthane est un produit issu de la décomposition de certaines matières en absence d'oxygène. Une importante part des émissions de méthane provient de la culture du riz, et de la fermentation entérique chez les ruminants et que plus de la moitié des émissions de méthane proviennent de sources anthropiques.
Les sources principales de méthane sont : les marécages (on l'appelle aussi gaz des marais), terrains humides, la décomposition des ordures, l'extraction des combustibles fossiles mais principalement des rizières et du processus de digestion (fermentation entérique animale) des animaux en particulier les ruminants.

RéactionsAucune réaction à cet article

Réagissez ou posez une question

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires